Recherche & économie verte: Le CRTSE lance la première entreprise de traitement des déchets liquides industriels

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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a inauguré mercredi à Alger une entreprise spécialisée dans le traitement des déchets industriels liquides, implantée au Centre de recherche en technologie des semi-conducteurs pour l’énergétique (CRTSE) d’El Harrach.

Lors de cette visite d’inspection, M. Baddari a présenté cette entreprise comme la première du genre au sein des centres de recherche nationaux. Agréée par le ministère de l’Environnement et de la Qualité de la vie, elle enregistre déjà un chiffre d’affaires de 6 millions de dinars. Selon le ministre, cette structure assure le traitement et le recyclage des effluents industriels dangereux, non admissibles dans les réseaux d’assainissement, contribuant ainsi à la valorisation des résultats de la recherche scientifique au service de l’économie nationale. Le ministre a ensuite visité le laboratoire de caractérisation des matériaux par microsonde électronique (EPMA). Il a souligné que cet équipement, le seul en Afrique, a permis aux chercheurs d’analyser plusieurs terres rares en Algérie. La visite s’est poursuivie au laboratoire laser, avant une halte à une exposition de produits et prototypes développés au CRTSE. Plusieurs de ces projets ont été lancés sous forme de start-up par des porteurs incubés au centre, en plus de la présentation des principaux projets stratégiques en cours. À la fin de sa visite, M. Baddari a affirmé que le CRTSE « contribue à la valorisation des résultats de la recherche scientifique à travers la création d’entreprises économiques », conformément à la nouvelle orientation du secteur visant à soutenir l’économie nationale. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du programme du Gouvernement et des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Le ministre a rappelé qu’en 2025, le CRTSE a créé six entreprises issues de la recherche scientifique, générant un chiffre d’affaires global de 120 millions de dinars, ainsi que six start-up, témoignant de l’impact croissant de la recherche scientifique sur l’économie nationale et la création d’emplois.

Malik C

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