L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a réaffirmé son engagement à fournir des soins de santé aux Palestiniens dans ses cinq zones d’opération : Ghaza, Cisjordanie, y compris Al Qods-Est, Jordanie, Liban et Syrie.
«Malgré les défis à long terme de la pandémie de la Covid-19, l’instabilité politique et le manque de financement, l’UNRWA a continué à fournir des soins de santé aux réfugiés palestiniens dans ses cinq zones d’opération : Ghaza, Cisjordanie, y compris Al Qods-Est, Jordanie, Liban et Syrie», a déclaré, ce mardi, lors d’une conférence de presse à Genève, Akihiro Seita, directeur des services de santé de l’UNRWA. Sur les 5,9 millions de réfugiés palestiniens enregistrés auprès de l’office onusien, on estime que 3,2 millions sont enregistrés auprès des centres de santé de l’UNRWA pour bénéficier de services gratuits. Le responsable de l’ONU a abordé aussi les problèmes de santé psychologique et physique des enfants et des soins de santé mentale que l’UNRWA leur fournit. Selon Sita, en 2021, 15 000 personnes avaient besoin d’un soutien psychosocial, et le nombre a plus que doublé au cours de l’année écoulée, atteignant 35 000. On estime que 3,2 millions de personnes, soit 53,9% des réfugiés palestiniens, dépendent fortement des services de l’UNRWA en raison des conditions économiques difficiles, des taux de chômage élevés et des niveaux croissants de pauvreté, en particulier dans les zones de conflit. Environ un tiers des réfugiés palestiniens enregistrés vivent dans 58 camps de réfugiés officiels, aux côtés des communautés d’accueil.
L’UNRWA gère 240 centres de santé avec plus de 3000 employés hommes et femmes qui fournissent une gamme complète de soins primaires. Au cours de plus de sept décennies de déplacement, le nombre de réfugiés palestiniens est passé de 750 000 en 1950 à 5,9 millions en 2022. Au fil des ans, l’UNRWA est resté engagé à fournir des services dans divers domaines pour répondre aux besoins des réfugiés palestiniens dans ses zones d’opérations.
15 prisonniers palestiniens malades dans les prisons sionistes annoncent une grève de la faim
Quinze prisonniers palestiniens présentant des problèmes de santé dans les prisons sionistes ont décidé d’entamer une grève de la faim, à partir de jeudi, pour une durée de 3 jours, en signe de protestation contre les dures conditions de leur détention, indique une association. Le Club des prisonniers palestiniens a déclaré dans un communiqué : «Une quinzaine de détenus malades se trouvant dans la clinique de la prison de Ramla, ont décidé d’entamer une grève de la faim d’une durée de 3 jours, à partir de jeudi». Le Club a souligné que la grève a été décidée «en signe de protestation contre leurs conditions de détention dures et difficiles compte tenu de l’augmentation du nombre de patients, de la négligence médicale à leur encontre et refus de l’administration pénitentiaire de subvenir à leurs besoins de base».
«Les détenus malades appellent à mettre fin aux atermoiements et leur prodiguer les soins nécessaires en temps voulu, et à intensifier le suivi sanitaire, notamment pour certains cas chroniques, dont les détenus Walid Daqqa et Asif al-Rifai, qui souffrent d’un cancer», note la même source. Ils demandent également de «doubler la quantité de nourriture qui leur est allouée et d’en améliorer la qualité en fonction de leur état de santé».
L’association a appelé toutes les autorités compétentes à soutenir les prisonniers et à faire entendre leur voix face aux crimes et violations continues à leur encontre. Plus de 700 prisonniers palestiniens malades sont toujours dans les prisons sionistes, dont 200 souffrent de maladies chroniques, selon les données officielles palestiniennes.