Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a accusé, samedi, Israël, de commettre des «crimes de guerre» dans la bande de Ghaza. La bande de terre densément peuplée est sans cesse pilonnée par l’armée israélienne depuis l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre.
«Les atrocités israéliennes constituent des crimes de guerre et des violations flagrantes du droit international», a écrit M. Haniyeh dans une lettre ouverte adressée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, selon un communiqué publié sur le site du mouvement islamiste palestinien. L’agression sioniste contre le peuple palestinien: le bilan grimpe à 2268 martyrs et 9814 blessés. Au moins 2268 Palestiniens sont tombés en martyrs et 9814 autres ont été blessés, dans l’agression sioniste en cours contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupées, a rapporté l’agence de presse palestinienne (Wafa) samedi, citant des sources médicales. Un précédent bilan faisait état de 1951 martyrs et 8646 blessés. En riposte aux crimes de l’occupation sioniste, ses exactions à l’encontre du peuple palestinien et les assauts répétitifs contre la Mosquée d’Al Aqsa, la résistance palestinienne a lancé, samedi 7 octobre à l’aube, depuis Ghaza, une opération baptisée «Déluge d’Al Aqsa».
50 000 femmes enceintes ne bénéficient pas de services de santé à Ghaza
Environ 50 000 femmes enceintes ne peuvent actuellement pas bénéficier des services essentiels à Ghaza en raison de l’agression sioniste, a indiqué l’Organisation des Nations unies pour la santé reproductive et la population (UNFPA). La peur s’est désormais répandue au sein de l’organisation qui dit être «incertaine quant à la sécurité et au bien-être des femmes enceintes, ainsi que des filles, car elles ne peuvent actuellement pas atteindre les centres de santé ou les agents de santé, les hôpitaux et les centres cliniques étant attaqués avec des missiles». Selon l’agence onusienne, «environ 5500 femmes enceintes devraient accoucher le mois prochain, ce qui équivaut à 166 enfants chaque jour, des naissances qui auront lieu sans accès non seulement aux services de santé, mais aussi à l’eau potable». Les agents de santé ne peuvent pas se rendre au travail en raison des attaques et des dégâts persistants, qui provoquent des traumatismes et une détresse psychologique chez des milliers de personnes. L’UNFPA est actuellement occupée à préparer des fournitures de secours prêtes à être distribuées à ceux qui en ont besoin si le blocus complet de Ghaza est levé. Elle livre des médicaments aux hôpitaux ainsi que des services d’hygiène pour les demandeurs d’asile dans les refuges gérés par l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
Plus de 1300 bâtiments détruits à Ghaza
Plus de 1300 bâtiments ont été complètement détruits dans la bande de Ghaza, a annoncé l’ONU, samedi, après une semaine de bombardements intenses par les forces de l’occupation sioniste. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a déclaré que 5540 logements «ont été détruits», tandis que près de 3750 autres habitations ont été tellement endommagées qu’elles sont inhabitables. «1324 bâtiments résidentiels et non résidentiels, comprenant 5540 logements , ont été détruits, a indiqué l’Ocha, citant des sources officielles palestiniennes. L’ONU recense le nombre de personnes déplacées de leur domicile dans la bande de Ghaza, avec plus de 423 000 personnes enregistrées à la fin de la journée de jeudi. Le dernier bilan provisoire des agressions meurtrières de l’entité sioniste contre le peuple palestinien à Ghaza et en Cisjordanie occupées faisait état vendredi de 1951 martyrs et plus de 8646 blessés. L’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a averti, vendredi, que la bande de Ghaza était en train de devenir un «enfer» et se trouvait «au bord de l’effondrement» en raison de l’agression sioniste continue. L’agression sioniste contre les Palestiniens se poursuit samedi pour la huitième journée consécutive, mobilisant davantage d’armes de guerre et méprisant comme jamais les lois internationales. En riposte aux crimes de l’occupation sioniste, ses exactions à l’encontre du peuple palestinien et les assauts répétitifs contre la Mosquée d’Al Aqsa, la résistance palestinienne a lancé samedi 7 octobre à l’aube, depuis Ghaza, une opération baptisée Déluge d’Al Aqsa. Josep Borrell juge l’ordre d’évacuation de Ghaza «totalement impossible». Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a déclaré, samedi, qu’un ordre sioniste demandant d’évacuer plus d’un million de personnes du nord de Ghaza en une seule journée était «totalement impossible à mettre en œuvre». L’entité sioniste a ordonné, vendredi, d’évacuer en 24h vers le sud «tous les civils» de la ville de Ghaza. «En tant que représentant de la position officielle de l’Union européenne, je dis que (l’ordre d’évacuation) est totalement, totalement impossible à mettre en œuvre», a déclaré Josep Borrell lors d’une conférence de presse à Pékin au dernier jour de sa visite de trois jours à Pékin. «Imaginer que l’on puisse déplacer un million de personnes en 24 heures dans une situation comme celle de Ghaza ne peut que résulter en une crise humanitaire», a-t-il ajouté.
Le Parlement arabe fustige «le silence honteux» de la communauté internationale
Le Parlement arabe a mis en garde, samedi, contre la gravité de la situation à Ghaza et en Cisjordanie occupée où l’entité sioniste mène des violations systématiques contre les civils et une politique de la terre brûlée, dénonçant «le silence honteux de la communauté internationale». Axant leurs interventions, lors de la première séance plénière de la quatrième session de la troisième législature du Parlement arabe sur les évènements en Palestine, les membres du Parlement ont souligné à l’unanimité que «la sauvagerie de l’occupant sioniste est en train d’ôter la vie à des milliers de civils, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées». Faisant observer que l’agression sioniste conduirait à l’explosion de la situation dans la région, les membres du Parlement ont fustigé le «silence honteux de la communauté internationale face à ces pratiques inhumaines». Ils ont réitéré, à cet égard, «leur totale solidarité avec le peuple palestinien, dont la cause reste la première et (une question) centrale pour le monde arabe». A rappeler qu’au moins 2268 Palestiniens sont tombés en martyrs et 9814 autres ont été blessés, dans l’agression sioniste en cours contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupées, selon un nouveau bilan provisoire communiqué, samedi, par les autorités palestiniennes.
L’OCI rejette les appels au déplacement forcé des Palestiniens de la bande de Ghaza
Le secrétariat général de l’Organisation de Coopération islamique (OCI) a exprimé son rejet absolu des appels à l’évacuation, adressé par l’occupant sioniste aux Palestiniens de la ville de Ghaza et des tentatives de transférer la crise humanitaire aux pays voisins, a rapporté, samedi, l’agence de presse Wafa. L’Organisation a fermement condamné l’empêchement par les autorités sionistes de l’arrivée des fournitures médicales et de secours ainsi que des produits de première nécessité dans la bande de Ghaza, soulignant que «c’est une punition collective et une violation flagrante du droit international». En outre, l’OCI a appelé de nouveau la communauté internationale à «intervenir immédiatement et prendre des mesures sérieuses, afin de mettre fin à toute forme d’agression (sioniste) contre le peuple palestinien», réaffirmant la nécessité d’«ouvrir des couloirs humanitaires pour fournir les services de bases à la populations de Ghaza». D’après le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), des dizaines de milliers de personnes ont fui leurs maisons à Ghaza et se sont déplacées vers le sud après l’ordre d’évacuation donné par Israël vendredi matin aux 1,1 million d’habitants du nord de l’enclave. Avant cette annonce, l’Organisation des Nationes unies (ONU) estimait déjà à plus de 423 000 le nombre de déplacés à Ghaza en raison de la réplique militaire de l’armée israélienne après l’attaque du Hamas sur son sol. L’experte de l’ONU référente sur la question des populations déplacées s’est déclarée, vendredi, «horrifiée» par l’ordre d’évacuation donné par l’armée israélienne à la population du nord de la bande de Ghaza, qui constitue, selon elle, un crime contre l’humanité. Elle a appelé Israël à revenir sur sa décision, à l’instar du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et de nombreuses organisations humanitaires. Le ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a affirmé, vendredi soir, que «ce n’est que le début» de l’offensive israélienne. Il a de nouveau promis de détruire le Hamas, alors que l’armée israélienne se prépare à une invasion terrestre de la bande de Ghaza.
La Russie appelle l’ONU à mettre sur la table un projet de résolution réclamant un «cessez-le-feu humanitaire»
La Russie, qui accuse les Etats-Unis d’être responsables de la situation à Ghaza, a appelé, vendredi, le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) à agir, mettant sur la table un projet de résolution réclamant un «cessez-le-feu humanitaire». «Nous sommes convaincus que le Conseil de sécurité doit agir pour mettre un terme à ce bain de sang et relancer des négociations de paix dans le but d’établir un Etat palestinien, comme c’est prévu depuis longtemps», a déclaré l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia.