Des ateliers, des conférences et des rencontres interentreprises (B2B) sont au programme des 11e Rencontres Algérie qui s’ouvrent aujourd’hui à Paris.
Des rencontres organisées par Business France, un réseau d’experts spécialisé dans l’export, pour la partie française, et par la Chambre Algérienne du Commerce et de l’Industrie (CACI) ainsi que par d’autres organismes algériens pour la partie algérienne. «L’objectif est de susciter le partenariat industriel et le transfert de technologie, créer un réseau d’affaires et de commerce bilatéral et dynamiser de nouveaux projets d’investissement entre les communautés d’affaires algéro-françaises», indique le responsable des relations internationales à la CACI, Hichem Hamani. Une délégation de 180 entreprises publiques et privées prendra part à cet événement qui aboutira, selon le représentant de la CACI, à la signature d’accords entre les entreprises algériennes, publiques notamment, et leurs homologues, françaises. D’ailleurs, cette édition, d’après un communiqué de Business France, sera placée sous le signe «des partenariats productifs» et s’inscrit dans le cadre du dernier Comité Intergouvernemental de Haut- Niveau (CIHN) qui s’est tenu à Paris en décembre 2017, à l’occasion duquel les autorités algériennes et françaises ont souhaité multiplier les opportunités de rencontres et de partenariat entre les entreprises des deux pays. Outre la CACI, d’autres institutions, tels le Club des Entrepreneurs et Industriels de la Mitidja (CEIMI) et le Forum des Chefs d’Entreprises (FCE) seront de la partie ainsi que la Chambre algéro-française de Commerce et d’Industrie (CCIAF). Les «Rencontres Algérie 2018 » seront aussi l’occasion d’évoquer, lors des tables rondes, les nouveautés en matière de réglementations et de climat d’affaires en Algérie. Quatre ateliers sectoriels se tiendront, animés par les deux parties, pour débattre concrètement des opportunités de partenariat dans les secteurs de l’industrie et de la sous-traitance, de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la santé, des biens de consommation et enfin et dans la distribution. Dans son communiqué, Business France a rappelé que pour la France, l’Algérie est un partenaire économique majeur et que l’hexagone reste le premier investisseur étranger hors hydrocarbures dans notre pays, avec un stock d’investissements directs de 2,5 Milliards d’Euro et de 500 entreprises, engagées dans de nombreux partenariats industriels, comme Renault, Alstom, Sanofi ou Schneider Electric, générant environ 40 000 emplois directs. Sans oublier, rappelle-t-il, le volet formation à travers la création notamment du centre d’excellence de Schneider Electric, pour les métiers du secteur de l’électricité et de l’Académie Renault pour les métiers de l’automobile et du management.
Moussa O