Préservation des oasis de l’Afrique du nord: Les 6 pays concernés recommandent  l’aide financière de Fonds vert pour le climat et d’adaptation au  changement climatique.

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Les participants au congrès régional  tenu à Tozeur, sur la promotion des oasis en Afrique du nord et en  Mauritanie ont recommandé des financements, sous forme de dons, a indiqué  le représentant de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), Nabil H’mada.   

Ils sollicitent des dons de 10 millions de dollars, auprès de Fonds vert pour le climat et 14 millions de dollars auprès de Fonds d’adaptation au  changement climatique. Intervenant lors de la clôture de ce congrès, organisé les 17 et 18 mai, le responsable a fait savoir que la finalisation du processus de  financement durera 15 mois et qu’il bénéficiera aux six pays concernés par le développement des oasis, à savoir l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Libye, l’Egypte et la Mauritanie. « Les recommandations issues de cette rencontre doivent être mises en  application, surtout celles portant sur la préservation des oasis et leurs intégrations dans le système économique, ainsi que la mise en place des entreprises spécialisées dans l’investissement dans ce domaine et la mobilisation des financements nécessaires, a noté de son côté, le ministre  des Affaires locales et de l’Environnement tunisien, Mokhtar Hammami. Selon lui,  » les participants au congrès ont fini par reconnaitre les oasis comme un patrimoine historique, culturel, environnemental, civilisationnel, national et international, qu’il est impératif de le préserver. « Ils ont recommandé, aussi, d’appuyer les initiatives nationales, locales  et internationales visant à améliorer l’adaptation des oasis aux changements climatiques et à renforcer les moyens de développement durable au sein d’eux « , selon le ministre. Les participants ont préconisé, en outre, d’adopter une vision de développement basée sur une approche intégrée entre les différents secteurs et les différentes parties intervenantes (départements gouvernementaux,  société civile, secteur privé, université et institut de recherche scientifique). Ils ont aussi appelé à renforcer les mécanismes de coopération et d’échange d’expériences dans le domaine et à concevoir un plan de travail régional relatif à la gouvernance des oasis, tout en prenant en considération les spécificités locales et nationales et en faisant recours aux technologies nouvelles.

N.I