Devant la hausse des émissions mondiales de CO2, en 2017, l’Algérie réitère son plein engagement pour lutter contre les changements climatiques en procédant à la réduction des émissions de gaz.
La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatma Zohra Zerouati, a réaffirmé l’engagement de l’Algérie à réduire ses émissions de gaz qui causent le réchauffement climatique, de 7 % à l’horizon 2030 et ce, en vertu de l’Accord de Paris sur le climat adopté en 2015. Ce dernier vise à maintenir «la hausse de la température moyenne de la Terre en dessous de 2 degrés Celsius». La ministre qui prend part aux travaux de la réunion de Haut niveau des ministres africains de l’Environnement sur les changements climatiques, dans le cadre du sommet international sur les changements climatiques (COP23) qu’abrite la ville de Bonn, du 7 au 21 novembre en cours, rappelle que le taux de 7% pourrait atteindre les «22% si l’Algérie obtient l’aide financière et technologique nécessaire». Un soutien reçu, d’une part, estime la ministre, des pays en voie de développement à la faveur du transfert technologique. Dans ce même ordre d’idées, la ministre appellera les pays signataires à respecter leurs engagements relatifs à la réduction des émissions de gaz. Rappelons que pour réaliser cet objectif, l’Algérie a pris ses dispositions. Il a été procédé en ce sens, à la lutte contre les feux de forêts en collaboration entre l’Office algérien de météorologie et la Direction générale des forêts avec le Centre méditerranéen sur les changements climatiques (CMCC). L’élaboration d’une carte nationale de vulnérabilité au changement climatique dont est chargé le ministère des Ressources en eau et de l’Environnement, fait également partie du programme. Parallèlement à cette carte, il est envisagé la création d’une banque de données sur le changement climatique en Algérie en collaboration avec les universités. Aussi le pays avait aussi élaboré une plan national de lutte contre les changements climatiques, d’ailleurs présenté lors de la 20e édition de la conférence des parties (COP), qui s’est tenue en 2014, à Lima, au Pérou. L’Algérie avait auparavant réitéré cet engagement lors de la 6e réunion du Comité de pilotage du projet «Climasouth», qui s’était tenue les 29 et 30 mars dernier, à Amman Jordanie. Pour ce qui est de sa participation aux travaux de la COP23, la ministre a rencontré le président de l’instance gouvernementale internationale chargée du changement climatique, annonce un communiqué du ministère. La rencontre s’est articulée autour du financement de l’instance et les modalités pour impliquer les chercheurs dans l’opération d’évaluation. La ministre tiendra par la même occasion des réunions bilatérales avec ses homologues (Chefs de délégations des pays participants) dans le cadre du renforcement de la coopération entre l’Algérie et ses partenaires étrangers, informe la même source.
