Pénurie de médicaments: L’approvisionnement se fera dans les plus brefs délais

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Photo conception L'Echo d'Algérie@

La pénurie de médicaments est un problème récurrent mais n’en demeure pas moins pris en charge par les pouvoirs publics, notamment le ministère de la Santé. Ce dernier répond présent à toutes les réclamations. Le ministère de la Santé a rendu public, un communiqué dans lequel il a apporté des explications au sujet des médicaments destinés au cancéreux que l’on dit indisponibles.

Dans ce communiqué paru la semaine dernière, le ministère informe que certains médicaments ont été remplacés par ceux produits localement tandis que d’autres médicaments ont subi des tensions à l’échelle mondiale. Pour le docteur Hamou Haffed, directeur général de la pharmacie et des équipements au ministère de la Santé, la disponibilité du médicament dépend de sa provenance. Il estime, lors de son intervention à l’émission l’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, que les médicaments de production nationale ne connaissent littéralement pas de pénurie. Les sociétés de fabrication sont donc dans l’obligation de veiller à la disponibilité des médicaments qu’elles fabriquent. Cependant l’importation des médicaments expose par moment à des tensions, comme il a déjà été le cas par le passé, à l’exemple de la hausse faramineuse des prix des médicaments. Pour Hamou Haffed, le ministère de la Santé est systématiquement alerté en cas de pénurie et se presse de prendre les décisions qu’il faut. Le ministère, indique-t-il, est en lien avec les laboratoires afin de rétablir l’approvisionnement du marché du médicament dans les plus brefs délais. Il informe par ailleurs, s’agissant des médicaments d’affectation hospitalière, que leur disponibilité est prise en charge par la pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) en tenant compte, toutefois, des besoins exprimés en la matière. Ceci n’empêche, confie-t-il, la présence d’un manquement en médicament résultant d’une défaillance de gestion ou des retards de lancement des commandes. Pour lutter contre la pénurie de médicaments, l’Etat avait décidé de substituer les médicaments importés par une production locale répondant à la qualité et en quantité. Cependant elles ne sont que 80 entreprises pharmaceutique présentes en Algérie, qui font dans la fabrication de médicaments génériques.  Des efforts ont été fournis mais cela ne pourrait s’appliquer sur les médicaments destinés aux traitements en oncologie et en diabétologie. Les quantités de ces derniers varient selon le temps entrainant au passage aux phénomènes spéculatifs. Leur disponibilité dépend également de la restriction. La Fédération algérienne du médicament a d’ores et déjà tiré la sonnette d’alarme sur les effets indésirables causés par  la restriction d’importation de matières premières indispensables pour la fabrication de médicaments. Ces restrictions, avait-on indiqué de même source, pouvaient aggraver la pénurie davantage. En août dernier, l’on avait dénombré pas moins de 170 médicaments touchés par la restriction. Pour conclure notons que la facture d’importation des médicaments a baissé de 5,01% sur les neufs premiers mois de l’année 2017. Elle s’était donc établie à « 1,42 milliard de dollars contre 1,49 milliard de dollars », sur la même période de l’année 2016. Cette baisse a pu être réalisée après plusieurs mois de hausse.