Pour contrecarrer les complots visant sa stabilité et sa souveraineté: L’Algérie a plus que jamais besoin de l’unité de son peuple

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L’Algérie a plus que jamais besoin de la cohésion et de l’unité de son peuple pour se dresser face aux complots ourdis visant sa stabilité et sa souveraineté et semant le doute sur son histoire et ses contributions à la civilisation humaine.

Il s’agit, selon de nombreux observateurs, de faire une riposte claire et sans ambigüe à tous ces discours et ces messages qui ne sont plus codés après que l’Algérie eut recouvert sa force, restitué à sa diplomatie son prestige et consolidé ses capacités en vue de repousser les intrigues et les plans abjects. «Notre force réside dans notre cohésion et notre distinction dans la diversité de notre culture»,  ont affirmé plusieurs acteurs de la scène politique et de la société civile qui n’ont pas manqué de réaffirmer : «Notre authenticité et notre attachement aux composantes qui resserrent l’unité du peuple et de la nation et son appartenance à une culture enracinée, avec toutes ses composantes islamiques, arabes et amazighes». Après avoir rappelé que toutes ces tentatives de déstabilisation interviennent dans une conjoncture particulière qui s’inscrit dans le cadre d’une ère prometteuse dans une Algérie nouvelle qui a initié la reconstruction de ses institutions constitutionnelles, ces mêmes acteurs ont réitéré leur rejet aux déclarations viles et irresponsables exprimées à l’endroit de l’Algérie et de la mémoire collective de son peuple vaillant qui est profondément résolu à renforcer l’indépendance de sa décision politique après avoir tourné de manière irréversible la page de la colonisation française destructrice.

Ils ont également appelé les composantes de la société à la mobilisation et au resserrement des rangs entre elles et avec leur Etat et leur Armée pour contrecarrer les parties qui s’acharnent contre l’Algérie, en souscrivant pleinement à l’effort national visant à renforcer notre immunité institutionnelle et sociétale, dans le cadre de la démarche du président de la République pour asseoir les fondements de la nouvelle République sur la voie du parachèvement de l’édifice institutionnel, qui sera couronné par les élections locales prévues le 27 novembre prochain. Ceci, au moment où l’Etat poursuit ses efforts pou la promotion du volet social, l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens, l’activation des outils nécessaires à la relance économique et tout ce qui est à même de contribuer à la création de richesse et à l’augmentation de la plus-value de notre économie. Dans le même ordre d’idées, les appels se poursuivent pour la consolidation de l’unité des rangs pour contrecarrer les projets et les actions des parties hostiles à l’Algérie. De même, le peuple algérien et son Armée sont appelés à constituer un mur infranchissable contre toutes les tentatives visant l’unité du pays, sa sécurité et sa stabilité. Selon ces mêmes acteurs politiques, la position du peuple algérien est inspirée des leçons tirées de ses expériences passées, lors desquelles l’Algérie a réussi à surmonter plusieurs épreuves grâce à l’unité, la solidarité et la cohésion de son peuple et à l’adoption du principe de dialogue, et fait montre d’une grande capacité à protéger ses intérêts. Ils ont exprimé, de ce fait, leur rejet formel de l’ingérence flagrante, à travers laquelle certaines parties étrangères aspirent à imposer un agenda autre que celui défini par le peuple algérien, affirmant l’attachement constant du peuple au rejet de toute forme d’ingérence. Ils ont relevé, à ce propos, que l’Algérie n’avait nullement besoin de diktats étrangers scandés à partir de certaines tribunes pour faire la promotion de thèses et de contrevérités éhontées, considérant que de telles déclarations pourraient nuire aux relations liant les deux pays. Pour leur part, de nombreuses organisations de la société civile ont fustigé les propos de Macron, rappelant à cet effet l’attachement constant du peuple algérien au rejet de toute ingérence dans ses affaires internes,  quelle qu’en soit la forme et affirmant que les Algériens sont en mesure de trouver les solutions appropriées pour remédier à la situation que traverse le pays et avancer sur le bon chemin. Ils ont également exprimé leur étonnement et leur méfiance à l’égard de ces déclarations, exhortant le président français à s’intéresser plutôt aux droits de son peuple qui continue de manifester dans la rue en enregistrant des actes de violence.

Les mêmes acteurs ont affiché leur refus à toute ingérence étrangère, d’où qu’elle vienne, dans les affaires internes de l’Algérie, mettant en garde contre les tentatives visant à faire glisser les jeunes Algériens vers une dérive dangereuse dont les conséquences sont incalculables. Ils ont estimé, dans le même sillage, que les propos tenus par le chef de l’Etat français constituent  une «grossière provocation» vis-à-vis de l’Etat algérien souverain et de son peuple, affirmant que seul le peuple algérien peut décider de son avenir. Dans le même ordre d’idées, ils ont considéré que le responsable français a parlé d’une façon «négative» de l’Histoire et de la question de mémoire, loin de toutes les exigences de véracité et d’objectivité, ce qui met à nu les mauvaises intentions vis-à-vis de l’Algérie et de son peuple en cette circonstance sensible.

Les partis politiques et les organisations nationales estiment que l’Algérie «donne aujourd’hui au monde entier un exemple civique, caractérisé par une forte synergie entre les Algériens et leur armée». Pour rappel, l’Algérie avait exprimé, samedi dernier, son rejet catégorique de l’ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures à la suite des propos non démentis que plusieurs sources françaises ont attribué nommément au président de la République française. Les propos en question portent une atteinte intolérable à la mémoire des 5 630 000 valeureux martyrs qui ont sacrifié leur vie dans leur résistance héroïque à l’invasion coloniale française ainsi que dans la glorieuse Révolution de Libération nationale, selon la présidence de la République, estimant que les crimes de la France coloniale en Algérie sont innombrables et répondent aux définitions les plus exigeantes du génocide contre l’humanité. Ces crimes, qui ne sont pas prescriptibles, ne sauraient faire l’objet d’une manipulation des faits et d’interprétations atténuantes. Pour la présidence de la République, la propension des nostalgiques de l’Algérie française et des milieux qui se résignent difficilement à l’indépendance pleine que les Algériens ont gagnée de haute lutte, s’exprime à travers de vaines tentatives d’occulter les exactions, massacres, enfûmades, destructions de villages, des centaines de «Oradour-Sur-Glane», éradications de tribus de résistants, qui sont des génocides en séries que les acrobaties conceptuelles et les raccourcis politiques ne parviendront jamais à occulter.

T. Benslimane