Présidence palestinienne: Le bombardement sioniste du camp de Jénine vise à « envenimer » la situation en Palestine   

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La présidence palestinienne a condamné mercredi le bombardement sioniste du camp de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, affirmant qu’il visait à « envenimer » la situation en Palestine.

La présidence palestinienne a exprimé, dans un communiqué, sa « ferme condamnation et son rejet du crime commis mardi soir par les forces d’occupation dans le camp de Jénine, qui a conduit à la mort en martyrs de 6 citoyens ». »Il s’agit d’une étape totalement inacceptable, qui vise à envenimer la situation interne palestinienne », a-t-elle ajouté, mettant en garde contre « le danger des plans (sionistes) qui cherchent à perturber tout effort  national contribuant à protéger le peuple palestinien de l’agression  associée à la guerre génocidaire en cours dans la bande de Ghaza ».Dans un communiqué publié mardi soir, le ministère palestinien de la Santé avait fait état de « six martyrs et un nombre (non précisé) de blessés (leur état est stable) à la suite du bombardement du camp de Jénine par l’occupation » sioniste.

Empêcher l’aide d’atteindre le Nord de Ghaza rend la situation « tragique », avertit l’ONU

Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré que les Palestiniens du nord de Ghaza sont confrontés à une situation « tragique » avec la poursuite par l’entité sioniste de l’agression et du rejet des efforts de l’ONU pour fournir une aide humanitaire vitale.Dans un communiqué sur la situation « tragique » dans le nord de l’enclave palestinienne, publié mardi, l’OCHA a affirmé que l’occupation « a rejeté deux tentatives visant à atteindre des hôpitaux dans le nord de Ghaza, où des missions voulaient évacuer des patients en plus de livrer de la nourriture, de l’eau, du carburant et des produits d’hygiène aux résidents de ces zones ».Le bureau d’OCHA a expliqué que « l’accès à l’hôpital Al-Awda à Jabalia est encore très limité en raison du siège (sioniste) imposé au nord de Ghaza, notant que cet établissement était le seul qui fonctionne encore partiellement dans le gouvernorat, mais il souffre d’une grave pénurie de carburant et de fournitures médicales ».Le Bureau a ajouté que « l’hôpital indonésien est toujours hors service, car l’équipement de base a été détruit et que l’établissement manque d’eau, d’électricité, de produits d’hygiène et d’un nombre suffisant d’employés ».Le directeur de l’hôpital indonésien, Marwan Sultan, a indiqué que le deuxième étage de l’hôpital, situé dans la ville de Beit Lahia, au nord de la bande de Ghaza, a été gravement endommagé suite aux attaques de l’occupation lundi dernier.

L’UNRWA, épine dorsale de tout le travail humanitaire en Palestine ,avertit le ministre norvégien

Le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide, a déclaré que l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) « est l’épine dorsale de tout le travail humanitaire » en Palestine occupée, avertissant que l’interdiction des travaux de cette agence onusienne par l’entité sioniste « est une attaque sans précédent contre l’ONU ». « L’UNRWA est l’épine dorsale de tout le travail humanitaire pour assurer l’éducation et la santé des réfugiés palestiniens jusqu’à une solution politique juste » au conflit, a déclaré Espen Barth Eide après avoir rencontré, mardi soir à Oslo, le Commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini.Le ministre norvégien a, en outre, prévenu que l' »interdiction de l’UNRWA est une attaque sans précédent contre l’ONU ».Alors que la décision du parlement sioniste d’interdire les activités de l’UNRWA à Ghaza et en Cisjordanie occupée devrait entrer en vigueur à la fin du mois en cours, de nombreux appels sont lancés pour faire pression sur l’entité sioniste afin que cette décision soit annulée, et que l’occupant respecte ses obligations conformément au droit international.Si cette décision est mise en œuvre, elle aura un « impact désastreux » sur les personnes que l’UNRWA soutient notamment à Ghaza,

l’UNRWA continuera à fournir de l’aide aux Palestiniens,affirme son chef, Philippe Lazzarini

L’Office de secours et de travaux des Nations  Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), menacé d’interdiction par l’entité sioniste, « continuera à fournir de l’aide aux populations dans les territoires palestiniens » occupés, a affirmé mercredi son chef, Philippe Lazzarini. »Nous resterons et remplirons notre mission », a déclaré M. Lazzarini à Oslo, lors d’une réunion internationale consacrée au Proche-Orient. »Les employés locaux de l’UNRWA resteront et continueront de fournir une aide d’urgence et, là où c’est possible, une éducation et des soins sanitaires de base », a-t-il dit.Le Parlement sioniste a adopté fin octobre des lois interdisant à l’UNRWA  d’opérer dans les territoires palestiniens. Elles devraient entrer en    vigueur fin janvie  .Selon M. Lazzarini, l' »absence de contacts entre l’UNRWA et les autorités (sionistes) qui découlera de cette interdiction rendra plus dangereux les déplacements des employés de l’agence dans la bande de Ghaza », où l’armée d’occupation mène une agression génocidaire depuis plus de 15 mois. »Privés de visa, les employés de l’UNRWA qui ne sont pas palestiniens ne pourront plus non plus se rendre à Ghaza et ceux qui s’y trouvent déjà devront partir », a-t-il expliqué. « Continuer à travailler comportera un risque personnel considérable pour nos collègues palestiniens », a-t-il aussi souligné.L’UNRWA est considéré comme la « colonne vertébrale » des opérations humanitaires en Palestine occupée.

Des milliers d’universitaires belges appellent à la fin des collaborations avec l’entité sioniste

Une coalition de plus de 6.600 professeurs, chercheurs, personnels universitaires et étudiants ont signé une lettre ouverte exhortant les universités belges à mettre un terme à toute collaboration avec des institutions sionistes, rapportent mercredi des médias locaux.Les pétitionnaires reprochent aux universités de l’entité sioniste d’être « directement ou indirectement impliquées dans des violations des droits de l’homme » et dénoncent une « complicité » dans le génocide en cours à Ghaza. Ils appellent les universités belges, en tant qu’institutions publiques, à « rompre leurs liens avec les institutions (sionistes) » et à « aligner leurs politiques sur le droit international ».Les signataires de la pétition estiment que « les universités ont la responsabilité de faire respecter le droit international ». Ils soulignent les décisions rendues par la Cour internationale de justice (CIJ) et la Cour pénale internationale (CPI) au cours de l’année écoulée, notamment les mandats d’arrêt émis contre le responsable sioniste, le dénommé Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant. Cet appel au boycott est décrit par les médias belges comme « la plus importante dénonciation collective des violations des droits humains à Ghaza et en Palestine par la communauté académique belge ». La lettre ouverte a été signée par 29 doyens, 64 chefs de département, 1.107 professeurs, 1.518 chercheurs, 634 personnels administratifs et 3.290 étudiants.

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