Résolution de la crise en Libye: L’Algérie compte adopter une nouvelle démarche

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Le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum.(Fateh Guidoum / PPAgency)

Avec les nouveaux développements en Libye, l’Algérie compte adopter une nouvelle démarche pour la résolution de la crise qui secoue ce pays depuis plusieurs années.

C’est dans ce sens que le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a révélé, jeudi dernier, que l’Algérie prendra «dans les prochains jours» plusieurs initiatives en faveur d’une solution pacifique à la crise libyenne, réitérant le rejet de l’Algérie de la présence de toute force étrangère, quelle qu’elle soit, dans ce pays voisin. «L’Algérie prendra dans les prochains jours plusieurs initiatives en faveur d’une solution pacifique à la crise libyenne, une solution exclusivement inter-libyenne, a déclaré Boukadoum à la presse en marge de l’envoi d’aides humanitaires en Libye, ajoutant que l’Algérie «n’accepte la présence d’aucune force étrangère, quelle qu’elle soit, dans ce pays». Après avoir rappelé la position constante de l’Algérie concernant la non-ingérence dans les affaires internes des Etats, le chef de la diplomatie algérienne a réaffirmé que «la voie des armes ne peut guère être la solution, laquelle réside dans la concertation entre tous les Libyens, avec l’aide de l’ensemble des pays voisins et en particulier l’Algérie». Pour rappel, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait présidé récemment une réunion du Haut Conseil de sécurité, ce qui dénote de l’approche sécuritaire que Algérie envisage d’entreprendre dans le dossier libyen, en accordant un intérêt particulier à la sécurisation de nos frontières à la lumière des répercussions que pourraient engendrer les conflits et les crises dans les pays voisins.

Benslimane