Les prix de l’or noir ont terminé en baisse mercredi en raison de la réouverture de terminaux pétroliers en Libye et les craintes de guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine.
Ainsi, le prix du panier de référence du brut de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s’est établi mercredi à 74,40 dollars, a indiqué jeudi cette Organisation sur son site web. Le prix a en effet faiblement baissé depuis mardi, alors qu’il était de 76,34 dollars, a précisé la même source. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a pour sa part, fini à « 73,40 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 5,46 dollar par rapport à la clôture de mardi, soit un recul de 6,9% ». Le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en août, contrat le plus échangé, a baissé de 3,73 dollars et a donc clôturé la journée à « 70,38 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), soit une baisse de 5,3% ». L’Opep ne semble pas être alarmée par cette baissé. En effet, dans son rapport mensuel publié mercredi, l’Organisation a prévu un ralentissement de la croissance de la consommation mondiale de pétrole en 2019. Comme taux, l’Organisation s’attend à une hausse de « 1,45 million de barils par jour (mbj) de la consommation de brut en 2019 », contre une progression de « 1,65 mbj cette année, à 98,85 mbj ». Ceci dit, elle prévoyait également une progression de l’offre de l’or noir puisée notamment de l’Amérique du Nord et le Brésil. En parallèle, la production de brut devrait croître de 2,1 mbj l’an prochain, par rapport à 2018. L’avenir du schiste demeure quant à lui incertain. Contrairement, l’organisation s’attend à une moindre croissance des pétroles de schiste aux Etats-Unis à partir du second semestre 2018 et en 2019. Comme explication elle avance, les « contraintes » liées au transport de la production de sa zone d’extraction. Pour rappel, l’Organisation avait accepté, pour la première fois depuis 2008, d’ajuster sa production de 1,2 million de barils par jour (Mb/ j) afin de stabiliser le marché mondial de l’or noir. L’accord a permis de « retirer du marché 1,8 millions de barils/jour (1,2 millions barils/jour pour les membres de l’Opep, 0,6 million barils/jours pour les producteurs hors Opep ». Les bons résultats obtenus suite à la signature de cet accord, ont encouragé les 24 pays producteurs Opep et non Opep, en novembre 2017, à renouveler l’accord, jusqu’à fin 2018. Le 23 juin dernier lors de la réunion de Vienne ces mêmes pays avaient convenus de limiter à « 100% leur niveau de respect des engagements pris dans le cadre de l’accord. Des pays producteurs non membres de l’Opep, dont la Russie, avaient joint cet accord en réduisant leur production totale de « 600.000 b/j ». Cet accord Opep-non Opep a été prolongé
A.D/Ag