Présidentielle du 7 septembre: Début de l’opération de traitement des dossiers de candidature

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 Plusieurs prétendants à la candidature à la Présidentielle du 7 septembre prochain ont déposé, jeudi dernier, leurs dossiers de déclaration de candidature au niveau du siège de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), laquelle a commencé immédiatement l’opération de traitement des dossiers déposés au niveau de son siège au Palais des nations (Alger).

Munis de leurs formulaires de souscription des signatures individuelles, les prétendants à la candidature ont défilé toute la journée au siège de l’ANIE, où ils ont été accueillis par le président de l’instance, Mohamed Charfi, avant de déposer leurs dossiers de déclaration de candidature à la Présidentielle du 7 septembre. Les plus en vue qui ont déposé leur candidature sont le président de la République Abdelmadjid Tebboune, le président du MSP Abdelaali Hassani Cherif, le Premier secrétaire du FFS Youcef Aouchiche, le secrétaire général de l’ANR Belkacem Sahli, ainsi que les deux prétendantes Zoubida Assoul et Saida Neghza. L’Autorité nationale indépendante des élections avait rappelé que «la déclaration de candidature à la Présidence de la République résulte du dépôt d’une demande d’enregistrement auprès du président de l’ANIE par le candidat lui-même contre remise d’un récépissé», et ce, «conformément aux dispositions de l’article 87 de la Constitution et des articles 249, 250, 251 et 253 de l’ordonnance 21-01 du 10 mars 2021 portant loi organique relative au régime électoral». «La déclaration de candidature doit comporter les nom, prénom, émargement, profession et adresse de l’intéressé, accompagnée d’un dossier comportant les pièces contenues dans les articles susmentionnés», a précisé l’ANIE. Conformément à la loi organique relative au régime électoral, le candidat doit présenter soit une liste comportant, au moins, six cent (600) signatures individuelles de membres élus d’Assemblées populaires communales, de wilayas ou parlementaires et réparties, au moins, à travers vingt-neuf (29) wilayas, soit une liste comportant cinquante mille (50.000) signatures individuelles, au moins, d’électeurs inscrits sur une liste électorale.Ces signatures doivent être recueillies à travers, au moins, vingt-neuf (29) wilayas. Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à mille deux cents (1.200). L’Autorité indépendante statue sur la validité des candidatures à la Présidence de la République par décision dûment motivée, dans un délai, maximum, de sept (7) jours, à compter de la date de dépôt de la déclaration de candidature. L’ANIE transmet à la Cour constitutionnelle ses décisions relatives aux candidatures accompagnées des dossiers des candidats dans un délai n’excédant pas les vingt-quatre (24) heures, à compter de la date de l’annonce de ses décisions. La décision de l’Autorité indépendante est immédiatement notifiée à l’intéressé.

Une fois leurs dossiers de candidature validés, les candidats commencent à présenter leurs programmes électoraux au cours de la campagne électorale, qui est déclarée ouverte vingt-trois (23) jours avant la date du scrutin et s’achève trois (3) jours avant la date du scrutin.

En cas de rejet, il peut introduire un recours auprès de la Cour constitutionnelle dans un délai, maximum, de quarante-huit (48) heures qui suivent l’heure de la notification.La Cour constitutionnelle valide, par décision, la liste définitive des candidats à l’élection du président de la République, y compris les recours, dans un délai, maximum, de 7 jours, à partir de la date de transmission de la dernière décision de l’Autorité indépendante.  Le retrait du candidat n’est ni accepté ni pris en compte après la validation des candidatures par la Cour constitutionnelle, sauf en cas d’empêchement grave légalement constaté par la Cour constitutionnelle ou en cas de décès de l’intéressé. Un nouveau délai est ouvert pour le dépôt d’une nouvelle candidature. Ce délai ne peut excéder le mois précédant la date du scrutin, selon la loi organique. Une fois leurs dossiers de candidature validés, les candidats commencent à présenter leurs programmes électoraux au cours de la campagne électorale, qui est déclarée ouverte vingt-trois (23) jours avant la date du scrutin et s’achève trois (3) jours avant la date du scrutin. Pour rappel, les partis de la coalition ont expliqué que leur soutien à la candidature du Président Abdelmadjid Tebboune pour un deuxième mandat était motivé par «la nécessaire poursuite de son programme et des réformes qu’il a initiées, la préservation du caractère social de l’Etat et le renforcement de la protection sociale», rappelant, dans ce contexte, «les réalisations de l’Algérie sur le plan diplomatique, sous la conduite du président de la République, et ses positions honorables dans les fora internationaux en faveur des cause justes, les causes palestinienne et sahraouie en tête».

La Cour constitutionnelle valide, par décision, la liste définitive des candidats à l’élection du président de la République, y compris les recours, dans un délai, maximum, de 7 jours, à partir de la date de transmission de la dernière décision de l’Autorité indépendante.

Dans leurs allocutions respectives, le Secrétaire général du parti du FLN, Abdelkrim Benmbarek, le Secrétaire général du RND, Mustapha Yahi, et le président du Front El Moustakbal, Fateh Boutbig, ont réaffirmé leur soutien au président de la République pour «le parachèvement de ses réformes ayant permis d’opérer un saut qualitatif dans plusieurs domaines, en dépit d’une conjoncture régionale et internationale particulière durant son premier mandat, marquée notamment par la pandémie de Covid-19». Ils ont également salué les efforts de l’Armée nationale populaire (ANP) et de tous les corps de sécurité dans la protection de la sécurité et de la stabilité du pays. Pour sa part, le Mouvement El-Islah a réaffirmé son soutien à la candidature du président de la République à la Présidentielle du 7 septembre prochain, s’engageant à «mobiliser le soutien populaire nécessaire en faveur de sa candidature car il représente le bon choix pour réaliser les aspirations des Algériens dans le cadre d’un véritable projet de renaissance dans tous les domaines». Le Mouvement a appelé les citoyens à participer massivement à la prochaine échéance présidentielle pour «renforcer la place de l’Algérie et unifier les rangs face aux plans hostiles et aux complots étrangers ourdis contre notre pays». De son côté, le parti Tajamoue Amel El Djazair (TAJ) a exprimé, par la voix de sa présidente Fatima-Zohra Zerouati, son «soutien à la candidature du président de la République, qui a assumé une lourde responsabilité en 2019, et qui mérite aujourd’hui d’être soutenu pour poursuivre le processus de développement et parachever le projet d’édification de l’Algérie nouvelle». Lors d’une rencontre de formation organisée au siège du parti à Alger, Mme Zerouati a souligné l’adhésion de sa formation politique «aux efforts de préservation des acquis réalisés», exhortant tous les Algériens à «faire bloc autour de l’Algérie pour relever les défis aux plans régional et international». Le président du parti Sawt Echaab, Lamine Osmani a, quant à lui, relevé que «le soutien à la candidature du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, participe de notre ferme conviction quant au nécessaire parachèvement des différents chantiers de réformes qu’il a engagés». Animant une conférence de presse au siège de son parti à Alger, M. Osmani a salué «la volonté sincère du président de la République puisée dans les valeurs de la glorieuse Révolution de libération». Lors d’un meeting animé par son coordonnateur général à Alger, le Pôle sociétal algérien a, lui aussi, apporté son soutien à la candidature du président Abdelmadjid Tebboune, pour «assurer la continuité et préserver la stabilité». De son côté, l’Académie de la jeunesse algérienne a affirmé que son soutien à la candidature du président de la République était motivé par «les réalisations qu’il a accomplies depuis son accession à la magistrature suprême du pays, notamment ses efforts pour surmonter les répercussions de la pandémie de Covid-9 et de la crise économique mondiale». L’Académie a en outre salué la politique que le président de la République a adopté au double plan intérieur et extérieur et «ses efforts visant à permettre aux jeunes d’assumer de hautes responsabilités à travers la Constitution du 2020», affirmant que son soutien à sa candidature pour un deuxième mandat «est un soutien au processus de développement et d’édification amorcé en 2019». L’Union nationale algérienne de la jeunesse (UNAJ) s’est, quant à elle, félicitée, dans un communiqué, de «la décision du président de la République de se présenter pour un deuxième mandat, en vue de poursuivre l’édification de l’Algérie nouvelle», se disant disposée à contribuer à la réussite de cet important rendez-vous, à travers la mobilisation de la jeunesse.

T. Benslimane

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