Prix d’Alger de récitation du Coran: Attachement de la Nation à son authenticité et à sa religion

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Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmahdi, a affirmé, jeudi à Alger, que le Prix international d’Alger de récitation du Coran constituait «une véritable concrétisation» de l’attachement de la Nation algérienne et islamique à son authenticité et à sa religion ce qui représente, un indice de l’attachement des futures générations au Saint Coran.

Supervisant la 17e édition du Prix international d’Alger de récitation du Coran qui se déroule à Dar El Imam à El Mohammadia (Alger) avec la participation de 48 pays représentant de pays arabo-musulmans, M. Belmahdi a indiqué que «ce prix est une véritable concrétisation de l’attachement de la Nation algérienne et musulmane à son authenticité et à notre religion, mais représente également l’attachement des futures générations au Livre Sacré». S’agissant du nombre des pays participant à cette édition, le ministre a fait état de «48 pays après la validation de la participation de nouveaux pays directement après l’ouverture du concours. Il s’agit des Emirats arabes unis (EAU) et de l’Indonésie», ajoutant que ce chiffes est appelé à augmenter, la participation étant encore ouverte. Le premier responsable du secteur a affirmé que cet évènement intervenait, aussi pour «valoriser et activer le rôle de la diplomatie algérienne conformément aux orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune». Il a indiqué que «le contexte historique de cette compétition spirituelle internationale coïncidant avec la commémoration de la Journée du chahid, revêt une autre symbolique, celle de l’attachement au pays et à la religion», ajoutant que «l’Algérie veille à préserver la mémoire de ceux qui ont voué leurs vies à l’indépendance de l’Algérie, en demeurant attaché au Coran». M. Belmahdi s’est félicité de la grande place vouée au Coran en Algérie et du succès du projet de la Miqraa électronique reliant des étudiants et des récitants de plus de 50 pays, arguant que le niveau de récitation et de psalmodie des adhérents à cette plateforme virtuelle se veut une preuve du succès de ce projet d’investissement dans les jeunes générations, en plus de redorer l’image de l’Algérie à l’international.

Dans cette même perspective, «l’Algérie s’oriente, à la faveur du programme d’action du Gouvernement, vers le développement des structures d’enseignement coranique, et veille à établir une méthodologie d’apprentissage et à recouvrer la place qui lui sied à l’échelle internationale». Le ministre a ajouté que l’institut de Aïn Beïda (Laghouat) inauguré l’année dernière accueillera bientôt un groupe d’étudiants africains qui bénéficieront d’une formation globale dans les sciences du Coran, au moment où plus de 400 étudiants de différentes nationalités africaines sont formés au niveau des différentes zaouias et écoles coraniques réparties, à travers l’ensemble du territoire national». Le ministre a mis en avant «l’importance du rôle des instances de récitation en Algérie pour mieux aider, encadrer et former les étudiants algériens avant de se présenter aux concours de récitation du saint Coran au niveau international où des étudiants des deux sexes ont souvent remporté les premières places». Il a également relevé que «les chouyoukh algériens connaissant parfaitement le Saint Coran sont trop demandés par plusieurs autres pays pour qu’ils participent aux jurys des concours internationaux de récitation du Saint Coran au regard de leur haut niveau dans ce domaine». Concernant le dossier de la Omra (pèlerinage), M. Belmahdi en marge de l’ouverture de cette manifestation, que «dès la réunion des conditions adéquates à cet égard au vu de la situation sanitaire due à la Covid-19, des décisions importantes seront annoncées à ce sujet», ajoutant que «l’Office national du Hadj et de la Omra et les agences de voyage sont disposés pour toute décision dans ce sens qui sera soulevée et examinée par le gouvernement». Le Prix international d’Alger de récitation du Coran est ouvert cette année aux récitants du Coran âgés de moins de 25 ans n’ayant pas remporté l’un des trois premiers prix lors des précédentes éditions, et ce, en présence des ministres de certains secteurs et de plusieurs responsables de différentes instances.

M. T.