La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a tenu, hier, au siège de son ministère, une réunion avec les inspecteurs régionaux pour une évaluation des résultats du second trimestre de l’année scolaire en cours. Le premier trimestre s’est annoncé calme et sans perturbations vécues sauf les menaces véhiculées par les syndicats de l’éducation. L’intersyndicale avait lancé un appel à la grève les 17 et 18 octobre dernier contre la réforme des retraites. Le ministère de l’Education nationale avait pour sa part opté pour la tenue de rencontres de «dialogue» à même de convaincre les syndicats de reconsidérer leur action. Même si le ministère a essuyé un véritable échec vu que les syndicats ont préféré ne pas prendre part au rendez-vous prétextant que les réunions de ce type n’étaient pas en leur faveur, son ambition pour mettre fin aux débrayages n’a pas régressé. Même si la grève est un droit constitutionnel, Nouria Benghebrit avait indiqué que les syndicats ne peuvent y recourir comme bon leur semble. Le débrayage n’étant pas, a-t-elle dit, l’unique moyen pour exprimer leurs vues et positions vis-à-vis d’un problème. Tous doivent, avait-elle dit aussi, mobiliser leurs efforts afin d’«améliorer le climat scolaire et la pratique pédagogique». Le premier trimestre s’est donc achevé dans le calme et la séré- nité ainsi que le deuxième. Lors du lancement d’un cycle de formation de trois sessions au profit des enseignants de la langue italienne, la ministre avait indiqué que son département prenait avec sérieux la tâche d’évaluer les résultats du deuxième trimestre de peur de discréditer la performance des écoliers, mais aussi pour mieux se préparer pour la prochaine rentrée scolaire 2017-2018. Les résultats du premier trimestre et du second, de l’année scolaire 2016-2017 ne sont pas loin de ceux enregistrés durant la même période de l’année précédente». Le ministère avait indiqué qu’ils étaient stables. L’on imputera cette situation aux résultats insatisfaisants observés dans certaines matières.
