Palestine: L’occupation sioniste entrave le développement en Palestine et dans le Golan syrien

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A Palestinian holds a national flag during clashes with Israeli security forces on October 13, 2015 near the Jewish settlement of Beit El, just north of the West Bank city of Ramallah. Prime Minister Benjamin Netanyahu said that Israel would use "all means" available to end Palestinian violence and that new security measures were planned. AFP PHOTO / ABBAS MOMANI (Photo by ABBAS MOMANI / AFP)

Plusieurs délégations participant à la 2e commission de la 77e session de l’Assemblée générale de l’ONU, chargée des questions économiques et financières, ont condamné d’une seule voix la poursuite de l’occupation sioniste dans les territoires palestiniens et le Golan syrien qui a provoqué «un sous-développement» dans ces territoires occupés.

Les politiques et pratiques de l’entité sioniste en Palestine occupée «ont provoqué un sous-développement, notamment à Ghaza», a fait observer Tarik Alami, de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO), en présentant, lundi, le rapport du secrétaire général de l’ONU sur la question.  Celui-ci dépeint des conditions de vie toujours difficiles en dressant la liste des mesures néfastes aux territoires occupés : expansion des colonies illégales, spoliation des terres, démolition de logements palestiniens, manque d’accès à l’eau et aux ressources naturelles, restrictions à la circulation, escalade de la violence et intensification de la répression dans les Territoires palestiniens et le Golan syrien occupés. «L’augmentation du recours illégal à la force, en 2021, et l’impunité généralisée ont également été constatées», souligne le rapport. Intervenant lors de cette session, Sahar Nasser-Abushawesh, observatrice de l’Etat de Palestine, a déploré le fait que l’entité sioniste «continue de bafouer le droit international et de pratiquer l’apartheid» et «poursuit sa politique de destruction des maisons de Palestiniens et leurs infrastructures de production, et en s’en prenant aux terres agricoles, aux arbres fruitiers et aux oliviers, pierres angulaires de l’économie palestinienne depuis des siècles».  L’oratrice a ainsi exhorté la communauté internationale à «agir» et «s’acquitter de ses obligations légales afin de mettre fin au régime d’apartheid, ainsi que de permettre au peuple palestinien d’accéder aux Objectifs de développement durable (ODD)». Pour sa part, le Groupe des Etats arabes a relevé que toutes les violations par l’entité sioniste du droit international humanitaire «sont liées à une absence de reddition de la justice». Il a appelé la communauté internationale à y mettre un terme et à faire appliquer la résolution 2334 (2016) qui, il y a près de six ans, a appelé l’occupant à stopper «immédiatement et complètement la colonisation en Cisjordanie et à Al Qods» occupés.

L’Australie renonce à reconnaître Al Qods comme capitale de l’entité sioniste L’Australie a annoncé, mardi, avoir décidé de ne plus reconnaître Al Qods-Ouest comme la capitale de l’entité sioniste, revenant ainsi sur une décision prise par le gouvernement conservateur précédent. La ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong a affirmé que la question du statut d’Al Qods devait être résolue dans le cadre de négociations de paix entre l’entité sioniste et les Palestiniens et non dans le cadre de décisions unilatérales. «Nous ne soutiendrons pas une approche qui compromet cette perspective», a-t-elle déclaré. Le précédent gouvernement conservateur de Scott Morrison avait été l’objet de vives critiques quand, en 2018, il avait annoncé qu’il reconnaissait Al Qods-Ouest comme capitale de l’entité sioniste.