Palestine: Les Palestiniens de l’Europe  s’opposent l’accord du siècle »

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L’atelier de Rotterdam a conclu ses travaux par le lancement de la Déclaration « Les Palestiniens de l’Europe contre l’accord du siècle », qui affirmait le rejet catégorique de tous les projets visant à liquider n’importe quel droit des droits du peuple palestinien.

Aujourd’hui, la ville néerlandaise de Rotterdam a organisé un atelier intitulé « Non à l’accord du siècle, non à l’atelier de Bahreïn. Oui au droit palestinien », organisé par un éventail d’institutions palestiniennes opérant en Europe, avec la participation de près de 100 chercheurs et activistes de communautés palestiniennes en provenance de 11 pays européens, pour discuter des moyens de contrer le prétendu « accord du siècle ».

Les participants ont souligné le rejet de cet accord et les étapes et procédures correspondantes, en particulier  l’atelier économique de Bahreïn et des précédentes actions et décisions américaines concernant Jérusalem occupée et le ciblage de l’UNRWA.

L’atelier européen a examiné plusieurs documents spécialisés traitant des dimensions du prétendu accord du siècle, de ses caractéristiques et des moyens de les résoudre, ainsi que du rôle des Palestiniens d’Europe visant à le contrecarrer.

Les participants ont appelé toutes les factions du peuple palestinien à mettre fin à la division palestinienne et à unifier les rangs palestiniens face à de graves défis visant la cause palestinienne.

Ils ont appelé les communautés palestinienne, arabe et islamique et les partisans de la Palestine sur le continent européen à agir de toute urgence pour contrer l’accord du siècle.

La Déclaration « Les Palestiniens de l’Europe contre l’accord du siècle » a appelé les gouvernements européens à faire face à la décision unilatérale des États-Unis sur la question palestinienne et contraire au droit international.

Les participants à l’atelier ont souligné leur rejet de toute forme de normalisation avec l’occupation israélienne, avertissant de son danger pour le peuple palestinien, car il constitue une couverture et une consécration de l’occupation israélienne aux dépens du peuple palestinien « Nous affirmons que le peuple palestinien n’a délégué personne pour renoncer à ses droits, et nous saluons les positions arabes officielles et populaires qui refusent la normalisation avec l’occupation et le rejet de l’atelier de Manama », indique le communiqué.

Ils ont appelé à envoyer des messages de protestation aux pays qui ont l’intention de participer à l’atelier de Bahreïn et à déclarer leur rejet de cet atelier de normalisation, demandant le lancement d’une série d’activités palestiniennes rejetant le prétendu « accord du siècle » sur le continent européen et appelant les communautés palestinienne, arabe et islamique et les partisans de la Palestine à participer activement. Enfin, les Palestiniens d’Europe ont également souligné la nécessité d’activer les outils juridiques permettant de poursuivre l’occupation devant les tribunaux internationaux et de la tenir responsable de ses crimes contre le peuple palestinien.

Vers le  boycott de financement des associations  d’Israël en Allemagne

La résolution de la Diète fédérale allemande, adoptée le mois dernier avec le large soutien de plusieurs partis, a suscité une importante opposition, y compris de la part d’intellectuels juifs.

Le gouvernement allemand est en train d’examiner s’il faut accepter une résolution de son parlement qui définit le mouvement (de BDS) de boycott, de désinvestissement et de sanctions votée comme antisémite et qui en interdit l’usage par les établissements publics – et en quoi une telle décision affecterait le financement par l’Allemagne des associations qui soutiennent le mouvement.

Haaretz a appris qu’Israël et diverses associations de diplomatie ouverte font pression sur l’Allemagne pour qu’elle accepte la résolution, en suscitant des désaccords importants entre les différents ministères gouvernementaux. Le cabinet de la Chancelière Angela Merkel doit cependant se mettre d’accord sur une position officielle.Des sources allemandes ont déclaré à Haaretz que le Ministère de l’Intérieur du pays, poussé par le commissaire à la lutte contre l’antisémitisme, Felix Klein, soutient dans l’ensemble la résolution, alors que le Ministère des Affaires étrangère s’y oppose. Les responsables du Ministère des Affaires étrangères ont récemment déclaré aux journalistes qu’ils étaient opposés à un boycott d’Israël, mais que le mouvement de BDS comprend un large éventail d’opinions et que chaque cas ou chaque mouvement doit être considéré individuellement pour déterminer s’il est antisémite. La résolution du mois dernier de la Diète fédérale a représenté la première fois où un parlement européen a officiellement défini le mouvement de BDS comme antisémite. La résolution, qui est un appel au gouvernement et qui n’est pas juridiquement contraignante, a recueilli un large soutien de plusieurs partis, de la part de l’Union Chrétienne-Démocrate de Merkel, des Sociaux-Démocrates et du Parti Libéral-Démocrate. Certains membres du Parti des Verts ont aussi soutenu la résolution, bien que d’autres se soient abstenus à la dernière minute. La motion a déclaré que les autocollants « N’achetez pas » du mouvement du BDS mis sur les produits israéliens évoquent le slogan nazi “N’achetez pas aux Juifs ».La semaine dernière, 240 intellectuels juifs ont publié une pétition contre la résolution de la Diète fédérale, disant que « les boycotts sont un outil légitime et non-violent de résistance. » Les signataires, parmi lesquels Avraham Burg et Eva Illouz ont appelé le gouvernement allemand à ne pas accepter la résolution pour protéger la liberté d’expression et pour continuer à financer les organisations israéliennes et palestiniennes « qui, pacifiquement, contestent l’occupation israélienne, révèlent les graves violations du droit international et renforcent la société civile. Ces organisations défendent les principes et les valeurs qui sont au coeur de la démocratie libérale et du règne du droit, en Allemagne et ailleurs. Plus que jamais, elles ont besoin de soutien financier et d’appui politique. »Le Musée Juif de Berlin a participé sur Twitter à la pétition, en provoquant un tollé sur Internet. L’Ambassadeur israélien en Allemagne, Jeremy Issacharoff, a qualifié la participation du musée à la pétition de « honteuse. »L’année dernière, il a été rapporté que le Premier Ministre israélien, Benjamin Netanyahu avait exigé de Merkel que l’Allemagne cesse de subventionner le musée parce qu’il avait organisé une exposition sur Jérusalem, « qui présentait un point de vue islamo-palestinien. » Il a été demandé également à Merkel d’arrêter de subventionner d’autres organisations, aux motifs qu’elles étaient anti-israéliennes, parmi lesquelles le Festival International du Film de Berlin, des organisations chrétiennes pro-palestiniennes, et le site Internet d’information israélien +972, qui reçoit des financements de la Fondation Heinrich Böll.

Face au blocus d’Israel

Le Qatar a acheminé plus de 10 millions de dollars aux palestiniens de Ghaza  

Le Qatar a acheminé dans la bande de Ghaza plus  de 10 millions de dollars en vue d’une nouvelle distribution d’aide à des  dizaines de milliers de Palestiniens vivant dans le territoire sous blocus israélien depuis plus de 10 ans, a déclaré lundi un responsable qatari.

Cette nouvelle aide financière a été acheminée dimanche soir par  l’ambassadeur du Qatar dans le territoire contrôlé par le mouvement de  résistance Hamas. Elle doit être distribuée lundi ou mardi, a déclaré le  responsable qatari cité par des médias. Plus de 100.000 familles ghazaouies recevront chacune 100 dollars (environ  90 euros), a-t-il affirmé.

Quinze millions de dollars supplémentaires vont être alloués aux  infrastructures et à des projets créateurs d’emploi dans le territoire où  vivent deux millions de Palestiniens, a-t-il ajouté. L’enclave palestinienne est soumise par Israël à un strict blocus  terrestre, maritime et aérien depuis juin 2007. Selon les Nations unies, environ 80% des Ghazaouis sont dépendants de l’aide internationale.

 

                                                                                                   Ahsene Saaid /CPI