L’intersyndicale a appelé, ce mercredi, à une nouvelle journée de grève et de mobilisation contre la réforme des retraites. Plusieurs secteurs sont touchés par des perturbations, notamment dans les transports.
Le ramassage des déchets est à l’arrêt dans plusieurs villes du pays, dont Paris. La commission mixte paritaire est réunie depuis 9 heures. Sept députés, sept sénateurs et leurs suppléants débattent, âprement. Les macronistes sont prêts à lâcher du lest à LR, sur les carrières longues. A Paris, les éboueurs et agents de propreté de la Ville de Paris ont annoncé reconduire la grève «au moins jusqu’au 20 mars. La grève des éboueurs reconduite jusqu’au 20 mars. Les éboueurs et agents de propreté de la ville de Paris, mobilisés contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, ont voté, mardi, la reconduction de la grève «au moins jusqu’au 20 mars», lors d’une assemblée générale sur le site d’incinération d’Ivry-sur-Seine, en région parisienne. «Nous avons voté la reconduction de la grève au moins jusqu’au 20 mars», a indiqué à la presse Julien Lejeune, agent de maîtrise assainissement à la Mairie de Paris et délégué CGT (confédération générale du travail), alors que quelque 6600 tonnes de déchets étaient recensées dans la capitale au 9e jour de mobilisation. Outre Ivry, deux autres incinérateurs sont aussi à l’arrêt, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), alors que le quatrième, situé à Romainville (Seine-Saint-Denis), est saturé. La CGT a également rappelé que les éboueurs et les conducteurs peuvent pour l’heure prétendre à la retraite à 57 ans sans bonification, un âge repoussé à 59 ans en cas d’adoption de la réforme. Des tonnes de déchets jonchent les rues de Paris depuis que les éboueurs ont commencé leur grève contre la réforme il y a plus d’une semaine. Les poubelles ne sont ainsi pas ramassées et s’accumulent sur les trottoirs de plusieurs arrondissements de la capitale, entravant la circulation des piétons et attirant rats et cafards. Les agents de la mairie assurent la collecte des déchets dans la moitié des 20 arrondissements parisiens, tandis que l’autre moitié est gérée par des prestataires privés. D’où des situations inégales entre les différents secteurs de la ville.