Rassemblement d’Algériens à Paris :  La mobilisation ne faiblit pas

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Aurelien Morissard / IP3 - Protesters hold algerian flags, during a demonstration against the Algerian President Abdelaziz Bouteflika's decision to stand for a fifth term in office, in Paris on March 3rd, 2019. (MaxPPP TagID: maxnewsfrfour202847.jpg) [Photo via MaxPPP]

 Des membres de la communauté algérienne en  France ont organisé hier  à Paris leur huitième rassemblement  revendiquant le départ de tous les responsables politiques et l’engagement  d’une transition telle que souhaitée par le peuple algérien.

Ils étaient des centaines de femmes et d’hommes, parfois accompagnés de  leurs enfants, qui brandissaient des drapeaux de toutes les dimensions et  exprimaient leur rejet de la désignation du chef de l’Etat, Abdelkader  Bensalah, et du gouvernement en place. Ils demandent, avec insistance, la mise en place d’une transition qui  répond aux aspirations des Algériens, révoltés depuis le 22 février  dernier, et qui permet d’organiser la prochaine élection présidentielle  après une révision profonde de la Constitution. « Système FLN-RND non recyclable », « Pour le bien de tous, partez  maintenant », « Le peuple exige un changement radical du système et non un  changement dans le système », « Libérez l’Algérie », « Article 2019 : Dégage »,  pouvait-on lire dans des pancartes levées par des manifestants dans une  ambiance de fête où « La Casa d’el-Mouradia » et « Babor ellouh » (Bateau de  bois) étaient chantés en chœur. La nouveauté du rassemblement est l’organisation de plusieurs tribunes  d’expressions dans lesquelles les manifestants participaient où chacun  venait exposer sa vision de la transition et faire des propositions. Ces lieux de rencontre et d’échange ont offert aux participants  l’opportunité de souligner la nécessité d’organiser le mouvement populaire  « Hirak » et dégager des représentants de la communauté algérienne résidant à  Paris et ses environs. Ces représentants, ont-ils expliqué, auront toute la légitimité de  participer à la période de transition pour que les membres de la communauté  vivant à l’étranger « ne soient plus oubliés » des politiques du pays.

M.M / Ag