La production nationale sera à l’honneur encore cette année avec l’avènement de la foire de la production nationale. Cet événement se tiendra du 21 au 27 décembre courant, au palais des expositions, pins maritimes, Alger.
Organisée par la société algérienne des foires et des exportations (SAFEX), la manifestation sera exclusivement dédiée au produit national et englobera pas moins de six secteurs d’activités, à savoir l’agroalimentaire et l’emballage, les industries mécaniques, métallurgiques et sidérurgiques, les industries chimiques et pétrochimiques, les services financiers, les industries manufacturières, les industries électriques, électroniques et de l’électroménager. La foire qui revient dans sa 25ème édition, couvre, de part les stands installés, une superficie globale 13.000 m², dont 3000 m² de surface réservée à la vente. Elle sera, selon les organisateurs, une occasion pour les professionnels, de renforcer leur réseau d’affaire et au client d’élargir son portefeuille. L’édition de l’année dernière avait connu un franc succès. Les stands ne désemplissaient pas. Les participants s’étaient eux aussi félicité de la bonne tenue de la foire relevant les efforts de l’Etat en matière de maîtrise des facteurs ralentissant la promotion du produit national.
Promotion de la production nationale, principal objectif de l’Etat
La promotion de la production nationale est décrite comme principal objectif du gouvernement au côté du développement d’une économie diversifiée axée sur l’Agriculture, l’Industrie et les Services, non essentiellement basées sur les recettes des hydrocarbures. Dès lors l’annonce de cette volonté, des séries de mesures avaient été prises. Citons entre autre l’introduction des licences d’importation pour certains produits comme les véhicules, le ciment et le rond à béton. Une mesure avec laquelle l’Algérie compte économiser pas moins de 6 milliards de dollars en jugulant les importations pesant lourd sur sa balance. Outre cela, la vaste campagne « Consommons algérien » lancée l’an dernier à travers les 48 wilayas du pays, dans le cadre de la promotion du produit national et partant inciter les ménages en consommer. Consommation du produit national ne suggère pas non plus gaspillage. Rappelons en ce sens, que dans un message lu en son nom, au mois de janvier dernier à l’occasion de l’ouverture des travaux de la 17e Semaine nationale du Coran, à Constantine par Mohamed Ali Boughazi, Conseiller à la Présidence de la République le président de la République, Abdelaziz Bouteflika avait appelé à l’adoption d’un mode de consommation ajusté à la production du pays. Aussi, avait-il appelé à la lutte contre « toute forme de gaspillage et de dilapidation et à prendre les mesures nécessaires en vue de rationaliser les dépenses publiques ». Cependant malgré ces efforts le citoyen algérien marque encore du recul et porte beaucoup d’appréhension quant à la qualité tant de la fabrication que de la production locale. Une crainte qui pourra toutefois se dissiper grâce au retour du crédit à la consommation. Plusieurs producteurs nationaux se disent optimistes quant à l’effet attendu du retour de ce crédit. Ils estiment que le produit algérien jouit dorénavant d’une qualité irréprochable, pouvant satisfaire aux besoins des consommateurs, de surcroît, proposé à des prix concurrentiels.