Prise en charge de la tuberculose: Un nouveau guide conforme aux  orientations de l’OMS

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 Un nouveau guide a été mis en place pour la  prise en charge de la tuberculose conformément aux orientations de  l’Organisation mondiale de la santé (OMS), lesquelles reposent  essentiellement sur le dépistage précoce du bacille de Koch aux fins de son  traitement, a révélé le Chargé du programme national de lutte contre la  tuberculose au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme  hospitalière, Dr Sofiane Ali Halassa. 

L’OMS a émis de nouvelles recommandations en vue de lutter contre la  tuberculose, en vue de concrétiser les objectifs du développement durable  (ODD), tracés par l’Organisation des nations unies (ONU), pour la période  2016-2036 , pour éradiquer cette pathologie, ce à quoi l’Algérie œuvre, à  travers la mise en place d’un  » nouveau manuel qui cadre avec ces  objectifs », a indiqué, le même responsable, à la veille de la  célébration de la Journée internationale de lutte contre la tuberculose (24  mars). Ces nouvelles recommandations ont pour objectifs, poursuit Dr. Ali  Halassa, le dépistage précoce de la tuberculose dans le milieu où se trouve  le cas confirmé, ainsi que son traitement précoce avant même l’apparition  de la pathologie, contrairement à ce qui se faisait durant les années  écoulées, à savoir « le dépistage de la bacille de Koch latent sans le  traiter ». Abordant la situation épidémiologique dans la société, le même responsable  a fait état de l’enregistrement, en 2018, de plus de 23.000 cas de  tuberculose dans ses deux formes, contagieuse (7032 cas) et  extra-pulmonaire avec 16 025 cas, une situation qui démontre, précise le  spécialiste, « une prolifération de la forme non-contagieuse et le recul de  la forme contagieuse qui est la plus dangereuse « .  Il a, à cette occasion, fait savoir que le Programme national de lutte  contre la tuberculose  » met la forme extra pulmonaire au rang des  priorités, en termes de dépistage précoce et de traitement, même si cette  forme ne constitue pas un danger pour la santé publique, d’autant plus que  les résultats du traitement obtenus à ce jour, « restent en deçà des  objectifs escomptés « .

Yasmine Derbal