La situation dans la bande de Ghaza «se dégrade d’heure en heure» en raison de l’agression sioniste qui a brisé «tout sentiment d’humanité partagée», a déploré samedi la présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric. Après plus de cinq mois d’agression, «la situation dans la bande de Ghaza se dégrade d’heure en heure.
Il n’y a aucun endroit sûr où se rendre», a déclaré Mirjana Spoljaric dans un communiqué.»Cette guerre brutale a brisé tout sentiment d’humanité partagée», a-t-elle ajouté.Face à ces «profondes souffrances», l’organisation basée à Genève a demandé l’arrêt des agressions pour faciliter le travail des humanitaires et la libération des otages.»Les détenus palestiniens doivent être traités avec humanité et autorisés à communiquer avec leur famille. Le CICR doit être informé (de leur détention, ndlr) et autorisé à rendre visite aux Palestiniens détenus» par l’entité sioniste, a demandé encore Mme Spoljaric.La présidente du CICR rappelle qu’en tant que puissance occupante, l’entité sioniste «doit répondre aux besoins fondamentaux de la population ou faciliter l’acheminement sûr et sans entrave de l’aide humanitaire».L’entité sioniste ne laisse entrer les camions d’aides qu’au compte-gouttes à Ghaza où, sur les 2,4 millions d’habitants de l’enclave palestinienne, 2,2 millions sont menacés de famine avec d’importantes pénuries de nourriture et d’eau potable.Le bilan de l’agression lancée le 7 octobre dernier par l’armée d’occupation sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi samedi à 30.960 martyrs et 72.524 blessés, principalement des femmes et des enfants.
Agression sioniste: un rapporteur de l’ONU affirme que 70% des maisons à Ghaza sont détruites
Le rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit au logement, Balakrishnan Rajagopal, a affirmé que les destructions dans la bande de Ghaza sont sans précédent, affectant 70% des maisons, indiquant que ce qui se passe relève des crimes de génocide.En marge de sa participation à la 55ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève, Rajagopal a qualifié les actions de l’entité sioniste de «contre le système (des Nations unies) dans tous les sens du terme» suite à la décision de mesures de précaution prise par la Cour internationale de justice contre l’occupant sioniste le 26 janvier. Il a rappelé que la Cour a statué que l’entité sioniste ne devrait pas se livrer à des actes qui pourraient constituer un crime de génocide.»L’entité sioniste mène des attaques avec des objectifs spécifiques qui signifient davantage de meurtres et de destructions, en particulier des violations du droit international. Malheureusement, il n’y a aucun doute que ce qui a commencé comme une agression avec quelques violations courantes du droit de la guerre s’est progressivement transformé en crimes contre l’humanité et maintenant en actes de génocide», a-t-il expliqué.Il a souligné que les destructions à Ghaza sont «sans précédent» par rapport à d’autres conflits récents, notamment à d’autres villes détruites dans l’histoire.Il a souligné que 70% des maisons dans toute la bande de Ghaza ont été détruites, signalant que 80% des logements du nord de l’enclave ont été rasés, en plus de la destruction de l’ensemble des infrastructures civiles.Au sujet de l’aide aérienne que les pays fournissent à Ghaza depuis la semaine dernière, Rajagopal a déclaré : «D’après les informations que j’ai reçues des organisations d’aide humanitaire et d’autres organisations de secours gérées par les Nations Unies sur le terrain, cette aide est très limitée et inefficace. Elle ne suffit pas à répondre aux besoins réels de la population de Ghaza».Il a décrit l’incapacité de fournir l’aide nécessaire à Ghaza comme un «échec dangereux de l’humanité».L’entité sioniste mène une agression barbare et dévastatrice dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, faisant plus de 30.870 martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit l’occupant sioniste à comparaître devant la Cour internationale de Justice pour des «crimes de génocide»
2 Palestiniens tombent en martyrs dans un bombardement sioniste contre le camp de réfugiés d’Al-Shati
Deux Palestiniens sont tombés en martyrs et sept autres ont été blessés samedi, dans un raid sioniste dans le camp de réfugiés d’Al-Shati, à l’ouest de la bande de Ghaza, a rapporté l’agence de presse Wafa.Les avions de l’occupant sioniste ont bombardé une maison dans le camps de réfugiés d’Al-Shati, ce qui a entrainé la mort en martyrs de deux Palestiniens et sept blessés, souligne Wafa qui cite des témoins.L’armée d’occupation sioniste a commis 10 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 82 martyrs et 122 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé.Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi samedi à 30.960 martyrs et 72.524 blessés depuis le 7 octobre dernier, ajoute la même source.
Cisjordanie occupée: environ 7 505 Palestiniens arrêtés
La Commission des affaires des anciens prisonniers palestiniens et le Club des prisonniers palestiniens ont déclaré que les forces d’occupation sionistes ont arrêté environ 7.505 citoyens de Cisjordanie, depuis le début de l’agression contre la bande de Ghaza, le 7 octobre dernier.Les deux institutions ont expliqué, dans un communiqué de presse repris samedi par l’agence de presse Wafa, que les données relatives aux cas d’arrestation incluent ceux dont la détention a été maintenue par l’occupation et ceux qui ont été libérés par la suite .Elles ont ajouté que cette campagne d’arrestation qui s’est intensifiée d’une manière sans précédent après le 7 octobre», s’inscrit dans le cadre de la politique de «punition collective» pratiquée par les forces sionistes à l’égard des Palestiniens. Depuis le 7 octobre 2023, l’entité sioniste mène une agression génocidaire contre la bande de Ghaza, faisant des dizaines de milliers de martyrs, de blessés et de disparus, dont la plupart sont des femmes et des enfants, selon des données officielles palestiniennes et onusiennes.