Pour protester contre les agissements portant atteinte à la dignité des ressortissants algériens: L’ambassadeur de France en Algérie convoqué au MAE

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Pour lui signifier la ferme protestation du gouvernement algérien suite aux traitements provocateurs réservés à des ressortissants algériens au niveau des aéroports de Paris, l’ambassadeur de France en Algérie a été convoqué par le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.

L’Algérie relève à ce propos, avec une profonde préoccupation, les témoignages concordants d’un certain nombre de ressortissants algériens sur des traitements provocateurs, dégradants et discriminatoires auxquels ils sont soumis par la Police aux Frontières au niveau des aéroports de Roissy Charles-De-Gaulle et d’Orly, note communiqué du MAE.

L’Algérie a signifié son rejet catégorique de toute atteinte, de quelque manière que ce soit, à la dignité de ses citoyens, ou de les instrumentaliser à des fins de pression, de provocation ou de tentative d’intimidation à l’encontre de leur pays et a demandé à l’ambassadeur d’informer son gouvernement de la nécessité de « prendre toutes les mesures indispensables, afin qu’il soit mis fin, sans délai, à ces agissements et pratiques inacceptables qui déshonorent le gouvernement français ».

Récemment, une déclaration adoptée par le Parlement européen sur l’Algérie a suscité une vive réaction de la classe politique qui a condamné à l’unanimité cette nouvelle forme d’ingérence dans les affaires intérieures de notre pays au moment où l’Algérie nouvelle avance à pas sûrs sous la conduite de son président Abdelmadjid Tebboune.

Ainsi, plusieurs partis politiques et associations ont qualifié cette déclaration de dérapage et d’ingérence flagrante dans les affaires de l’Algérie, estimant que les éléments contenus dans cette résolution sont totalement infondés, erronés, et loin de la vérité sur la réalité.

Ils ont affirmé que cette déclaration est une ingérence flagrante dans les affaires internes de l’Algérie par une autorité étrangère qui s’est érigée comme tuteur d’un Etat libre, indépendant et souverain qui refuse de se soumettre aux diktats extérieurs, précisant que le peuple algérien est seul à avoir le droit de juger les politiques de son pays et de décider de son présent et de son avenir, tout comme il refuse catégoriquement le fait que le Parlement européen ou toute autre partie s’arroge le droit de s’immiscer dans les affaires de l’Algérie à travers une résolution provocatrice, sélective et qui manque d’objectivité.

Tout en dénonçant les objectifs tendancieux du Parlement européen qui refuse de voir les réalisations de l’Algérie sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, notamment l’attachement à établir une société de libertés, ces mêmes acteurs politiques rejettent catégoriquement le contenu de la déclaration qui porte de fausses allégations et dénote une volonté inavouée de ternir l’image de l’Algérie qui a adhéré à une dynamique de réformes reposant sur le renforcement des valeurs de citoyenneté et la consécration des principes de gouvernance et de promotion des droits de l’homme.

De leur côté, les acteurs de la société civile ont dénoncé la déclaration du Parlement européen, la qualifiant d’immixtion flagrante dans les affaires internes de l’Algérie et de violation manifeste de la souveraineté nationale et des règles régissant les relations internationales. Ce parlement a pris l’habitude de s’immiscer dans nos affaires intérieures et de tout faire pour plonger notre pays dans le chaos et l’insécurité et entamer la stabilité des institutions nationales.

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