Les travaux de la 4e édition de la Conférence africaine des start-up se poursuivent lundi au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal à Alger, sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. La troisième et dernière journée de cet événement est marquée par un riche programme comprenant des conférences, des panels et des ateliers, animés par des experts et acteurs du secteur. Plusieurs thématiques y seront abordées, notamment le financement des start-up, les meilleures pratiques, les dispositifs d’accompagnement et l’intelligence artificielle. Sont également prévues plusieurs sessions consacrées à l’accompagnement des start-up dans les différents secteurs de l’activité économique, en présence de ministres et de responsables concernés. Parallèlement, les activités du Salon des start-up, organisées en marge de la conférence, se poursuivent, tout comme les travaux du Sommet algérien de la fintech et de l’e-commerce. A noter que la deuxième journée a été marquée par l’adoption, par les ministres participants chargés de l’économie de la connaissance et des start-u p, de la quatrième « Déclaration d’Alger » pour le développement des start-up. A travers la « Déclaration d’Alger », les participants réaffirment leur engagement à renforcer la coopération intra-africaine, à soutenir les jeunes et à faciliter la mobilité des entrepreneurs, tout en appelant à ce que ce document soit officiellement adopté lors de la session du Conseil exécutif de l’Union africaine prévue en février 2026 à Addis-Abeba. De leur côté, les ministres chargés du secteur des télécommunications et des TIC, réunis dimanche sous l’égide de l’Union africaine des télécommunications, ont adopté la « Déclaration d’Alger sur des plateformes numériques équitables, sûres et responsables en Afrique ». Ce texte vise à renforcer le pouvoir de négociation de l’Afrique en établissant des règles équitables de contribution économique, des mécanismes de protection des données et de souveraineté numérique, ainsi que des normes pour l’usage responsable de l’intelligence artificielle, en plus de nouveaux engagements imposés aux plateformes OTT opérant sur le continent.






