Palestine: Un accord de trêve enfin conclu, Hamas annonce que la trêve débute aujourd’hui

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La résistance palestinienne et l’entité sioniste sont parvenues à un accord de trêve humanitaire, a confirmé, mercredi, par le Qatar et dont l’entrée en vigueur sera annoncée durant les 24 heures, dans l’espoir que cette «pause» aboutira à l’arrêt des massacres commis par l’armée d’occupation depuis 47 jours dans la bande de Ghaza.

“Le début de cette pause sera annoncé dans les prochaines 24 heures et durera quatre jours, avec possibilité de prolongation», a affirmé le ministère qatari des Affaires étrangères sur la plateforme X, anciennement Twitter. La diplomatie qatarie a précisé les détails de l’accord : libération de «50 prisonniers détenus dans la bande de Ghaza» en échange de la libération d’un «certain nombre de femmes et d’enfants palestiniens détenus dans les prisons» de l’occupant sioniste. Et de poursuivre : «Le nombre de personnes libérées sera augmenté au cours des étapes ultérieures de la mise en œuvre de l’accord». Par ailleurs, la pause humanitaire permettra également l’entrée d’un «plus grand nombre de convois humanitaires et d’aide d’urgence, y compris du carburant», Ghaza étant confrontée à un siège total imposé par l’entité sioniste. Dans un communiqué, le mouvement de résistance palestinien, Hamas, a précisé que «les dispositions de cet accord ont été formulées, conformément à la vision de la résistance et de la détermination qui visent à servir notre peuple et à renforcer sa ténacité face à l’agression». Les dirigeants palestiniens ont salué cet accord, selon l’agence de presse palestinienne, Wafa. Le secrétaire du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein Al-Sheikh, a déclaré : «Le Président Mahmoud Abbas et les dirigeants saluent l’accord de trêve humanitaire et apprécient les efforts du Qatar et de l’Egypte qui ont été déployés». «Nous renouvelons l’appel à une cessation complète de l’agression (sioniste) contre le peuple palestinien, l’entrée de l’aide humanitaire et la mise en œuvre d’une solution politique basée sur la légitimité et la souveraineté», a-t-il poursuivi. Dans ce cadre, de nombreux pays se sont félicités de l’accord de trêve humanitaire dans la bande de Ghaza, après moult appels lancés par la communauté internationale dans ce sens depuis le début de l’agression sioniste à Ghaza le 7 octobre qui a fait, à ce jour, selon un dernier bilan officiel, plus de 14 100 martyrs, dont plus de 5840 enfants et 3920 femmes, plus de 33 000 blessés et plus de 6800 disparus.

Nécessité d’apporter l’aide vitale aux habitants de Ghaza

Dans le monde arabe, l’Egypte et la Jordanie, notamment ont salué «le succès de la médiation» ayant mené à un accord «pour mettre en place une trêve humanitaire» à Ghaza, pourvu qu’elle puisse mettre un terme à l’agression, au ciblage et au déplacement forcé des Palestiniens. La diplomatie jordanienne a souligné l’importance de «veiller à ce que l’accord contribue à assurer l’arrivée d’une aide humanitaire adéquate dans toutes les zones de la bande de Ghaza, d’une manière qui réponde à tous les besoins, réalise la stabilité et garantisse que la population de l’enclave reste dans ses lieux de résidence». Ailleurs, la Russie et la Chine ont elles aussi salué l’accord de trêve, y voyant un «développement positif», espérant que cette pause permettra d’apaiser la crise humanitaire, contribuera à la désescalade et réduira les tensions. Pour Berlin, cette trêve est «une avancée» et «doit être utilisée pour apporter l’aide vitale nécessaire aux habitants de Ghaza», tandis que Londres a qualifié l’accord d’«étape cruciale» pour «résoudre la crise humanitaire à Ghaza», appelant à «ce que l’accord soit respecté dans son intégralité». En attendant l’entrée en vigueur de cette trêve, les bombardements de l’occupant sioniste se poursuivaient, mercredi, pour le 47e jour consécutif dans la bande de Ghaza, où «une véritable tragédie humanitaire» se profile. Selon Wafa, plus de 81 Palestiniens, dont la majorité étaient des enfants et des femmes, sont tombés en martyrs au cours de ces dernières heures, de nombreux d’autres ont été blessés et des dizaines de maisons, de bâtiments, d’appartements résidentiels et de propriétés publiques et privées ont été détruites dans les attaques sionistes terrestre, maritime et aérien. Mardi, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a tiré la sonnette d’alarme pour la énième fois. «S’il n’y a pas assez de carburant, nous allons assister à l’effondrement des services d’assainissement», a déclaré un porte-parole de l’Unicef, James Elder, lors d’un point de presse à Genève, décrivant la situation comme une véritable «tragédie» ou comme une «tempête parfaite» causée par l’apparition de maladies. Dans le même contexte, le directeur exécutif du programme d’urgence sanitaire de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Michael Ryan, et le haut responsable des urgences de l’équipe de l’organisation onusienne à Ghaza, Robert Holden, ont décrit la situation dans l’enclave palestinienne comme «extrêmement désespérée» en raison de l’agression sioniste en cours et souligné la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu dans le territoire. De son côté, Arif Husain, économiste en chef du Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM), a déclaré, mardi, que «l’ensemble de la population de Ghaza (2,2 millions) a besoin d’une aide alimentaire et 1,6 million de personnes avaient été déplacées» dans l’enclave palestinienne. De son côté, le Qatar a annoncé, mercredi, le succès des efforts de médiation pour parvenir à un accord pour une trêve humanitaire entre la Résistante palestinienne et l’entité sioniste dans la bande de Ghaza, dont le début sera annoncé dans les 24 heures et se poursuivra pendant 4 jours, rapporte l’agence de presse qatarie QNA. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères du Qatar, l’accord prévoit dans un premier temps l’échange de 50 prisonniers de l’entité sioniste dans la bande de Ghaza, contre la libération d’un certain nombre de femmes et d’enfants palestiniens détenus dans les prisons de l’occupation. Le nombre de personnes libérées sera augmenté au cours des étapes ultérieures de la mise en œuvre de l’accord, a-t-on ajouté. Le ministère a indiqué que la trêve humanitaire permettra également l’entrée d’un «plus grand nombre de convois humanitaires et d’aide d’urgence, y compris du carburant», Ghaza étant confrontée à un siège total imposé par l’entité sioniste et à une agression barbare depuis le 7 octobre.

Israël a approuvé l’accord de trêve

L’Etat sioniste a donné son feu vert à un accord visant à obtenir la libération de 50 otages aux mains du Hamas en échange de prisonniers palestiniens et d’une trêve dans la bande de Ghaza, premier signe tangible de répit après des semaines de guerre. Le gouvernement israélien a approuvé un accord qui prévoit la libération de plusieurs otages détenus par le Hamas dans la bande de Ghaza. La France espère que trois Français seront parmi eux. Cet accord prévoit également un «cessez-le-feu» et une «trêve humanitaire» de quatre jours, se félicite le Hamas. Israël évoque de son côté une «pause dans les combats».  En échange des 50 otages, des femmes et des enfants, 150 prisonniers palestiniens détenus par Israël seront libérés. Les États-Unis, la Russie, la Chine ou encore l’Union européenne ont «salué» l’annonce de cet accord.

Conseil de sécurité : séance d’information publique sur la situation à Ghaza

Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit pour un briefing ouvert, mercredi, sur les développements dans la bande de Ghaza, en Palestine, et l’impact sévère de l’agression sioniste sur les femmes et les enfants. La directrice exécutive d’ONU Femmes, Sima Sami Bahous, la directrice exécutive de l’UNICEF, Catherine Russell, et la directrice exécutive du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), Natalia Kanem, devraient faire un exposé. Le bilan de l’agression sioniste contre l’enclave palestinienne et la Cisjordanie occupée, depuis le 7 octobre dernier est passé, selon le ministère palestinien de la Santé, mardi, à plus de 13 300 martyrs, dont près de 6000 enfants, outre, plus de 32 850 blessés, des milliers d’autres toujours sous les décombres et plus de 1,7 million de déplacés à l’intérieur de la bande de Ghaza. Aussi, trois écoles de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) abritant des familles déplacées ont été touchées par les bombardements sionistes à Ghaza, faisant plusieurs martyrs et blessés, une «nouvelle preuve que personne, et nulle part, n’est en sécurité à Ghaza», indique l’UNRWA. D’après le directeur exécutif du programme d’urgence sanitaire de l’OMS, Michael Ryan, et le haut responsable des urgences de l’équipe de l’organisation onusienne à Ghaza, Robert Holden, «la situation sanitaire dans l’enclave palestinienne est extrêmement désespérée». Allant dans le même sens, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a alerté, mardi, contre une véritable «tragédie» sanitaire dans les prochains jours. Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a lui, indiqué, mardi, qu’«il n’y a (vait) aucun endroit sûr» dans la bande de Ghaza. Le 16 novembre, plus de 30 experts indépendants de la Commission des Droits de l’Homme des Nations unies ont affirmé que les graves violations commises par l’occupation sioniste à l’encontre des Palestiniens, en particulier dans l’enclave palestinienne, indiquent qu’un génocide «est en train de se produire». Dans ce contexte, Mmes Bahous et Kanem devraient faire le point sur la situation des femmes et des jeunes filles, sachant que de nombreuses femmes qui accouchent à Ghaza le font sans assistance médicale, «certaines dans des abris surpeuplés ou dans les rues au milieu des décombres», tandis que les femmes enceintes et celles qui allaitent sont exposées à un risque accru de malnutrition. Dans son exposé, Mme Russell pourrait de son côté, mettre l’accent sur les graves problèmes que pose la protection des enfants à Ghaza, dans des domaines tels que les soins de santé, la nutrition, l’eau et l’assainissement, et souligner l’importance de la santé mentale et du soutien psychosocial pour tous les enfants touchés par les agressions. Selon l’organisation humanitaire Save the Children, le nombre d’enfants tombés en martyrs dans l’enclave a dépassé, à la fin du mois d’octobre, le nombre annuel d’enfants tués dans toutes les zones de conflit du monde depuis 2019, et «le bombardement incessant de zones civiles densément peuplées a exacerbé la crise de santé mentale déjà critique pour les enfants de Ghaza, avec des conséquences d’une portée considérable».

Environ 800 000 enfants sont déplacés à Ghaza, selon L’UNICEF

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a indiqué qu’environ 800 000 enfants ont été déplacés à Ghaza, qui est soumise au blocus et à de barbares attaques sionistes. Lors d’une conférence de presse tenue, mardi à Genève, le porte-parole de l’UNICEF, James Elder a déclaré que «tant que les restrictions sur l’accès à l’eau potable et à l’assainissement continueront à Ghaza, il y aura une augmentation tragique du nombre d’enfants qui meurent». «La saison des pluies a commencé et les enfants courent un risque sérieux d’épidémie massive», a prévenu Elder, ajoutant que plus de 5350 enfants palestiniens sont tombés en martyrs et environ 800 000 autres ont été déplacés à Ghaza. De son côté, le porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Christian Lindmeier, a déclaré qu’«un enfant mourait toutes les 10 minutes à Ghaza». Depuis le 7 octobre, date du début de l’agression sioniste, il y a eu 72 000 infections des voies respiratoires supérieures, 1021 cas de varicelle et 17 000 infections cutanées. Plus de 2000 patients sont atteints de cancer et plus d’un millier d’autres ont besoin de dialyse pour survivre, selon lui. Aussi, d’après le responsable onusien, 50 000 patients atteints de maladies cardiovasculaires et plus de 60 000 patients diabétiques sont à risque. L’on estime également qu’«il y a 50 000 femmes enceintes à Ghaza et beaucoup d’entre elles accoucheront sans personnel expérimenté». Arif Husain, économiste en chef du Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM), qui a assisté à la conférence en ligne, a également déclaré que «l’ensemble de la population de Ghaza (2,2 millions) a besoin d’une aide alimentaire et 1,6 million de personnes à Ghaza avaient été déplacées».

L’acharnement sioniste se poursuit pour le 46e jour, les hôpitaux de Ghaza en ligne de mire

L’entité sioniste poursuivait, mardi, son acharnement contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée pour le 46e jour consécutif, s’en prenant particulièrement aux malades, au personnel médical et aux hôpitaux, au moment où la situation humanitaire vire à la tragédie. Selon les autorités palestiniennes, quelque 2600 Palestiniens, dont des patients, des personnes déplacées et du personnel médical, se trouvant toujours à l’hôpital indonésien de Ghaza, étaient assiégés, mardi, par l’armée d’occupation sioniste, dans la ville de Jabalia, au nord de la bande de Ghaza. «2600 Palestiniens, dont 400 blessés, 200 membres du personnel médical et 2000 personnes déplacées étaient assiégés par les forces d’occupation dans l’hôpital indonésien», a précisé, mardi, le porte-parole du ministère palestinien de la Santé à Ghaza, Ashraf Al-Qudra. Lundi, les autorités palestiniennes en coordination avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont dû évacuer en urgence environ cent patients sous traitement de l’hôpital indonésien, en raison d’une frappe de l’occupation sioniste. La situation n’est guère meilleure dans le complexe médical d’Al Chifa, à l’ouest de la ville de Ghaza, où la vie de 259 blessés est sérieusement menacée par d’imminentes attaques des forces d’occupation sionistes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a dépêché une délégation sur place, mardi, a préconisé l’évacuation sans délais des personnes se trouvant sur les lieux. D’après le directeur exécutif du programme d’urgence sanitaire de l’OMS, Michael Ryan, et le haut responsable des urgences de l’équipe de l’organisation onusienne à Ghaza, Robert Holden, «la situation sanitaire dans l’enclave palestinienne est extrêmement désespérée». Allant dans le même sens, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a alerté, mardi, contre une véritable «tragédie» sanitaire dans les prochains jours. «S’il n’y a pas assez de carburant, nous allons assister à l’effondrement des services d’assainissement», a déclaré un porte-parole de l’Unicef, James Elder, lors d’un point de presse à Genève.

«Il n’y a pas d’endroit sûr dans la bande de Ghaza», selon l’ONU

Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué, mardi, qu’«il n’y a(vait) aucun endroit sûr» dans la bande de Ghaza, théâtre d’une sauvage agression sioniste depuis le 7 octobre. Demander aux gens de se déplacer d’une zone en guerre à une autre représente un très gros problème, d’autant plus que la route qu’ils empruntent et l’endroit où ils arrivent ne sont pas sûrs», a déclaré le porte-parole du bureau, Jens Laerke, lors d’une conférence de presse qu’il a tenue à Genève. D’ailleurs, a-t-il souligné, «il n’y a pas d’endroit sûr à Ghaza», ajoutant qu’OCHA était témoin chaque jour du meurtre de nombreuses personnes, y compris des enfants. «C’est très inquiétant», a-t-il dit. Depuis 47 jours, l’armée d’occupation sioniste mène une guerre dévastatrice dans la bande de Ghaza, faisant des milliers de martyrs et de blessés palestiniens, dont 75% d’enfants et de femmes, selon le bilan officiel.

Cisjordanie occupée : cinq Palestiniens tombent en martyrs dans un bombardement sioniste à Tulkarem

Cinq Palestiniens sont tombés en martyrs et plusieurs autres ont été blessés, mercredi, lorsqu’un drone de l’armée de l’occupation sioniste a bombardé une maison et des rassemblements de citoyens dans un camp de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie occupée, a rapporté l’agence de presse Wafa. Des sources locales dans le camp ont confirmé que 5 citoyens sont tombés en martyrs, mais cela n’a pas pu être confirmé par les sources médicales en raison du siège des hôpitaux de Tulkarem par les forces d’occupation et de leurs tentatives d’enlèvement de leurs corps et d’arrestation des blessés, selon Wafa. Des sources locales ont rapporté qu’un drone sioniste a bombardé avec deux missiles une maison dans le quartier d’Al-Balawneh, dans le camp de Tulkarem, blessant au moins trois jeunes hommes, puis a bombardé des rassemblements de citoyens. Pendant ce temps, les forces d’occupation ont assiégé l’hôpital gouvernemental Thabet Thabet dans la ville de Tulkarem, et leurs véhicules ont encerclé les entrées de l’hôpital ce qui a empêché l’arrivée des blessés pour recevoir des soins. Selon Wafa, l’agression sioniste contre la ville de Tulkarem a causé d’importantes destructions dans les rues, les infrastructures et les biens des citoyens.

Agression sioniste : la FINUL condamne le fait de viser des journalistes et des civils

La Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) a condamné, mardi, le fait d’avoir visé des journalistes et des civils lors d’une récente frappe sioniste sur le sud du Liban. Le porte-parole de la FINUL, Andrea Tenenti, a dit dans un communiqué que la FINUL était choquée et attristée d’apprendre qu’un groupe de journalistes avait été touché par un bombardement sioniste dans le sud du Liban, tout en présentant ses condoléances aux familles et aux amis des personnes tombées en martyrs près de Tayr Harfa. Le fait de viser intentionnellement des journalistes et des civils constitue une violation du droit international qui peut être assimilée à des crimes de guerre, a souligné M. Tenenti. Huit personnes, dont deux journalistes, sont tombés en martyrs, mardi, dans des frappes sionistes dans le sud du Liban, a indiqué l’agence de presse officielle libanaise. Mardi également, le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, qui était en visite en Belgique, a dit que son pays déposerait une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU pour demander la condamnation de «ce crime odieux» que constitue l’assassinat de journalistes, selon la même source.