Résolution de la crise libyenne, le rôle actif de l’Algérie à nouveau souligné

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 Le rôle de l’Algérie et ses efforts dans la recherche d’une solution politique à la crise en Libye, loin de toute ingérence ou intervention militaire étrangère, ont été été à nouveau souligné à l’occasion de la réunion tripartite qui a regroupé à Tunis les représentants de l’Algérie, de l’Egypte et de la Tunisie. A cette occasion, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Martin Kobler, a salué le rôle actif de l’Algérie en faveur de la restauration de la paix et de la réconciliation nationale en Libye. Il s’est dit également « très ravi » du soutien de l’Algérie à la Libye et à la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL).
M. Kobler qui s’est entretenu avec le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a indiqué avoir eu un entretien « très fructueux »  avec M. Messahel, estimant qu’il était très important d’échanger régulièrement des points de vues sur la situation en Libye. L’émissaire onusien a déclaré également avoir abordé avec le ministre la question de la réconciliation nationale en Libye, soulignant l’importance pour les Libyens de s’asseoir autour d’une table et d’avoir un cadre pour discuter de la question de la réconciliation nationale. M. Mesahel a réitéré, par la même occasion,  la position de l’Algérie concernant le dossier libyen, à savoir l’urgence et l’importance d’aller vers la mise en œuvre de l’accord du 17 décembre 2015 et que la question libyenne est d’abord une affaire des Libyens eux-mêmes. « Nous sommes en contact avec tous nos partenaires en Libye pour que le dialogue interlibyen inclusif puisse accélérer la mise en œuvre de cet accord qui a été difficilement et patiemment conclu », a-t-il soutenu. Après avoir souligné que les Nations Unies ont un rôle dans le règlement de la crise libyenne et ont un mandat pour le faire, il a toutefois réaffirmé que la solution doit être inclusive faite par les Libyens pour préserver leur pays. La situation, dira-t-il, « est complexe, mais il y a des chances d’aller de l’avant vers la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs dans le cadre de la mise en oeuvre de l’accord du 17 décembre 2015 ». Pour rappel, l’Union européenne avait affirmé récemment qu’elle soutenait clairement l’approche de l’Algérie visant à favoriser une solution libyenne à la crise qui secoue le pays. La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a affirmé clairement qu’elle est, ainsi que l’Union européenne (UE) avec l’approche de l’Algérie et le rôle distingué des pays voisins pour le règlement de la crise en Libye.
La position de l’UE  vis-à vis de l’action diplomatique de l’Algérie en faveur du règlement de la crise libyenne « nous encourage à déployer plus d’efforts pour amener les protagonistes libyens à travailler ensemble, avec un rythme plus soutenu, afin de parvenir à un accord et une solution libyenne que la communauté internationale pourra soutenir », avait déclaré  le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.