Palestine: Le président Mahmoud Abbas appelle Joe Biden à faire cesser le massacre de Palestiniens

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Le président de l’Etat de Palestine Mahmoud Abbas a appelé samedi soir, quelques heures après deux sauvages bombardements contre des écoles à Jabaliya qui ont fait plus de 80 martyrs, le président américain Joe Biden à intervenir en urgence pour mettre un terme au génocide contre le peuple Palestiniens.

 »Aujourd’hui, je m’adresse au président américain Joe Biden, qui porte seul la responsabilité en raison de sa position internationale et de sa grande influence sur les autorités d’occupation israéliennes, d’intervenir immédiatement pour mettre fin à cette agression », a déclaré le président Palestinien dans un discours diffusé par la télévision palestinienne.Mahmoud Abbas a enjoint son homologue américain à intervenir   »immédiatement pour mettre fin à l’agression et de soulager le peuple Palestinien assiégé dans la bande de Ghaza », ainsi que la fin des  »attaques des forces d’occupation (sionistes) et au terrorisme des colons contre le peuple Palestinien en Cisjordanie et à Al Qods occupée, ce qui laisse présager une explosion imminente ». »Les massacres et les destructions auxquels notre peuple est exposé dépassent les capacités humaines. Qu’attend l’Amérique face au génocide de notre peuple dans la bande de Ghaza », s’est par ailleurs interrogé le président Mahmoud Abbas, qui a souligné que  »le sang des enfants, des femmes et des personnes âgées ne suffit-il pas à éveiller les consciences du monde . M. le Président Biden, je vous appelle, dans toutes vos capacités officielles et humanitaires, à mettre fin à cette catastrophe humanitaire, et à ce génocide contre notre peuple innocent, dont l’histoire n’exonérera personne, et à porter secours à notre peuple assiégé dans la bande de Ghaza. Cette guerre doit cesser immédiatement. Comment cette guerre d’extermination peut-elle être une légitime défense ? En fait, ce sont des crimes de guerre qui méritent d’être punis », a ajouté le président Palestinien dans son discours, rapporté par l’agence Wafa. Mahmoud Abbas a insisté sur  »les horribles massacres commis par les forces d’occupation israéliennes contre les enfants palestiniens dans la bande de Ghaza, dont le dernier en date, a-t-il rappelé, a eu lieu aujourd’hui dans les écoles d’Al-Fakhoura et de Tel Al-Zaatar, qui ont coûté la vie à des centaines de personnes déplacées de force de leurs foyers ».  »Je vous appelle une fois de plus pour exiger que vous et les dirigeants du monde portiez la responsabilité de mettre fin à cette agression et à ces crimes de génocide contre les enfants de notre peuple », qui ont coûté la vie à plus de 12.000 Palestiniens, dont la majorité sont des enfants et des femmes, en plus des blessés et des destructions globales qui ont touché des dizaines de milliers de maisons, d’écoles, d’hôpitaux, de lieux de culte, et des infrastructures publiques, clame le président Palestinien.Lançant  »arrêtez la guerre de génocide contre notre peuple », Mahmoud Abbas rappelle au président Biden que le peuple palestinien « mérite de vivre dans sa patrie en toute liberté et dignité, et restera attaché à sa terre jusqu’à ce qu’il obtienne ses droits légitimes à l’indépendance et à un Etat avec comme capitale, Al Qods ».

12.000 martyrs, 32.300 blessés et 3750 disparus au moins dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie

Plus de 32.300 Palestiniens ont été blessés depuis l’agression de l’occupation sioniste contre la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée, a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche dans une mise à jour le ministère palestinien de la Santé.Le ministère palestinien de la Santé a déclaré dans un communiqué, repris par l’agence Wafa, que le nombre de martyrs a atteint 1.800 dans la bande de Ghaza, tandis que le nombre de martyrs en Cisjordanie occupée s’est élevé à 212. En outre, a indiqué le ministère, 29.500 Palestiniens ont été blessés à Ghaza et près de 2 800 en Cisjordanie occupée.Au 29 octobre, a indiqué le ministère, environ 3.750 Palestiniens, dont au moins 1.750 enfants, étaient portés disparus et pourraient être coincés ou morts sous les décombres, ajoute Wafa. Le ministère de la Santé palestinien a souligné par ailleurs qu’il était confronté à d’importantes difficultés pour obtenir des rapports actualisés, pour le septième jour consécutif en raison des perturbations des télécommunications à Ghaza et de l’effondrement des services médicaux et de télécommunications dans les hôpitaux de la ville et de la province nord de Ghaza.Le rapport indique que 26 des 35 hôpitaux de Ghaza et 52 des 72 cliniques de soins de santé primaires ont cessé leurs activités en raison des dommages causés par les frappes aériennes sionistes ou en raison de pénuries de carburant, les neuf hôpitaux restants fonctionnent à capacité maximale. Sur les 24 hôpitaux capables d’admettre des patients hospitalisés dans le nord, seul l’hôpital Al-Ahli à Ghaza est actuellement opérationnel, même s’il est confronté à d’importantes difficultés, ajoute la même source.

Au moins 15 martyrs dimanche à l’aube dans des raids sionistes contre les camps de réfugiés de Khan Younes et Nouseirat

Au moins 15 palestiniens sont tombés en martyrs et des dizaines d’autres ont été blessés dans des raids de l’aviation sioniste dimanche à l’aube contre deux maisons des camps de réfugiés de Nouseirah et Khan Younes, dans la bande de Ghaza, indique l’agence palestinienne Wafa, citant les secouristes et des témoins.Les bombardements de l’aviation de l’occupant sioniste contre la maison de la famille Zahd a fait 13 martyrs dans le camp de Nouseirat, dans la bande de Ghaza, précise Wafa, selon laquelle  »une femme et son enfant sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés  dans le camp de Khan Younes dans le bombardement d’une maison mitoyenne de l’hôpital européen ».Dans le camp de réfugiés Dehicha à Beit Lahm, un jeune palestinien est tombé en martyr dimanche matin après les tirs de soldats sionistes durant des affrontements avec des jeunes qui se sont opposés aux soldats de l’occupant qui ont voulu investir le camp, ajoute par ailleurs Wafa qui fait état de l’empêchement des équipes du Croissant rouge palestiniennes de venir en aide au jeune blessé par balles, qui est décédé sur place des suites de ses blessures.Un peu plus tôt dans la journée, le ministère palestinien de la Santé avait fait état d’au moins 12.012 martyrs et plus de 32.300 blessés depuis le début de l’agression de l’occupant sioniste dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée.Dans une mise à jour du bilan de cette sauvage agression qui a pris la forme d’une effroyable épuration ethnique du peuple palestinien que la communauté internationale a dénoncé, le ministère palestinien de la Santé a précisé dans un communiqué que le nombre de martyrs a atteint 11.800 dans la bande de Ghaza, tandis que le nombre de martyrs en Cisjordanie occupée s’est élevé à 212.

Agression sioniste contre l’hôpital al-Chifa de Ghaza : 31 bébés prématurés évacués

Les 31 bébés prématurés, qui étaient encore dans l’hôpital al-Chifa de Ghaza après son évacuation samedi, ont été extraits de l’établissement, ont rapporté dimanche, des médias citant le directeur général des hôpitaux de Ghaza, Mohammed Zaqout. Selon le responsable, « trois médecins et deux infirmiers les accompagnent » et « des préparatifs sont en cours pour les évacuer vers l’Egypte » via le terminal de Rafah, l’unique ouverture sur le monde du territoire palestinien qui ne soit pas aux mains de l’entité sioniste. Le Croissant-Rouge palestinien a précisé que leur convoi d’ambulances avait été organisé en coordination avec l’ONU, une condition réclamée par l’organisation après une frappe meurtrière de l’armée sioniste sur une ambulance aux portes d’al-Chifa le 4 novembre.  Samedi, le docteur Ahmed El Mokhallalati avait annoncé sur X (ex-Twitter), après l’évacuation de centaines de patients, blessés, soignants et déplacés qui y avaient trouvé refuge, que lui « ainsi que cinq autres médecins restaient à al-Chifa avec 120 patients ». Des déplacés évacués ont raconté être sortis entre les chars et les blindés sionistes après des jours dans l’immense établissement, le plus grand de la bande de Ghaza, sans électricité et avec très peu d’eau et de nourriture.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mené une mission à al-Chifa et annoncé travailler à un plan d’évacuation pour les personnes restées dans l’établissement, qu’elle a décrit comme une « zone de mort ».

Le directeur de l’hôpital « El Sadaka » insiste sur l’accélération du transfert des patients cancéreux

Le directeur de l’hôpital palestino-turc d’oncologie « El Sadaka » à Ghaza, le Dr Sobhi Sekik, a souligné la nécessité d’accélérer les procédures administratives au niveau du poste-frontière de Rafah avec l’Egypte pour transférer les cas graves de patients atteints de cancer à l’extérieur de la bande, pour poursuivre leur traitement.Dr Sekik a expliqué, dans une déclaration à l’APS, que le processus de transfert des patients à l’extérieur de la bande « reste aujourd’hui extrêmement difficile », soulignant la « nécessité de le lancer dans les plus brefs délais afin que les patients puissent bénéficier du traitement le plus rapidement possible, compte tenu de leur état de santé grave ». Il a rappelé, notamment, que l’hôpital avait cessé de fournir des services à ces patients depuis le 1er novembre en raison de son bombardement et de l’absence de carburant pour faire fonctionner ses équipements médicaux. Le directeur de l’hôpital « El Sadaka » a fait état du « transfert de 140 à 160 patients atteints de cancer à un stade très avancé vers le poste-frontière de Rafah, mais l’opération n’a pas eu lieu en raison d’un manque de coordination (…) Une partie des patients a été renvoyée à l’hôpital +Dar Al-Salam+ et une autre partie à l’hôpital +Al-Aqsa+, tandis que d’autres sont retournés dans leurs refuges ».         Il a ajouté que l’hôpital palestino-turc, qui supervisait avant l’agression israélienne sur Ghaza le traitement de plus de 10.000 cas de cancer dans la bande, a été fermé et que « son personnel médical a été transféré à l’hôpital +Dar Al-Salam+ à Khan Younès pour continuer à fournir certains services de santé de base aux patients atteints de cancer, notamment leur administration de médicaments analgésiques, le traitement chimique étant suspendu faute d’équipements médicaux appropriés ».Le nombre de patients atteints de cancer qui ont été tués à l’hôpital « El Sadaka » depuis le début de l’agression et jusqu’à la cessation de ses services se situe entre 50 et 60, dont 6 patients tués en une seule nuit, a-t-il fait savoir, ajoutant que « lorsque les patients ont été transférés à l’hôpital Dar Al-Salam à Khan Younès, 4 patients ont également été tués et chaque nuit, deux à trois autres décèdent en raison du manque de médicaments, de la non-application des protocoles sanitaires et du stress intense résultant du bombardement des hôpitaux. Le docteur Sobhi Sekik a lancé un appel à tous les pays du monde, en particulier ceux qui se sont déclarés prêts à prendre en charge les patients atteints de cancer, à finaliser le transférer des personnes atteintes de cette maladie maligne.

L’armée sioniste commet un « massacre » contre le personnel de la santé et les patients hospitalisés à Ghaza

La ministre palestinienne de la santé, Mai Al-Kaileh, a dénoncé samedi un « massacre » commis par l’entité sioniste contre le personnel de la santé et les patients hospitalisés à Ghaza.S’exprimant lors d’une conférence de presse, Mme Al-Kaileh, citée par l’agence de presse palestinienne, Wafa, a appelé les Nations unies, les organisations internationales de santé et l’association internationale de la Croix-Rouge, à faire pression sur l’occupation pour permettre le transfert des nouveau-nés et des patients de l’hôpital d’Al-Shifa vers les hôpitaux de la Cisjordanie occupée et l’Egypte.En outre, la ministre s’est insurgé contre le siège imposé par l’armée sioniste aux hôpitaux de Ghaza. »Pourquoi empêcher l’accès aux médicaments, refuser aux patients le droit de recevoir des soins, refuser aux bébés prématurés l’oxygène, refuser aux mères le droit d’accoucher en toute sécurité, refuser aux patients en dialyse de se débarrasser des toxines de leurs corps? », s’est-elle demandé avec indignation.

Ghaza: des dizaines de martyrs dans le bombardement d’une école  

Des dizaines de Palestiniens sont tombés en martyrs samedi dans un bombardement sioniste contre l’école Al-Fakhoura, affiliée à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés (UNRWA), dans le camp de réfugiés de Jabalia, au nord de la bande de Ghaza.Des sources médicales palestiniennes et locales citées par des médias ont déclaré que « l’armée sioniste a bombardé l’école d’Al-Fakhoura, ce qui a fait des dizaines de morts et de blessés ».Les mêmes sources ont souligné que « les corps des martyrs recouvrent les couloirs de l’école et qu’il est difficile de transporter le grand nombre de victimes ».Samedi matin, l’armée sioniste a également bombardé l’école Tal al-Zaatar, dans la ville de Beit Lahia, au nord de la ville, tuant et blessant des dizaines de personnes, selon des sources médicales.Le ministère palestinien des Affaires étrangères a déclaré samedi: « Nous condamnons dans les termes les plus fermes les massacres de masse successifs commis par les forces d’occupation contre des civils palestiniens dans la bande de Ghaza, dont le plus récent a été le massacre odieux de l’école Al-Fakhoura, pleine de personnes déplacées de force ». »Nous considérons qu’il s’agit d’une nouvelle preuve que la guerre déclarée (par l’occupation sioniste) contre les civils palestiniens vise à vider toute la zone du nord de la bande de Ghaza de toute présence palestinienne », a poursuivi le ministère.

Agression sioniste à Ghaza: plus d’un tiers des victimes sont des enfants

L’Organisation Amnesty International a déclaré, samedi, que plus d’un tiers des Palestiniens morts en martyrs dans la bande de Ghaza sont des enfants, tandis que d’innombrables victimes sont toujours sous les décombres.Dans une série de messages postés sur la plateforme « X », Amnesty a affirmé que « plus d’un tiers des victimes dans la bande de Ghaza sont des enfants, tandis que d’innombrables personnes sont toujours sous les décombres ». L’organisation a ajouté que «  »des millions d’autres personnes à Ghaza sont confrontées à davantage de déplacements, de destructions de biens et de souffrances ».Il y a quelques jours, plus d’un million de personnes dans le monde ont signé une pétition d’Amnesty International exigeant un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza.L’organisation a appelé les militants à continuer à signer la pétition et a également exhorté les dirigeants de l’Union européenne à « appeler à un cessez-le-feu immédiat pour protéger les civils ».Depuis 43 jours, l’armée sioniste mène une agression dévastatrice contre Ghaza, faisant plus de 12.000 martyrs, selon le  dernier bilan officiel, publié par les autorités palestiniennes

L’UNRWA met en garde contre la hausse du nombre de victimes à Ghaza en raison du siège

L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a averti, samedi, que davantage de Palestiniens risquaient de mourir dans la bande de Ghaza en raison des conséquences du siège imposé par l’armée sioniste.L’agence onusienne a déclaré sur la plateforme « X » qu' »avec chaque minute et chaque heure qui passent, la situation s’aggrave à Ghaza », avant d’ajouter: « des milliers de personnes, y compris nos collègues, sont tuées sous les bombes et les raids (sionistes), et bientôt d’autres mourront à cause des conséquences du siège ». »Le cessez-le-feu est crucial pour sauver ce qui reste de notre humanité », a encore écrit l’UNRWA sur X.Au moins 11.500 Palestiniens, dont plus de 7.800 femmes et enfants sont morts en martyrs depuis le début de la guerre, et plus de 29.200 autres ont été blessés, selon les derniers chiffres officiels des autorités palestiniennes. Des milliers de bâtiments, dont des hôpitaux, des mosquées et d’autres lieux de culte ont également été endommagés ou détruits lors des attaques aériennes et terrestres incessantes de l’entité sioniste contre l’enclave assiégée.

.El-Qods occupée: la mosquée Al-Aqsa de nouveau envahi par des colons sionistes

Des dizaines de colons extrémistes sionistes, ont fait irruption dimanche, dans l’esplanade de la mosquée d’Al-Aqsa, dans la ville sainte d’El-Qods occupée, a rapporté l’agence de presse palestinienne, Wafa.Selon Wafa, citant des témoins oculaires, les colons ont profané la sainte mosquée depuis la porte des Maghrébins, effectuant des actes de provocation dans les cours d’Al-Aqsa à proximité de la salle de prière d’Al-Rahma.Dans le même contexte, les forces d’occupation ont renforcé les mesures militaires à proximité de la mosquée, bloquant l’accès aux fidèles palestiniens. L’invasion de la mosquée d’Al-Aqsa par des extrémistes sionistes est devenue récurrente. Les colons y viennent souvent pour profaner l’enceinte de la Mosquée et improviser sur place des rituels talmudiques.