Palestine: Riyad Mansour interpelle l’ONU sur l’escalade des agressions sionistes à Ghaza et en Cisjordanie

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Permanent Observer Mission of the State of Palestine, Riyad H. Mansour speaks during UN Security Council on May 15, 2018, at UN Headquarters in New York. The US ambassador to the United Nations on Tuesday told an emergency Security Council meeting on the violence in Gaza, that ally Israel had acted with restraint in the face of provocation from Hamas. "No country in this chamber would act with more restraint than Israel has," Nikki Haley told the Security Council. "In fact the records of several countries here today suggest they would be much less restrained," she said.

 Le Représentant permanent de l’Etat de Palestine auprès des Nations Unies, Riyad Mansour, a adressé vendredi, trois lettres identiques au Secrétaire général de l’ONU, au Président du Conseil de sécurité pour ce mois (Panama) et au Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, dénonçant l’escalade des agressions sionistes contre le peuple palestinien.

Dans ses lettres, Mansour a appelé la communauté internationale à agir pour mettre fin au génocide et à la destruction de la Palestine par l’entité sioniste, notamment en déployant une force internationale de protection du peuple palestinien.Dans ce contexte, Mansour a souligné qu’un million de Palestiniens sont confrontés à une menace existentielle, tandis que l’entité sioniste poursuit son projet d’invasion de Ghaza sans aucun respect des exigences de cessez-le-feu ni des obligations découlant du droit international humanitaire.Il a également souligné que l’absence d’action internationale a permis à l’entité sioniste de poursuivre son obstruction brutale et illégale à l’aide humanitaire, y compris aux agences humanitaires de l’ONU, ce qui a accéléré la propagation de la famine et des maladies à Ghaza. Mansour a noté que la Classification internationale de l’insécurité alimentaire (IPC) a officiellement déclaré, dans son rapport publié vendredi, l’apparition de la famine à Ghaza, en plus d’un rapport de MedGlobal, qui a conclu que la malnutrition aiguë chez les enfants a  augmenté de 914% depuis le blocus sioniste en mars dernier, et que le seuil de famine a déjà été franchi. Le diplomate palestinien a réitéré les appels constants des dirigeants  palestiniens à une action internationale immédiate pour mettre fin à cette situation odieuse, inhumaine et illégale, notamment par le recours à tous  les outils et moyens légitimes, une action immédiate du Conseil de sécurité  au titre du Chapitre VII, afin de protéger le peuple palestinien de l’agression génocidaire de l’entité sioniste et de son complot visant à détruire le peuple palestinien. Il a également mis l’accent sur les exécutions répétées par l’entité  sioniste de travailleurs humanitaires qui sauvent des vies et de journalistes, dénoncent les atrocités sionistes au monde. Il a cité à cet égard les cas des journalistes Anas Al-Sharif et Mohammed  Qreiqea, pris pour cible par l’entité sioniste, ainsi que trois de leur s  collègues, lors d’une frappe aérienne sioniste contre une tente près de l’hôpital Al-Shifa le 10 août. Il a également expliqué que les forces d’occupation sionistes ciblent délibérément les civils palestiniens, notamment les enfants, les femmes et les hommes, avec un bilan de 62 122 martyrs, 156 758 blessés et des milliers de disparus à ce jour. Mansour a également noté que l’UNICEF a documenté qu’au cours des cinq derniers mois seulement, les forces d’occupation sionistes ont tué en moyenne 540 enfants palestiniens par mois, et en ont blessé et mutilé des milliers d’autres avec des missiles, de l’artillerie et des tirs des forces sionistes, et en utilisant la famine comme arme, alors qu’ils jouaient ou luttaient pour se nourrir et boire. Mansour a affirmé la nécessité pour la communauté internationale d’agir  immédiatement pour faire respecter un cessez-le-feu et protéger le peuple palestinien, rappelant à l’entité sioniste, en paroles et en actes, que le droit humanitaire interdit strictement de prendre pour cible des civils et des biens civils, et que l’entité sioniste n’a aucun droit de se défendre dans le territoire palestinien occupé, où il est une puissance occupante illégale et dépourvue de droits souverains.Il a également abordé les plans d’annexion de l’entité sioniste en Cisjordanie, notant l’annonce de l’entité sioniste de poursuivre son plan ciblant la zone E-1, qui prévoit la construction de 3 400 logements dans les colonies.      Ces projets sépareraient le nord, le sud et le centre de la Cisjordanie, renforçant ainsi son occupation illégale et isolant davantage Al Qods-Est. Il a expliqué que depuis juillet dernier, l’entité sioniste a soumis des plans de construction de plus de 20 000 logements dans les colonies, coïncidant avec une escalade de la violence et du terrorisme des colons contre les civils et les communautés palestiniens, avec le plein soutien du gouvernement et de l’armée.Mansour a souligné la nécessité pour le Conseil de sécurité d’assumer ses responsabilités, notamment en protégeant les civils et en stabilisant la situation désastreuse qui menace la paix et la sécurité internationales.Il a également insisté sur la nécessité pour tous les Etats, conformément au droit international, d’exercer une pression réelle et immédiate sur l’entité sioniste pour qu’il mette fin à sa guerre de génocide et à tous ses crimes à Ghaza et dans le reste du territoire palestinien occupé.Mansour a souligné que cela nécessite une action collective et individuelle des Etats, y compris un embargo et de journalistes, et de journalistes, sur les armes, des sanctions et des mesures diplomatiques, politiques et juridiques, y compris la reconnaissance de l’Etat de Palestine, pour faire respecter le droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’indépendance.

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