Les violations des droits de l’Homme perpétrées par l’occupation sioniste à l’encontre du peuple palestinien ne cessent de s’aggraver, suscitant indignation et condamnation à travers le monde. Les conditions inhumaines des détenus palestiniens, le siège étouffant imposé à Ghaza, ainsi que la profanation continue de la mosquée Al-Aqsa témoignent d’une escalade alarmante des agressions.
Des conditions de détention inhumaines
La Commission des affaires des prisonniers et des ex-prisonniers palestiniens a tiré la sonnette d’alarme sur la situation critique des détenus incarcérés dans la prison de Megiddo. Dans un communiqué repris par l’agence palestinienne Wafa, elle dénonce des conditions de détention assimilables à des actes de torture : privation de nourriture et de soins médicaux, absence de produits d’hygiène, et un temps de sortie extrêmement limité. L’avocate de la Commission a notamment alerté sur le cas du détenu Nasim Hassani Hamad, âgé de 26 ans et arrêté en décembre 2023. Souffrant de graves problèmes de santé, dont une perte de poids alarmante de 24 kilogrammes, il se voit refuser tout traitement médical. « Il risque de mourir à tout moment », s’indigne la juriste, soulignant que de nombreux détenus subissent le même sort. Un constat partagé par Alice Jill Edwards, Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la torture, qui a présenté un rapport accablant lors de la 58e session du Conseil des droits de l’Homme à Genève. Elle y affirme que les autorités d’occupation ont soumis les prisonniers palestiniens à des traitements « inhumains et dégradants », notamment depuis le 7 octobre 2023.
Ghaza : un cessez-le-feu bafoué
Malgré l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier dernier, l’armée sioniste continue ses agressions contre la population de Ghaza. 137 Palestiniens ont été tués depuis cette date, selon Salama Maarouf, chef du bureau des médias dans l’enclave assiégée. L’occupation multiplie les exactions : bombardements meurtriers, restriction de l’aide humanitaire et asphyxie économique. L’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a dénoncé l’utilisation de l’aide humanitaire comme « instrument de guerre », après la coupure de l’électricité et l’interdiction d’entrée des biens essentiels à Ghaza. « Cette politique de punition collective doit être immédiatement stoppée », a martelé l’organisation.
Al-Aqsa : la profanation continue
L’escalade ne s’arrête pas à Ghaza. Dans la ville occupée d’El-Qods, des colons sionistes ont une nouvelle fois pris d’assaut l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa, sous la protection des forces d’occupation. Selon l’agence Wafa, ces incursions sont accompagnées de rituels talmudiques, visant à imposer une nouvelle réalité religieuse et culturelle sur ce site sacré de l’islam. Ces violations répétées font partie d’un processus de judaïsation visant à effacer l’identité palestinienne de la ville sainte. La tension ne cesse de croître, alors que les autorités d’occupation continuent de renforcer leur emprise sur les lieux saints musulmans et chrétiens.
L’ONU impuissante face à l’agression sioniste
Face à ces multiples violations, l’ONU peine à imposer une réponse forte. Le secrétaire général Antonio Guterres a récemment admis que l’organisation souffrait d’un manque de moyens et d’efficacité, appelant à une réforme en profondeur. « Les Nations unies n’ont jamais été aussi nécessaires », a-t-il déclaré, tout en soulignant l’inaction de la communauté internationale face aux crimes commis contre le peuple palestinien. Alors que l’occupation sioniste poursuit son entreprise de répression et de colonisation, la communauté internationale est à la croisée des chemins : continuer à détourner le regard ou exiger enfin des comptes aux responsables de ces violations massives des droits humains.
Synthèse R.B/Ag






