« Le collectif des citoyens africains résident en France et amis de l’Algérie a pour mission de consolider les relations entre pays africains et de vulgariser leurs cultures, notamment en France ».
C’est ce qu’a indiqué, le président du comité de solidarité avec le peuple sahraoui, lors d’une conférence organisée, lundi, au Forum d’El Moudjahid. La rencontre a été co organisée par le Comité algérien de mise en œuvre et de suivi du plan d’action citoyen et non gouvernemental à l’étranger du collectif des citoyens africains et « Machaâl Chahid ». Selon Rabah Lachouri, membre du collectif, « plus de 14 pays se sont joints à son assemblée constitutive qui a regroupé plus de 75 personnes ». Saluant le rôle pionnier de l’Algérie dans l’instauration de la sécurité et de la stabilité en Afrique, Lachouri a rappelé que le rôle du collectif est de vulgariser les efforts des pays africains et d’organiser des actions citoyennes et culturelles en dehors du continent ». Pour Pascal Kossivi Adjamagbo, président du mouvement du Peuple pour la liberté au Togo, président du Conseil des Universitaires et Experts Panafricains (CUEPA), « les états de services de l’Algérie et de son parti emblématique, le FLN, en matière de lutte contre le colonialisme impose le respect et suscite l’admiration ». Ce dernier a évoqué la figure d’Amilcar Cabral,le leader nationaliste et père de l’indépendance de Guinée-Bissau et du Cap Vert. Il faisait très souvent escale pour se ressourcer et ses paroles à la villa Boumaâraf, à (Ghermoul) sont restées légendaires. « Les musulmans vont en pèlerinage à la Mecque, les chrétiens au Vatican et les mouvements de libération à Alger », s’est il exclamé lors d’une conférence de presse. Selon lui, cette déclaration résume l’importance des soutiens politiques, diplomatiques, financiers, militaires et logistiques apportés par l’Algérie combattante et indépendante à plusieurs mouvements de libération africains. « Notre collectif estime que la noble tradition de l’Algérie qui s’est engagée pour la libération politique de toute l’Afrique oblige ses plus hautes autorités, sous l’impulsion du président de la République, la société civile et tout le peuple à poursuivre pour permettre à l’Algérie de contribuer efficacement à la libération de toute l’Afrique », a-t-il conclu.Une lettre adressée au président de la République a été lue pour l’occasion. « Nous présentons avec honneur et fierté nos vives félicitations à la veille de la commémoration du 56eme anniversaire de l’indépendance », lit-on. « Nous saisissons l’occasion pour vous témoigner, au nom de la société civile africaine et du collectif notre reconnaissance pour les sacrifices et l’aide diplomatique et matérielle que l’Algérie, carrefour des mouvements africains de libération, a apporté inconditionnellement pour la totale émancipation du continent », a-t-il poursuivi. Selon lui, la mémoire collective africaine préserve avec fierté le souvenir de l’intervention du président de la République, alors résident de l’Assemblée générale des Nations Unis en 1974. « Nous ne pouvons que vous renouveler notre haute appréciation citoyenne pour le courage et la clairvoyance avec laquelle vous vous êtes acquitté de vos responsabilités historiques », a clamé le docteur en communication qui a lu la missive.
Ali B
