Le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, a présidé, jeudi, une session extraordinaire du Comité national d’évaluation des risques liés au blanchiment d’argent, au financement du terrorisme et à la prolifération des armes de destruction massive. Cette réunion, tenue au siège du ministère des Finances, a vu la participation du secrétaire général du ministère de la Défense nationale, en sa qualité de vice-président du comité, ainsi que de plusieurs membres concernés.
L’objectif principal de cette session était d’assurer un suivi rigoureux des actions engagées par les secteurs concernés pour mettre en œuvre le plan d’action défini avec le Groupe d’action financière (GAFI). Ce plan comprend 13 mesures prioritaires visant à moderniser le système national de prévention et de lutte contre ces risques et à accélérer la sortie de l’Algérie de la liste des pays soumis à une surveillance renforcée. Lors de son intervention, M. Bouzred a insisté sur la nécessité d’intensifier les efforts et d’améliorer la coordination entre les différents acteurs impliqués. Il a préconisé un suivi étroit des travaux du Comité et de ses groupes de travail spécialisés, appelant à la programmation de rencontres bilatérales avec les secteurs concernés, en collaboration avec la cellule de renseignement financier et la Banque d’Algérie. Le ministre a également souligné l’importance d’adopter un nouveau mode de fonctionnement pour renforcer la coordination et assurer le respect des engagements pris dans le cadre du plan d’action national. Cette approche vise à accélérer les travaux et garantir une conformité optimale aux normes internationales.
État d’avancement des réformes
Deux exposés ont été présentés lors de cette session. Le premier a porté sur l’état d’avancement des travaux de la commission nationale de coordination, chargée d’adapter le système national aux exigences internationales. Le second exposé a détaillé la mise en œuvre des feuilles de route sectorielles intégrées dans le plan d’action convenu avec le GAFI et le suivi de la stratégie nationale de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Le ministère des Finances a mis en avant la nécessité de renforcer l’efficacité du travail du Comité en adoptant des mécanismes plus performants. L’objectif est d’accélérer la mise en œuvre des réformes, d’améliorer la synergie entre les secteurs concernés et de garantir une conformité optimale aux standards internationaux, afin de renforcer la crédibilité du dispositif national de lutte contre ces crimes financiers.






