Un projet de résolution rédigé par la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU, pour un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, théâtre depuis le 7 octobre d’une agression sioniste barbare, n’a pas réussi, mardi, à obtenir le minimum requis de 9 voix parmi les 15 membres du Conseil.
Le texte appelle à un «cessez-le-feu humanitaire immédiat, durable et pleinement respecté» et à un accès humanitaire «sans entrave» à la bande de Ghaza en état de siège. Le projet de résolution a reçu 5 voix pour et 4 contre, tandis que 6 membres se sont abstenus lors du vote. La Russie, la Chine, les Emirats arabes unis, le Gabon et le Mozambique ont voté en faveur de la résolution, tandis que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et le Japon ont voté contre, et que l’Albanie, le Brésil, le Ghana, Malte, la Suisse et l’Equateur se sont abstenus. Le représentant permanent de la Russie auprès du Conseil de sécurité, Vasily Nebenzia, a déclaré : «Nous regrettons que le Conseil reste l’otage de l’égoïsme des délégations occidentales. Notre projet de cessez-le-feu humanitaire à Ghaza a été soumis au vote et il a atteint son objectif». «Nous sommes profondément préoccupés par la catastrophe humanitaire sans précédent à Ghaza», a ajouté Nebenzia. Pour sa part, le représentant palestinien auprès des Nations unies, l’ambassadeur Riyad Mansour, a déclaré que «ce qui se passe à Ghaza n’est pas une opération militaire, mais plutôt une attaque et un massacre contre des civils innocents», soulignant que l’occupant sioniste «a tué des familles entières à Ghaza, et a également tué plus d’un millier d’enfants palestiniens au cours de cette agression». Il a ajouté que le système de santé à Ghaza s’est complètement effondré à la suite des raids sionistes et du siège imposé aux habitants de l’enclave palestinienne. Le diplomate palestinien a en outre souligné qu’il n’est jamais permis de tuer des civils et que le droit international doit être respecté, soulignant la nécessité de mettre fin à l’agression contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza, de permettre le passage de l’aide humanitaire et de mettre fin aux déplacements forcés. Pour le onzième jour consécutif, l’agression sioniste contre la bande de Ghaza se poursuit, faisant plus de 2800 martyrs palestiniens et plus de 12 000 blessés. 64% des martyrs sont des femmes et des enfants, a-t-on précisé.
Shtayyeh appelle l’UE à faire pression sur l’occupant sioniste pour mettre fin à l’agression contre les Palestiniens
Le Premier ministre palestinien, Muhammad Shtayyeh, a appelé la communauté internationale, en particulier l’Union européenne (UE), à faire pression sur l’occupant sioniste pour qu’il mette fin à ses agressions contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza, à Al Qods et en Cisjordanie occupées, a rapporté, mardi, l’agence de presse Wafa. Shtayyeh a lancé cet appel lors de sa rencontre avec les ambassadeurs, consuls et représentants de l’UE en Palestine, lundi, dans son bureau à Ramallah, en présence du ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, et du représentant de l’UE en Palestine, Alexander Stutzman, lors de laquelle il a évoqué la situation dans la bande de Ghaza, théâtre depuis le 7 octobre d’une agression sioniste barbare. Dans ce contexte, le Premier ministre palestinien a averti que «la coupure continue de l’électricité et de l’eau, l’arrêt des usines de traitement des eaux usées et la fermeture des points de passage vers la bande de Ghaza, engendrerait une catastrophe humanitaire majeure, qui transformera l’enclave palestinienne en un grand cimetière». Shtayyeh a également appelé à la nécessité de mettre fin aux agressions sionistes en Cisjordanie et aux violations et attaques des colons sous la protection de l’armée d’occupation. Et d’ajouter dans ce sens : «L’Union européenne a beaucoup investi dans la construction d’institutions palestiniennes en vue de mettre fin à l’occupation et d’incarner la création d’un Etat palestinien. Mais l’occupant fait tout son possible pour tout détruire». Il a aussi souligné la nécessité de trouver «une solution politique basée sur le droit international et l’initiative arabe de paix pour, mettre fin à l’occupation et établir un Etat palestinien», avec Al Qods comme capitale.
Un jeune Palestinien tombe en martyr sous les balles des forces de l’occupation sionistes à El Khalil
Un jeune Palestinien est tombé en martyr, mardi, sous les balles des forces de l’occupation sioniste dans la ville d’El Khalil en Cisjordanie occupée, a rapporté l’agence de presse palestinienne, Wafa. Mohammed Nidal Milhem, 17 ans, a été tué par balles de l’occupation reçues au niveau du ventre, lors d’affrontements opposant soldats sionistes et jeunes Palestiniens dans la localité de Halhoul, a précisé Wafa. Au total, 60 martyrs palestiniens ont été dénombrés en Cisjordanie occupée, depuis le 7 octobre, date du début de l’agression sioniste dans la bande de Ghaza.
Au moins 14 employés de l’UNRWA tués dans la bande de Ghaza
Au moins quatorze employés de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) ont été tués depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, a indiqué, mardi, le rapport quotidien de l’agence sur l’évolution de la situation dans l’enclave. L’agence a également reçu 23 rapports confirmés de dommages causés à ses installations par des frappes aériennes des forces de l’occupation sioniste. Le rapport note que le nombre réel d’employés de l’UNRWA tués et d’installations endommagées pourrait être plus élevé. Selon l’agence, plus d’un million de Ghazaouis ont été contraints de quitter leur domicile depuis le début de l’agression sioniste. Près de 400 000 d’entre eux se sont réfugiés dans des abris de l’UNRWA. Cette situation «dépasse largement» la capacité de l’agence à fournir de l’aide aux réfugiés, notamment de l’eau, de la nourriture et un soutien psychologique, lit-on dans le document. Le bilan de l’agression sioniste menée depuis le 7 octobre dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée a atteint, lundi soir, 2866 martyrs et plus de 12 000 blessés.
La Colombie ordonne à l’ambassadeur de l’entité sioniste de «quitter» le pays
Le ministre colombien des Affaires étrangères, Alvaro Leyva, a ordonné, lundi, à l’ambassadeur de l’entité sioniste à Bogota de «s’excuser et de quitter» le pays, après les réactions de la diplomatie sioniste aux déclarations du Président Gustavo Petro sur les agressions sionistes contre Ghaza. M. Leyva a qualifié de «grossièreté insensée» sur son compte X (ex-Twitter) les propos de l’ambassadeur envers le Président Gustavo Petro qui a qualifié les agressions sionistes de crimes nazis. Le bilan des agressions menées depuis le 7 octobre par les forces de l’occupation sioniste dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée s’est élevé, dimanche, à 2866 martyrs et plus de 12 000 blessés parmi les Palestiniens, a annoncé le ministère palestinien de la Santé.
Les services de santé ciblés par 41 attaques depuis le 7 octobre
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, mardi, que les services de santé de la bande de Ghaza ont été soumis à 41 attaques de l’armée sioniste depuis le 7 octobre. Le porte-parole de l’organisation, Tariq Yasarevic, a déclaré que la situation sanitaire à Ghaza est préoccupante, ajoutant : «Les services de santé ont été soumis à 41 attaques de l’armée sioniste depuis le 7 octobre».Yasarevic a souligné que les stocks de médicaments qui se trouvaient dans l’enclave avant le début de l’agression étaient épuisés et que les réserves de carburant étaient sur le point de s’épuiser. Il a souligné le problème de l’incapacité de l’organisation onusienne à fournir de l’aide à Ghaza, notant la présence de 80 tonnes de fournitures médicales et de médicaments contre les maladies chroniques au terminal de Rafah. Le responsable de l’OMS a souligné que l’organisation travaillait à différents niveaux pour fournir de l’aide à la ville assiégée. Pour le onzième jour, l’armée sioniste continue de cibler la bande de Ghaza avec d’intenses frappes aériennes qui ont détruit des quartiers entiers et fait des milliers de morts et de blessés parmi les civils palestiniens. Mardi, l’UNRWA (organisme chargé d’aider les réfugiés palestinien) a mis en garde, dans un communiqué, contre le danger de l’interruption de l’approvisionnement en eau potable pour les civils, ainsi que contre le risque élevé de sécheresse et de maladies infectieuses dus à l’effondrement des services d’assainissement. Juliette Touma, directrice des médias de l’UNRWA, a déclaré : «Aucune marchandise n’est entrée dans la ville densément peuplée depuis le 7 octobre. Pas de carburant, pas de nourriture, pas d’eau et aucune autre sorte d’aide».






