Le Conseil national palestinien (CNP) a appelé jeudi à une action internationale immédiate pour protéger les journalistes palestiniens et mettre un terme au mauvais traitement que leur inflige l’entité sioniste.
» Les assassinats systématiques et les détentions arbitraires de journalistes palestiniens, dont des dizaines sont tombés en martyrs depuis le début de l’agression, confirment que l’occupation craint la vérité, car elle expose ses mensonges et ses crimes », a indiqué le CNP dans un communiqué repris par l’agence de presse Wafa. Il a relevé que » ces violations et crimes contre les journalistes et les
médias ne sont que le reflet de la nature d’une entité fondée sur la falsification, le nettoyage racial et la discrimination, qui craint autant les mots que l’image qui a révélé sa brutalité et son terrorisme » Condamnant l’arrestation par l’occupation du journaliste et membre du CNP Nasser al-Laham, le CNP a affirmé que cette démarche s’inscrit dans la politique de l’entité sioniste « visant à réprimer la parole et à cibler la vérité ». Récemment, le Club des prisonniers palestiniens (CPP) a fait savoir que « le nombre de journalistes palestiniens en détention administrative dans les geôles de l’entité sioniste s’élève à vingt-deux (22) ».)
Près de 800 Palestiniens tombés en martyrs en tentant d’obtenir de la nourriture à Ghaza
Au moins 798 Palestiniens sont tombés en martyrs à Ghaza, sous les raids de l’armée d’occupation sioniste, alors qu’ils tentaient d’obtenir de la nourriture, a indiqué vendredi le Bureau des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH). « Quelque 615 Palestiniens sont tombés en martyrs aux alentours des points de distribution dépendant de l’organisation dite +Gaza Humanitarian Foundation+, lors de leur tentative d’obtenir de la nourriture depuis le 27 mai, tandis que 183 autres sont morts le long des routes empruntées par les convois humanitaires », a indiqué un porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme lors d’une conférence de presse à Genève. Au début du mois de juillet, 169 ONG humanitaires ont exigé la suspension du nouveau mécanisme de distribution d’aide mis en place, à travers ladite fondation, dénonçant des rapports quasi quotidiens sur la mort de Palestiniens sous les balles de l’armée sioniste, alors qu’ils attendaient de l’aide à proximité de ces centres.Ces organisations ont appelé à un retour à l’ancien mécanisme de distribution géré par les Nations Unies, en place jusqu’en mars dernier, avant que l’occupation sioniste n’impose un blocus total sur Ghaza. La déclaration a été signée par des organisations humanitaires, médicales, alimentaires, de développement et de défense des droits humains.Depuis le 7 octobre 2023, l’armée d’occupation sioniste mène une agression dévastatrice contre la bande de Ghaza, faisant 57762 martyrs et 137 656 blessés, en majorité des femmes et des enfants.De nombreuses autres victimes restent encore sous les décombres ou gisent dans les rues, les équipes de secours étant incapables de les atteindre en raison des bombardements continus.
l’Unicef condamne le bombardement par l’armée sioniste d’enfants de Ghza lors de distribution d’aide
L’Agence des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) a condamné le bombardement par l’armée sioniste de Palestiniens, dont des enfants, au cours d’une distribution d’aides humanitaires dans la bande de Ghaza, le qualifiant d' »inadmissible ». » Nous sommes consternés par la mort en martyrs de 15 Palestiniens, dont neuf enfants et quatre femmes, qui faisaient la queue pour recevoir des denrées alimentaires pour les enfants à Deir al Balah, dans la bande de Ghaza, jeudi matin. Trente autres personnes auraient été blessées, dont 19 enfants », a déclaré, vendredi, la directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell, dans un communiqué.Affirmant que l’aide était fournie par Project Hope, une organisation partenaire de l’UNICEF, à des familles qui en avaient désespérément besoin , Russell a souligné que » le bombardement de familles qui tentaient d’accéder à une aide vitale est inadmissible ». »Il s’agissait de mères en quête de secours pour leurs enfants après des mois de faim et de désespoir. Parmi elles, Donia, dont le petit garçon d’un an, Mohammed, a été tué. Elle raconte qu’il lui avait adressé ses premiers mots quelques heures auparavant. Donia gît maintenant sur un lit d’hôpital, gravement blessée par l’explosion, serrant la petite chaussure de Mohammed. Aucun parent ne devrait être confronté à une telle tragédie » a-t-elle déclaré.Russell a relevé que » c’est la cruelle réalité à laquelle sont confrontées de nombreuses personnes à Ghaza aujourd’hui, après des mois où il y a eu manque d’aide autorisée à accéder dans la région « . Réitérant, enfin, l’appel de l’UNICEF en faveur d’un cessez-le-feu immédiat dans l’enclave palestinienne, la directrice générale de l’agence onusienne a averti que » le manque d’aide signifie que les enfants sont confrontés à la faim alors que s’accroît le risque de famine ».
La diplomatie palestinienne exhorte le Canada à reconnaitre l’Etat de Palestine
La ministre palestinienne des Affaires étrangères, Varsen Aghabekian Shahin, a exhorté le Canada à reconnaître l’Etat de Palestine, soulignant que cette démarche sera une « mesure concrète » en faveur de la solution à deux Etats. Recevant jeudi à Ramallah, le représentant du Canada auprès de l’Etat palestinien, Graham Dattels, Mme Shahin a indiqué que « cette reconnaissance sera une mesure concrète en faveur de la solution à deux Etats et elle traduirait l’attachement du Canada au droit international, aux principes de justice et au droit du peuple palestinien à l’autodétermination ». Elle a, par ailleurs, « évoqué?la situation catastrophique à Ghaza, soumise à une guerre d’extermination et de déplacement depuis 21 mois », menée par l’occupation sioniste, réitérant son « appel à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel dans l’enclave palestinienne ». A cet égard, la ministre palestinienne a appelé les partenaires internationaux à « agir de toute urgence pour mettre fin à cette tragédie ».
L’Espagne appelle à la suspension de l’accord UE-entité sioniste
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a appelé à la suspension immédiate de l’accord de partenariat entre l’Union européenne (UE) et l’entité sioniste, en raison de ses crimes génocidaires dans la bande de Ghaza, soulignant que « l’UE ne doit pas être complice du plus grand génocide du siècle ». « Nous ne pouvons pas être complices de ce que l’histoire retiendra comme le plus grand génocide du siècle, en cédant à l’indifférence, à l’hésitation ou à des calculs politiques », a martelé vendredi Sanchez devant le Parlement espagnol. Evoquant, à ce sujet, le rapport présenté par la représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la sécurité, Kaja Kallas, publié le 23 juin, Sanchez a déclaré que « ce rapport conclut qu’il existe plus qu’assez de preuves démontrant que l’entité sioniste a violé l’article 2 de l’accord, lequel est fondé sur le respect des droits de l’homme ».Déplorant, dans ce contexte, l’inaction de l’Union européenne à ce jour,le Premier ministre espagnol a souligné qu’ « aucun partenaire de l’UE ne peut piétiner ses principes fondateurs, ni utiliser la faim comme une arme pour anéantir un Etat légitime (la Palestine), tout en prétendant rester notre allié ». Il a rappelé que l' »Espagne et l’Irlande avaient officiellement demandé à l’Union européenne, en février 2024, une évaluation de la conformité de l’entité sioniste à l’accord de partenariat qui lie les deux parties L’Accord de partenariat UE-entité sioniste signé à Bruxelles le 20 novembre 1995 et entré en vigueur le 1er juin 2000, repose explicitement sur le respect des droits humains, tel que stipulé dans son article 2.
Des personnalités du monde du théâtre en France se mobilisent pour dénoncer le génocide en Palestine
Une centaine de personnalités issues du monde du théâtre, s’est mobilisée pour Ghaza, dénonçant le génocide sioniste en cours et réclamant la reconnaissance de l’Etat de Palestine, ainsi que l’application du droit international.Dans une tribune publiée par un magazine français, à l’occasion de l’ouverture du festival d’Avignon, l’un des plus grands événements au monde liés au théâtre, les signataires réclament notamment « la cessation du massacre de masse en cours ayant déjà tué un nombre effroyable d’enfants », et expriment leur « solidarité avec le peuple palestinien ». « Nous, femmes et hommes du spectacle, réunis à Avignon parce qu’un tel festival est aussi celui de la parole publique et des exigences, ne nous résignons pas à l’impuissance, ni à l’invisibilisation du crime, déclarons notre solidarité avec le peuple palestinien », affirment-ils. Ils appellent également à la dénonciation de « la politique destructrice de (l’entité sioniste), la reconnaissan ce de l’Etat palestinien, à l’application des sanctions prévues par le droit international, à la suspension de l’accord d’association UE-(entité sioniste), et à l’arrêt de la criminalisation des prises de parole et des associations soutenant la cause palestinienne ». Ils exhortent « toutes et tous à se joindre aux mobilisations » en cours en soutien à la Palestine, soulignant que « nous sommes contemporains, après des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des actes génocidaires, de ce qui se dessine comme la disparition programmée d’un peuple, et notre responsabilité collective à toutes et tous est engagée ». Parmi les signataires, on trouve d’anciens directeurs du festival mais aussi des artistes invités qui sont présents lors de cette édition 2025 comme le comédien Samuel Achache ou encore l’actrice Tamara Al-Saadi.De nombreuses figures d’autres établissements culturels des quatre coins de France ont aussi associé leur nom à cette tribune.Sur le site officiel du festival d’Avignon, un article sous le titre « Le festival d’Avignon commence alors qu’un massacre se poursuit à Ghaza », dénonce la poursuite de l’agression sioniste génocidaire contre les habitants de l’enclave palestinienne. C’est le directeur actuel du festival, Tiago Rodrigues, qui signe cette publication et donne le ton de cette nouvelle édition. Le jour de l’ouverture du festival, de nombreux Avignonnais ont défilé dans les rues de la ville. Non pas pour célébrer l’ouverture de ce haut rendez-vous de la culture, mais pour dénoncer le génocide à Ghaza, au rythme de slogans contre les massacres en cours « Enfants de Ghaza, enfants de Palestine, c’est l’humanité qu’on assassine ». Parmi eux, des personnes du secteur de la culture comme le secrétaire général adjoint de la CGT spectacle Maxime Séchaud .






