Plusieurs partis l’ont souligné dans leur campagne: La consolidation du front interne par les urnes

0
530

Les candidats des partis politiques et des listes indépendantes aux législatives du 12 juin prochain ont plaidé, dans leur campagne électorale, en faveur de l’édification et du renforcement du front interne, appelant à voter en masse en vue d’opérer le changement tant espéré.

À ce titre, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a exhorté la classe politique à s’unir «au sein d’un pôle fort réunissant tous les courants politiques pour édifier et renforcer le front interne en vue de défendre l’Algérie». Il a ajouté que sa formation politique œuvre pour que l’APN soit «un bouclier fort contre tous ceux qui complotent contre le pays», estimant que «ces objectifs ne peuvent être réalisés que par des élections libres, honnêtes et transparentes avec une forte participation du peuple algérien». De son côté, le président du parti Jil Jadid, Sofiane Djilali, a estimé à Médéa que «l’édification d’un Etat de droit, garant des libertés fondamentales, passe par l’implication active de l’ensemble des citoyens, quels que soient leur âge, appartenance ou tendance, ainsi que par un partage des responsabilités et des devoirs». A Tamanrasset, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abou El-Fadl Baâdji, a indiqué que «l’Algérie a besoin aujourd’hui de mettre en œuvre un nouveau projet sociétal pour lutter contre les effets de la corruption et faire face aux futurs défis», estimant «nécessaire» que ce projet sociétal fasse l’objet d’un consensus. Des partis en lice aux législatives ont mis, pour leur part, en avant d’autres propositions pour opérer le changement, à l’image du président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, qui a considéré, lors d’un meeting populaire à Oum El Bouaghi, qu’«avec une bonne gouvernance en mesure d’optimiser les ressources humaines et naturelles du pays, l’Algérie réalisera un décollage économique d’ici 5 ans, sans compter sur les hydrocarbures». Le secrétaire général du Front de la bonne gouvernance (FBG), Aïssa Belhadi, a affirmé, à Mostaganem, que son parti s’est présenté à ce scrutin avec un programme politique «multidimensionnel qui se veut une alternative consensuelle si la forte volonté et le suffrage populaire seraient réunis». Il a affirmé que «le rendez-vous du 12 juin prochain sera une étape importante pour assurer la réussite du saut démocratique visant l’avènement de l’Algérie nouvelle et l’ancrage d’un Etat de droit et de loi basé sur les institutions souveraines qui préservent les acquis nationaux dont la stabilité, la sécurité et les richesses du pays». Depuis la wilaya de Laghouat où il a animé un meeting, le président du parti El-Wassit Essiyassi, Ahmed Laâroussi Rouibat, a estimé qu’«aucune alternative ne peut se substituer aux élections législatives pour assurer la continuité des institutions de l’Etat dans le cadre de la légitimité constitutionnelle». A Oran, le président du Mouvement Ennahda, Yazid Benaïcha, a insisté sur l’impératif de réactiver le contrôle des citoyens à travers les Assemblées locales élues, ainsi que l’action des responsables et des institutions de l’Etat. Les élections législatives sont, selon lui, «le seul moyen pour permettre au citoyen de disposer du droit d’être associé dans la décision politique bénéfique pour lui et son pays et pour opérer le changement souhaité». Dans le même ordre d’idées, le président du parti El Fadjr El Djadid, Tahar Benbaibeche, a insisté, à Sétif, sur la nécessité d’assurer des élections législatives «transparentes» le 12 juin prochain, afin de garantir la stabilité et l’unité du pays et opérer le changement escompté. Dans la même wilaya, le président du parti Sawt Echaâb, Lamine Osmani, a appelé la classe politique à être à «la hauteur de l’enjeu en termes de choix des candidats les plus aptes pour représenter fidèlement le peuple». Les candidats indépendants étaient également actifs  samedi, notamment dans le sud du pays où ils ont organisé des actions de proximité pour expliquer leurs programmes électoraux respectifs. À El Oued, le représentant de la liste indépendante El-Wafa El-Watani, Abdelhalim Zeghdi, a indiqué, lors de rencontres de proximité à travers la wilaya, que son programme électoral prévoit des mécanismes à même de «promouvoir l’agriculture locale qui peut se transformer, au fil du temps, en un pôle agricole par excellence et un levier de la croissance économique nationale». «Notre programme propose de nouveaux mécanismes pour la commercialisation des produits agricoles sur les marchés national et international pour juguler le surplus de la production, souci majeur pour les agriculteurs producteurs de la wilaya d’El-Oued», a-t-il expliqué. A Tamanrasset, les candidats des listes indépendantes Amlil’ et Jeunes de Tamanrasset pour le changement politique, social et agricole, en lice pour les législatives du 12 juin prochain, ont mis l’accent, lors de l’animation de rencontres dans le cadre de leur campagne électorale, sur la nécessité de promouvoir les prestations de santé dans les régions frontalières pour lutter contre les maladies transfrontalières, à travers le renforcement de moyens préventifs pour lutter contre les fléaux induits par les mouvements de personnes via les frontières terrestres. Dans ce cadre, le candidat Ahmed Ibeh de la liste Amlil (Espoir) a évoqué la nécessité de renforcer les structures sanitaires dans les zones frontalières, la veille sanitaire dans les ports et aéroports, et les mesures préventives et de lutte contre la transmission des maladies et épidémies transfrontalières, notamment dans l’extrême Sud». Abondant dans le même sens, Charafeddine Boussouf, candidat de la liste indépendante Jeunes de Tamanrasset pour le changement politique, social et agricole, a estimé «nécessaire la mise à niveau du système de santé, la définition de la mission de l’Etat en direction du secteur (public et privé), notamment en termes de prise en charge des maladies infectieuses et transfrontalières». A Tindouf, les candidats indépendants privilégient les rencontres de proximité, mais également les réseaux sociaux pour conquérir les électeurs.Dans le nord du pays, des candidats de la liste indépendante El Hisn El Matine, en lice à Tizi-Ouzou, pour les législatives du 12 juin prochain, ont souligné, l’importance de sauvegarder les institutions de l’Etat, à travers l’élection d’une nouvelle Assemblée populaire nationale. Salah Tiza, représentant de cette liste, a salué la décision «sage et salvatrice» du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de dissoudre l’APN, en réponse aux revendications des citoyens lors des marches du Hirak, mettant toutefois en garde contre le vide institutionnel. Selon de nombreux observateurs et analystes politiques, les élections législatives prévues le 12 juin prochain contribueront grandement à la consécration du renouvellement de la classe politique dans le pays qui a franchi des étapes essentielles dans l’édification d’une Algérie nouvelle. Conformément aux engagements pris par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie avance à pas résolus pour consacrer plus de démocratie, l’Etat de droit et la justice sociale, en tenant compte des aspirations exprimées par le peuple dans le sillage du Hirak, notent ces mêmes observateurs.

la politique menée par le président Abdelmadjid Tebboune vise à consolider le front interne qui sera une soupape de sécurité sur lequel échouent toutes les tentatives de déstabilisation, de notre pays. Ce front serait capable, relève-ton, de réduire l’alliance douteuse entre l’argent sale, ses parrains et les apprentis de la politique en dehors du cadre réglementaire et de la légitimité, une alliance représentant pour les ennemis de l’Algérie «un terreau fertile pour élaborer leurs complots visant la déstabilisation de l’Algérie» Ils ont estimé que l’impératif de bâtir une économie forte, créatrice de richesses et d’emploi dans l’Algérie nouvelle a été mis en avant par les candidats des partis politiques et des listes indépendantes dans leurs interventions au 11e jour de la campagne électorale pour les législatives du 12 juin prochain. En ce sens, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, qui a insisté à Mostaganem sur «l’importance d’aller vers une économie diversifiée et créatrice de richesses», affirmant que l’Algérie «demeurera  un Etat social». Dans le même sillage, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, a appelé, samedi soir à partir de Tébessa, à «encourager l’industrie et l’investissement dans divers domaines en créant de petites entreprises génératrices de richesses pour tous les Algériens», précisant que cette démarche est susceptible «d’assurer des postes d’emploi pour les jeunes et réduire le taux de chômage». Il a estimé que «l’économie de l’Algérie nouvelle doit être socio-participative, sans tenir compte de la poignée d’hommes d’affaires qui la monopolisait». Le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a abondé dans le même sens, insistant sur «la nécessité de renoncer à l’économie rentière et à adopter une économie créatrice de richesses». Il a aussi assuré que «la situation économique actuelle du pays n’est ni catastrophique ni confortable. Toutefois, a-t-il dit, nous disposons de tous les facteurs pour un décollage économique». Parmi les priorités du programme de l’ANR, figure «l’opportunité à donner à la communauté algérienne à l’étranger de contribuer au décollage économique», a-t-il indiqué, tout en relevant le «modeste apport» de cette communauté à l’économie nationale.Le président du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a tenu le même discours à Tiaret, en assurant que «l’Algérie sortira de la crise économique et sociale et sera une force émergente parmi les pays émergents», faisant observer que «ceux qui doutent des capacités de l’Algérie n’ont qu’à prendre l’exemple de la wilaya de Tiaret dans les domaines industriel et agricole». Idem pour le président de l’instance de gestion du parti Talaie El Hourriyet, Réda Benouenane, qui a appelé à partir de Constantine à «bâtir une économie forte et engager un développement global, où les richesses seront équitablement  réparties». Le président du Front de l’Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam, a focalisé son intervention à Batna sur les ressources humaines, soulignant son «optimisme» sur le fait que «la plupart des listes électorales en lice renferment des jeunes diplômés, des universitaires et des cadres dans diverses disciplines capables de contribuer à un développement réel du pays et au changement souhaité». II en est de même pour le président du Front El-Moustakbel, Abdelaziz Belaid, qui a appelé, samedi à Alger, le peuple algérien à élire des candidats compétents capables de servir le pays, relevant que le choix des représentants du peuple «est une grande responsabilité». Pour sa part, le président du Parti du renouveau algérien (PRA), Kamel Bensalem, a appelé, à partir de Sétif, à «changer les mentalités et opter pour des pratiques, des programmes et des visages nouveaux pour édifier la nouvelle Algérie et réaliser le changement que le peuple souhaite». Le président du parti de la Liberté et de la justice (PLJ), Djamel Benziadi a, de son côté, a estimé que les législatives du 12 juin constituent «une occasion historique pour opérer le changement» et «rétablir la confiance entre le citoyen et les institutions de l’Etat».

  1. Benslimane