Protection de la sécurité nationale: Abdelaziz Medjahed appelle les forces intérieures à faire faire bloc

0
512

Le directeur général de l’Institut national d’études de stratégie globale (INESG), Abdelaziz Medjahed, a appelé, hier, les forces intérieures et les élites algériennes à unir leurs efforts pour protéger la sécurité nationale.

Invité du forum de la Chaîne I de la Radio algérienne, M. Medjahed, qui évoquait les moyens de préserver la sécurité nationale des menaces extérieures, notamment avec les défis sécuritaires aux frontières, a souligné «la nécessité pour les élites d’unifier leurs visions afin de préserver la souveraineté nationale et dissuader nos ennemis». Partout dans le monde, lorsqu’il y a une menace extérieure, «toutes les forces intérieures, au pouvoir et dans l’opposition, font bloc car il y va de la sécurité nationale». C’est la raison pour laquelle dans tous les pays du monde «les affaires étrangères et la défense nationale relèvent des prérogatives du président de la République, car étant élu par le peuple», a affirmé le directeur général de l’INESG. Face à de tels défis, l’arme médiatique revêt une importante capitale en tant que «moyen essentiel de défense permettant d’immuniser les citoyens», a estimé M. Medjahed, insistant sur l’impératif de «ne pas laisser le champ libre à l’invasion idéologique, qui est l’une des plus dangereuses formes d’occupation de notre ère». Plus explicite, il dira que cette «immunisation passe par l’ancrage de la culture de la citoyenneté». Pourtant, il ne s’agit pas seulement de menaces sécuritaires, en ce sens que les nouveaux défis transcontinentaux «ont prouvé qu’ils sont tout autant graves, comme c’est le cas du coronavirus qui témoigne de l’échec des alliances, et qui a mis à genoux les plus grandes puissances, où sont enregistrés des milliers de victimes et de contaminés», a-t-il souligné. Et afin de surmonter cette crise, avec un minimum possible de dégâts, il faudrait justement «conjuguer les efforts de tous les secteurs : santé, information, solidarité etc.», a mis en avant M. Medjahed, qui rappelle la seule solution préconisée à présent par les experts, à savoir le respect des gestes barrières pour éviter toute propagation du virus. Comparée à d’autres pays, l’Algérie enregistre «moins de dégâts, d’autant plus que 13 wilayas n’ont recensé aucun cas positif», d’où l’impératif de chercher a fortiori les véritables causes à l’origine de cette situation.

Moussa O./ Ag.