Les prix des produits suffisamment disponibles comme l’oignon ou la pastèque sont restés relativement stables, contrairement à ceux des produits comme les haricots verts, la courgette, la tomate ou la salade qui n’ont pas échappé à cette hausse faute d’offres suffisante, tributaire d’une production irrégulière.
Les perturbations qu’ont subies, ces derniers jours, les prix des fruits et des légumes, étaient prévisibles, depuis deux mois, selon le président de l’Union géné- rale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), El Hadj Tahar Boulenouar. En effet, nous nous sommes attendus, poursuit le président de l’UGCAA, à cette hausse que nous avons prévu pour la fin août, début septembre, une période qui coïncide, cette année, avec l’Aïd El Adha, une fête qui connaît, souvent, une hausse de la demande. L’autre facteur qui a joué un rôle dans la hausse des prix, selon El Hadj Tahar Boulenouar, est la canicule accompagnée des grands feux de forêt qui ont abîmé beaucoup de produits maraî- chers, très fragiles, à titre d’exemple, la production de la salade a subi une perte de l’ordre de 30 % La pression qu’a enregistrée la demande sur les fruits et légumes durant la haute saison était exercée aussi par la consommation des restaurants de la côte, des mariages et des départs des hadjis, une hausse qui a atteint 20%, selon le président de l’UGCAA. Exception faite pour les produits subventionnés ou ceux dont les prix sont plafonnés, la règle de l’offre et la demande a fonctionné, le plus normalement du monde, durant cette période. La perturbation de l’approvisionnement des marchés de gros, faute d’une production régulière, a affecté sensiblement les prix et constitue un facteur chronique dans cette perturbation, poursuit Tahar Boulenouar. Les prix dépendent du volume de production, actuellement toutes les régions qui alimentent le pays, à l’image de Oued Souf, Biskra, Mitidja, Skikda, Sétif et El Tarf, connaissent une nette diminution dans leur production ce qui se répercute automatiquement sur les prix.