Présidentielle: Promesses des candidats

0
984

Tebboune : S’engage à réaliser un développement harmonieux Le candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune a promis, lors d’un meeting à Oran, de revoir les salaires de la classe ouvrière en vue de «mettre fin à leur misère et de garantir la dignité» de toutes les catégories du peuple, s’engageant, à ce propos, à exonérer «les personnes à faibles revenus des impôts». Détaillant le contenu de son programme économique, Tebboune a indiqué qu’il œuvrerait au «développement du secteur de l’industrie et au relèvement du taux d’intégration de la production nationale en matière d’investissements étrangers», afin de contribuer à «la réduction du taux de chômage». Dans un 2e meeting à Sidi Bel-Abbès, Tebboune s’est engagé à réaliser un développement harmonieux de toutes les régions du pays et veiller à une répartition «juste» des richesse du pays.

Le candidat Ali Benflis a appelé depuis El Bayadh à «la mobilisation» en vue d’assurer une présidentielle régulière et décisive pour l’avenir de l’Algérie. Soulignant que la «crise que traverse l’Algérie est liée à la légitimité», Benflis : œuvrer à l’amélioration du pouvoir d’achat du citoyen  Benflis a appelé «l’ensemble des Algériens à la mobilisation pour une élection présidentielle régulière et transparente dans l’objectif d’assurer la citoyenneté et la souveraineté».

Le président du parti Talaie El Hourriyet a réitéré, par ailleurs, son engagement d’examiner, s’il était élu président de la République, les dossiers relatifs à l’amélioration du pouvoir d’achat et des subventions en concertation avec les différents partenaires, refusant, cependant, de donner des promesses «irréalistes» aux Algériens. Concernant le découpage administratif, Benflis a souligné que ce dossier «sera étudié conformément à la culture de l’Etat, en faisant recours aux experts et spécialistes en la matière afin d’éviter toute disparité».

Bengrina : Défendre le droit à la liberté et la démocratie Abdelkader Bengrina, président du Mouvement El Bina, a insisté au cours d’un meeting à M’sila sur la nécessité que le scrutin présidentiel soit entouré de «toutes les garanties de régularité, de transparence et ne soit entaché par aucune forme de fraude». Il a cité parmi les conditions de réussite de la prochaine consultation électorale «l’amélioration du pouvoir d’achat et que l’Autorité nationale indépendante des élections joue pleinement son rôle de contrôle». Tout en exprimant son rejet total de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de l’Algérie, Bengrina a affirmé dans le même temps : «Nous revendiquons notre droit à la liberté et la démocratie et que le peuple décide de son destin sans aucune tutelle».    Au cours d’un 2e meeting à Barika (Batna), Bengrina a soutenu que les marches populaires qui ont commencé le 22 février portaient des revendications politiques nationales sur lesquelles le peuple et l’armée étaient d’accord», ajoutant que «celui qui veut les diviser n’a pas de place en Algérie».

Mihoubi : Lutter contre toutes les formes de violence que subissent les femmes Le candidat Azzedine Mihoubi s’est engagé, pour sa part, s’il était élu à la magistrature suprême, à ce que des lois «rigoureuses» soient promulguées pour lutter contre toutes les formes de violence que subissent les femmes.

Dans un meeting animé à Oran, le secrétaire par intérim du Rassemblement national démocratique (RND) a souligné, à l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la violence à l’égard de la femme, que «toutes les formes de violence dont la femme est victime sont rejetées et inacceptables dans notre société musulmane». Il a promis, dans ce cadre, d’augmenter de «200%» l’allocation versée aux femmes au foyer eu égard au rôle qu’elles assument dans l’éducation des enfants, ainsi que l’allocation perçue par les personnes aux besoins spécifiques.

Belaïd :  S’engage  à la réhabilitation de ses compétences Le candidat du Front El Moustakbel à la présidentielle du 12 décembre prochain, Abdelaziz Belaïd, s’est engagé, lundi depuis Boumerdès, à unifier, en cas de victoire au scrutin, les efforts des Algériens à l’intérieur comme à l’extérieur «au service du peuple et du pays». Affirmant que «l’Algérie a besoin de tous ses enfants tant ceux de l’intérieur que ceux établis à l’étranger», le candidat à la magistrature suprême a appelé, lors d’un meeting populaire à la salle des conférences du Centre islamique de Boumerdès, à «la contribution de tout un chacun à la réussite du prochain scrutin, et partant à sortir de le pays de la crise qu’il traverse». Il a ajouté que son programme électoral «accorde un intérêt particulier à l’individu algérien, que ce soit à l’intérieur ou à l’étranger  et ce, à travers la réhabilitation de ses compétences et l’ouverture de la voie devant lui pour le travail et la créativité». Il a souligné, dans ce sens, que son programme avait été pensé «en focalisant sur la morale et l’élément humain en tant que véritable capital de toute nation ou pays, que force et partenaire essentiel dans l’édification des sociétés et la création de richesse». Belaïd s’est engagé, à cette occasion, à mettre en place, s’il était élu, «un contrat avec le peuple», en vue de son association à toutes les questions et décisions relatives à son devenir à travers un référendum national, car il (le peuple) est, a-t-il dit, «le socle du pouvoir».