Règlementation de change: Le gouvernement en passe de remédier aux lacunes relevées

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Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a indiqué, hier  qu’un travail avait été engagé pour remédier aux lacunes relevées dans la réglementation de change. «Nous sommes en passe de remédier aux lacunes relevées dans la réglementation de change», a affirmé Benabderrahmane qui répondait aux interrogations des ambassadeurs lors de la Conférence des chefs des missions diplomatiques et consulaires algériennes, organisée au Palais des nations au Club des Pins (Alger).

«Le directeur général du change au niveau de la Banque d’Algérie sera présent ce mercredi, au dernier jour des travaux de la conférence, et vous aurez l’occasion d’aborder avec lui les aspects techniques et pratiques des différentes mesures en place et celles qui seront prises pour faciliter les opérations d’exportation et d’importation», a-t-il ajouté. Concernant l’approche relative aux investissements en Algérie, le Premier ministre a souligné qu’elle reposait sur le principe «gagnant-gagnant», rappelant que la loi sur l’investissement sera prochainement présentée au Parlement pour adoption. «Désormais, l’Algérie ne supportera plus les grands transferts de bénéfices de certaines sociétés installées en Algérie, qui ont investi entre 50 et 60 millions de dollars, alors qu’elles effectuent des transferts de plus de 200, voire 250 millions de dollars par an», a indiqué Benabderrahmane. Dans ce contexte, le Premier ministre a souligné «la nécessité de définir une approche qui fera de l’Algérie un marché qui puisse permettre aux grandes sociétés d’accéder à de nouveaux marchés, notamment dans le cadre des accords de partenariat signés avec des pays européens, africains et arabes». Pour trouver une solution aux problèmes soulevés par les ambassadeurs concernant les obstacles liés à la communication avec les différents organismes officiels du pays,  Benabderrahmane a fait savoir qu’un «mécanisme sera mis en place au niveau du Premier ministère pour faciliter le contact entre les ambassadeurs et les administrations officielles dans le pays.

Pour un nouveau stade décisionnel pour l’octroi de visa pour l’Algérie Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a également  plaidé, hier  à Alger, en faveur d’un nouveau stade décisionnel à même de permettre aux investisseurs étrangers et touristes d’obtenir plus facilement un visa pour l’Algérie. «Il faut qu’on passe à un autre stade décisionnel qui permettra aux investisseurs étrangers et aux touristes d’accéder aux visas algériens en toute facilité en prenant en compte les préoccupations et les implications», a déclaré le Premier ministre, en réponse à une question de l’ambassadeur d’Algérie à Moscou, Smaïl Benamara, lors de la deuxième journée de la Conférence des chefs des missions diplomatiques et consulaires, qui se tient sous le thème : «La diplomatie algérienne et les défis internationaux de l’Algérie nouvelle». «Nous avons constaté des lourdeurs dans l’octroi des visas pour les investisseurs étrangers et les contingents de touristes qui veulent venir en Algérie», a-t-il déploré. Soulignant qu’il s’agit d’une préoccupation légitime, le Premier ministre a notamment fait état d’investisseurs étrangers qui se sont plaints du fait que le visa algérien est «le plus difficile à obtenir». A cet égard, le chef de l’exécutif a insisté sur la nécessité de délivrer les visas d’une façon  «instantanée». Benabderrahmane est, en outre, revenu sur le rapatriement des dépouilles d’Algériens à partir de l’étranger, relevant qu’il y aura «une approche globale dans tous les pays dans lesquels se trouve la communauté nationale à l’étranger». «Nous allons prendre des mesures dans les deux prochains mois après consultation du président de la République Abdelmadjid Tebboune», a-t-il précisé.

Syntyhese A. Oumniguen / Ag.