Le Bureau des droits de l’homme de l’ONU a critiqué, mardi, le projet relayé par les médias concernant le transfert d’environ deux millions d’habitants de la bande de Ghaza dans des lieux prétendument « plus sûrs » en dehors des territoires palestiniens occupés.Répondant à une question sur le projet de l’entité sioniste visant l’installation des Palestiniens de Ghaza dans d’autres pays, une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH) a indiqué qu’une telle solution n’était pas acceptable. Sur ces « soi-disant déplacements volontaires des Palestiniens en dehors de Ghaza », les services du Haut-Commissaire, Volker Turk, notent que ce plan soulève « des inquiétudes en ce qui concerne des transferts forcés.
Le concept de transferts volontaires dans le contexte que nous connaissons actuellement à Ghaza est très discutable » . »Un grand nombre de personnes seraient confinées dans des espaces encore plus réduits, avec des restrictions de mouvement. Donc, non, ce n’est certainement pas acceptable », a ajouté Mme Shamdasani.Lors d’un sommet extraordinaire de la Ligue des Etats arabes sur la situation à Ghaza, tenue le 4 mars dernier, le secrétaire général de l’ONU avait réaffirmé sa vision d’un Etat palestinien indépendant, dont l’enclave doit impérativement « rester partie intégrante ».En attendant, l’agression sioniste génocidaire contre Ghaza se poursuit et l’armée d’occupation a émis un nouvel ordre d’évacuation forcée à Khan Younes, dans le sud de la bande de Ghaza.Les zones dites de sécurité, y compris al-Mawasi à Khan Younes, sont régulièrement attaquées bien que l’armée d’occupation oblige les Palestiniens à se déplacer vers ces zones.
Nouvelle plainte à la CPI contre les crimes de l’occupation sioniste
Une plainte sera déposée contre l’occupant sioniste, pour génocide, mercredi auprès de la Cour pénale internationale (CPI), a annoncé, mardi, la Coalition européenne de soutien aux prisonniers palestiniens, lançant un appel à la mobilisation de la société civile, des ONG, des militants et des médias pour se joindre à cet acte « fort et symbolique ». »La Coalition européenne de soutien aux prisonniers palestiniens annonce la tenue d’un événement juridique et politique de grande importance: le dépôt officiel d’une plainte contre l’occupation (sioniste) auprès de la Cour pénale internationale (CPI) », a-t-elle indiqué dans un communiqué,précisant que le dépôt se fera mercredi 9 juillet à 15h00 auprès de la Cour pénale internationale à La Haye. »Votre présence est essentielle pour porter la voix des opprimés, faire valoir le droit international, et dire non à l’impunité », a-t-elle lancé à l’adresse de la société civile, des ONG, des militants, des médias, et de toutes les consciences libres qu’elle exhorte à « la mobilisation » pour se joindre à cet acte « fort et symbolique ».Cette plainte pour génocide, mais aussi pour violences et crimes commis dans les prisons de l’entité sioniste, ainsi que pour l’utilisation de la famine comme arme de guerre à Ghaza, est portée par des juristes internationaux, des victimes et des organisations palestiniennes. Un « Convoi pour la Justice », une initiative citoyenne européenne visant à alerter et sensibiliser sur les graves violations des droits humains touchant les détenus palestiniens, a eu lieu en juin.Partie le 11 juin depuis La Haye, cette tournée européenne portait un message clair?: « Ce n’est pas un conflit. C’est une injustice. Et elle doit être jugée ».Selon des organisations de défense des droits de l’homme, depuis 1967, 800000 Palestiniens sont passés par les prisons sionistes, Les arrestations y sont quotidiennes et les détentions se font souvent sans charges ni procès. Les conditions y sont extrêmement violentes et les mineurs ne sont pas épargnés?: entre 500 et 700 enfants palestiniens sont arrêtés chaque année et soumis à des violences physiques et psychologiques.Le « Convoi pour la Justice » est passé par les institutions européennes et internationales (à Bruxelles, Paris, Genève et dans 15 autres villes européennes) dans l’objectif d’exiger la fin des détentions arbitraires, des mauvais traitements, ainsi que la libération des enfants et des personnes vulnérables.Les organisateurs ont ainsi remis aux eurodéputés une synthèse des violations documentées afin que ceux-ci assument leur responsabilité et fassent pression sur l’entité sioniste. Cette initiative s’est conclue par une intervention officielle au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies à Genève, en présence des Rapporteurs spéciaux, de la présidence de la Commission, des Etats membres et des délégations diplomatiques.Soutenu par plus de 100 organisations pro-palestiniennes partenaires, qui avait d’abord pour but d’alerter l’opinion publique et les décideurs européens sur les violations des droits fondamentaux par l’entité sioniste, le « Convoi pour la Justice » a désormais pour projet de déposer une plainte auprès de la CPI.
Agression sioniste: les besoins à Ghaza sont élevés et la famine se propage ,indique le PAM
Le directeur des opérations du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies, Carl Skau, a indiqué mardi que les besoins dans la bande de Ghaza où la famine se propage, étaient « plus grands que jamais ». »Je reviens tout juste de ma quatrième visite à Ghaza depuis le début de (l’agression sioniste). La situation est la pire que j’ai jamais vu », a écrit Carl Skau dans une série de publications sur les réseaux sociaux. »Les besoins à Ghaza sont plus grands que jamais, et notre capacité à y répondre n’a jamais été aussi limitée », a-t-il alerté.Et d’ajouter: « La famine se propage, des gens meurent simplement en essayant de trouver de la nourriture ». Le directeur des opérations du PAM a expliqué que ses équipes à Ghaza sont en manque « de carburant, de pièces détachées et d’équipements de communication de base ».Soulignant que le PAM dispose de capacités nécessaires pour fournir de l’aide, M. Skau a indiqué que « toutes les voies et tous les points d’entrée doivent être ouvert », et que la sécurité était « essentielle ».
Marée humaine à Paris pour dénoncer le génocide mené par l’entité sioniste à Ghaza
Plusieurs milliers de manifestants ont dénoncé mardi soir à Paris, en formant une « grande ligne rouge humaine », le génocide mené par l’entité sioniste depuis le 7 octobre 2023 contre la population palestinienne à Ghaza, rapportent des correspondants de presse.Répondant à l’appel d’Amnesty International, de Médecins du monde, d’Oxfam ou encore d’associations de soutien et de solidarité avec la Palestine, les manifestants sont venus pour la plupart vêtus de rouge pour se rassembler dans le centre de la capitale française. »Nous sommes tous des enfants de Ghaza », ont-ils lancé en choeur en tapant dans les mains. « L’idée (…) c’est d’essayer de tirer la sonnette d’alarme sur le génocide en Palestine. Une sonnette d’alarme qui a été tirée par plein d’ONG mais que les gouvernements ne prennent pas en compte. Et du coup, créer un mouvement de mobilisation civile », explique un manifestant de 25 ansPour le collectif d’organisations à l’origine du rassemblement, « le déchaînement de violence et de destruction envers la population palestinienne semble sans fin. Ghaza n’a plus le temps d’attendre. L’inaction de nos gouvernements tue ». Les organisateurs, qui entendaient « symboliquement rappeler que toutes les lignes rouges ont été franchies à Ghaza », avaient appelé les participants à ne brandir « aucun drapeau d’organisation ou de parti politique ». Beaucoup en revanche arboraient des drapeaux palestiniens.






