Pour le financement des jeunes porteurs de projets: L’ANSEJ lance de nouvelles formules et conditions

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Le gouvernement s’apprête à ouvrir pour la première fois les portes aux étudiants, commerçants, agriculteurs, salariés et anciens bénéficiaires, afin d’obtenir un crédit bancaire pour soutenir et employer des jeunes, dans le cadre de l’ANSEJ.

Ceci selon de nouvelles formules en cours d’étude et de révision, qui incluent l’augmentation de la contribution personnelle du jeune, qui se situera entre 5 et 20% de la valeur du prêt, la formation des bénéficiaires de crédit leur permettant d’obtenir des prêts supplémentaires pour l’exploitation jusqu’à 100 millions de centimes, et des commerces dans les zones de petites activités. Selon les dispositions du décret exécutif qui définit les conditions et le niveau de la subvention accordée aux jeunes porteurs de projets et son niveau, l’exigence de chômage sera supprimée pour permettre à d’autres groupes de porteurs de projets de bénéficier des avantages inclus dans l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ), en particulier les étudiants porteurs de projets, et des personnes ayant des compétences dans le domaine de leurs activités afin d’élargir le bénéfice des avantages accordés par l’agence dans le cadre de l’expansion des activités d’autres groupes porteurs de projets, tels que les propriétaires de projets réussis, les bénéficiaires de l’Agence nationale de la microfinance, les agriculteurs, les artisans et les personnes exerçant dans la production de biens et services. Le décret prévoit également une révision des niveaux de contribution personnelle des jeunes entrepreneurs en ce qui concerne toutes les formes de financement, tandis que le gouvernement a fixé plusieurs conditions pour bénéficier le financement de l’ANSEJ, représenté par l’âge du jeune homme qui doit avoir entre 19 et 40 ans, pour posséder un certificat ou une qualification professionnelle et des compétences professionnelles reconnues, et pour apporter une contribution personnelle sous forme de fonds privés à un niveau correspondant au minimum. Cela dépend du montant de l’investissement à créer et de la formule de financement du projet, pour un financement tripartite comprenant des banques ou des institutions financières dont le montant de la contribution est fixé à 5% du montant total de l’investissement lorsque cet investissement est inférieur ou égal à deux millions de dinars. Quant au deuxième niveau, il est déterminé à 10% lorsque l’investissement dépasse deux millions de dinars et est égal ou inférieur à 5 millions de dinars, et le troisième niveau est défini à 15%, lorsque cet investissement dépasse 5 millions de dinars et est inférieur ou égal à 7 millions de dinars, et le quatrième niveau est de 20% du montant total de l’investissement lorsqu’il dépasse 7 millions de dinars et moins de 10 millions de dinars. Lorsque l’investissement est réalisé dans des zones spéciales, les Hauts-Plateaux ou les régions du Sud, les limites minimales pour les deuxième, troisième et quatrième niveaux sont fixées à des taux de 8, 13 et 18%, mais dans le cas d’un financement bilatéral sans recours à un financement bancaire, la contribution minimale est fixée à 50% du montant de l’investissement lorsqu’il est inférieur ou égale à 10 millions de dinars.

Des locaux attribués dans les zones spécialisées Par ailleurs, les jeunes ayant échoué leurs projets peuvent bénéficier du refinancement de leurs projets selon des formules de financement tripartites, et  bénéficient de tous les privilèges, à l’exception du prêt non équivalent. Les entreprises concernées sont déterminées avec les conditions et modalités de leur refinancement par une décision ministérielle conjointe entre le ministre des Finances et le ministre chargé des micro-entreprises. En plus de l’assistance, le jeune porteur de projet bénéficie des programmes de formation exigés par l’agence, et se voit octroyer le cas échéant un prêt supplémentaire non équivalent dépassant le montant de 500 000 DA pour assurer l’achèvement d’un magasin ou du débarcadère au niveau du port désigné pour la création d’activités de production de biens et de services, à l’exception des activités non résidentes, ce prêt n’est accordé qu’au stade de la création de projets, et le prêt supplémentaire qui n’équivaut pas à l’exploitation, soit égale à une valeur d’un million de dinars. Les jeunes peuvent bénéficier des locaux et magasins dans des zones d’activité petites et spécialisées dotées de formules de location pour l’activité de production de biens et de services.

  1. W. Benchabane