Prix à l’importation des produits alimentaires et du ciment, la baisse se poursuit

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Les prix moyens à l’importation des produits alimentaires et du ciment importés par l’Algérie durant, les huit premiers mois de l’année en cours, ont poursuivi leur baisse. La catégorie des matières premières destinées à l’industrie agroalimentaire, avait connu, durant les sept premiers mois de la même année, une baisse de  plus de 30% des prix. Ces derniers avaient atteint les « 322 dollars/tonne (usd/t) pour le blé dur, 192 usd/t pour le blé tendre (-25%) et 183 usd/t pour le maïs (-10,3%) ».  Selon un bilan du ministère du Commerce, les prix moyens à l’importation des matières premières destinées à l’industrie agro-alimentaire ont continué dans leur recul marquant de fait des baisses allant  entre 5 et 10%.

S’agissant du prix d’achat des poudres de lait, ce dernier s’est établi à 2.120 usd/t. Durant les sept premiers mois de l’année en cours, le prix d’achat de cette denrée s’était établi à 2.319 usd/t (-21,34%), alors que durant les 8 premiers mois de 2015 ce même produit avait enregistré une baisse de 45%. La catégorie pâtes alimentaires a également enregistré une baisse des prix. En suivra les cafés non torréfiés et le riz.  Sans omettre le ciment, notons que le produit est soumis au régime des licences d’importation ainsi que le rond à béton. Depuis l’instauration de cette mesure les prix moyens à l’importation par l’Algérie en ciment ont baissé de près de « 12% sur les 8 premiers mois 2016 par rapport à la même période de 2015 ». Durant cette année précisément la facture d’importation des matériaux de construction s’était chiffrée à « 2,54 milliards usd ».

Rappelons également que le contingent pour ce produit a été fixé à « 2,75 millions de tonnes sur l’année 2016 alors qu’il avait été fixé initialement à 1,5 million de tonnes ».  Il est à noter que cette baisse globale n’a pas seulement marqué les six ou quatre premiers mois de l’année. Elle dure depuis 2015 et touche même à la fin 2014. Durant les dix premiers de l’année 2015,  les prix moyens des produits alimentaires importés avaient connu de fortes baisses notamment dans le cas des « poudres de lait (-43,5%), suivis des sucres roux et blanc (-18,7%), des viandes (-17,57%), des différentes huiles (entre -2% et -21%) ». Quelques mois plus tard, à savoir durant les sept premiers mois de 2016, la baisse était encore omniprésente. Cependant rien d’alarmant. L’on informe que cette diminution est plutôt positive car permettant de faire baisser la facture des importations alimentaires du pays. Rappelons toutefois qu’en dépit de ces baisses il a été constaté des hausses assez fulgurantes, durant les 7 premiers mois. Citons la catégorie des produits d’épicerie comme les cafés torréfiés, dont les prix ont augmenté de  50,01%, le lait infantile  de 4,5% et le thé de 2,5%. Pour les légumes secs, des hausses ont été enregistrées excepté pour les haricots secs et les pois secs. Les prix des deux produits avaient baissé respectivement de 34% et 28,63%.

Cinq pays demeurent les principaux partenaires de l’Algérie

Pour ce qui est des pays fournisseurs, l’Algérie a renoué avec pratiquement les mêmes Etats, notamment en poudre de lait. Ils sont au total, 19 dont les 5 premiers sont la Nouvelle-Zélande qui s’est accaparée presque la moitié des importations, suivie de la France (18%), la Belgique, la Pologne et l’Uruguay. Les échanges ont été effectués toutefois avec les sociétés privées de ces pays.