Le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a salué, hier, la forte adhésion des journalistes à la création d’un front médiatique national unifié, à même de produire des contenus médiatiques nationaux à la hauteur des défis de l’heure.
S’exprimant à l’occasion de la tenue de la quatrième et dernière rencontre régionale regroupant des journalistes, des professionnels des médias et différents acteurs du secteur de la communication, le ministre s’est félicité de « la forte adhésion » des journalistes à « la création d’un front médiatique unifié, à même d’élever la production de contenus nationaux et de relever les défis actuels caractérisés par des attaques répétées et directes contre notre pays, ou par d’autres encore plus insidieuses, qui utilisent l’espace numérique pour mettre en œuvre des agendas ignobles, dans ce qui est appelé la guerre de 5e génération ». Mettant en garde contre les tentatives ciblant l’Algérie, notamment à travers la « fabrication de scénarios et de manœuvres pour entraver le processus de développement et de progrès », M. Meziane a souligné la nécessité pour le front médiatique unifié de produire « un contenu professionnel » pour contrecarrer ces agissements. Soulignant l’importance des rencontres régionales organisées successivement par le secteur à Oran, Constantine et Ouargla, le ministre a précisé que ces assises avaient pour objectif « l’élaboration d’une feuille de route claire, à même de promouvoir nos médias pour mieux les adapter aux avancées mondiales et d’amorcer une nouvelle étape leur permettant d’interagir positivement avec la dynamique remarquable que connaît le pays à tous les niveaux, et de répondre aux multiples attaques médiatiques émanant de différentes sources ». Dans ce contexte, il a souligné l’importance de « s’adapter à la transformation numérique avec conscience et sérieux », à travers la production de « contenus intensifs et de qualité assurant une présence en continu sur l’espace numérique et les réseaux sociaux » pour faire face « aux risques et agendas destructeurs qu’ils véhiculent ». Il a évoqué, par ailleurs, la révolution opérée par l’intelligence artificielle qui a fait de la maîtrise des nouvelles techniques « une nécessité impérieuse », soulignant l’importance de s’orienter vers cette technique « résolument et de manière réfléchie ». Abordant la presse de proximité, il a estimé qu’elle est aujourd’hui « un impératif stratégique », du fait qu’elle fournit un contenu proche des préoccupations du citoyen, rappelant que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a insisté à maintes occasions, sur l’importance d’une « presse de proximité » et de la prise en charge des préoccupations du citoyen au niveau local de manière à renforcer la cohésion nationale à travers un message médiatique responsable et efficace. Il a souhaité voir les ateliers organisés dans le cadre de cette rencontre « asseoir les fondements à même de permettre au secteur d’augmenter le rythme de production de contenus médiatiques, dans le respect de la qualité à travers l’ensemble des médias disponibles, pour faire face aux campagnes systématiques qui utilisent la liberté d’expression comme prétexte ».
Le ministre de la Communication a plaidé tout récemment en faveur de l’édification d’un front médiatique unifié capable de défendre l’Algérie et son image face aux attaques multiformes dont elle fait l’objet. Il s’est dit convaincu que la famille médiatique nationale saura assumer pleinement sa responsabilité dans la défense du pays et de son image, en accord avec les principes de la Déclaration du 1er Novembre, et dans le strict respect de la déontologie professionnelle. Il avait insisté sur la nécessité de « préserver la crédibilité dont jouit la presse algérienne sur la scène internationale », car celle-ci, a-t-il affirmé, « n’a jamais dévié des positions de l’Etat algérien et a toujours défendu les causes justes ». Il a également cité les positions du président de la République qui a toujours exprimé toute son affection, son estime et son respect envers la famille médiatique. Le ministre a, par ailleurs, insisté sur l’importance de la formation spécialisée et continue pour améliorer les performances journalistiques et garantir une information fiable au public. Il a appelé les journalistes à faire preuve de rigueur dans la vérification des informations et à éviter les sources douteuses, notamment celles provenant des réseaux sociaux. A ce sujet, il a souligné la nécessité de combattre médiatiquement les sources suspectes, notamment sur les réseaux sociaux, qui sont des espaces où « nous devons être vigilants, car nous connaissons la provenance de certaines informations qui peuvent nuire à la sécurité de l’Etat et à la société ». Il a insisté, en outre, sur la nécessité de renforcer la communication institutionnelle, afin de contrer les contenus visant à porter atteinte à l’image de l’Algérie. Le ministre a estimé que le vide laissé par un chargé de communication sera inévitablement comblé par d’autres contenus médiatiques agissant contre l’institution et portant atteinte à son image. Il a ajouté qu’un manquement dans l’exercice de cette fonction peut entraîner une « désintégration de la communication » et la prolifération de rumeurs.






