Palestine: La population de Ghaza «ne peut pas se nourrir de déclarations d’inquiétude», a prévenu Tom Fletcher

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Plus de 640.000 Palestiniens pourraient être confrontées à une situation de famine d’ici la fin du mois dans la bande de Ghaza, contre un demi-million actuellement, a prévenu,lundi, le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d’urgence de l’ONU, Tom Fletcher, soulignant que les femmes, les personnes âgées et les enfants de l’enclave palestinienne, « ne peuvent pas se nourrir de déclarations d’inquiétude ».

« Il s’agit d’une famine évitable et prévisible », et la communauté humanitaire « peut l’arrêter », a affirmé M. Fletcher, lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New York, précisant que « les femmes, les personnes âgées et les enfants de Ghaza ne peuvent pas se nourrir de déclarations d’inquiétude ».  Selon le Coordonnateur des secours d’urgence, le cessez-le-feu plus tôt cette année, « a prouvé que les agences humanitaires de l’ONU et leurs partenaires peuvent sauver des vies à grande échelle lorsque les organisations humanitaires sont autorisées à le faire ». »Nous avons donc besoin que les point s de passage soient ouverts, qu’un accès fonctionnel soit assuré, qu’un passage sûr et sans entrave à l’intérieur de Ghaza soit garanti, et qu’un cessez-le-feu immédiat soit instauré », a-t-il poursuivi. Plus tôt, devant la presse, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a condamné « l’escalade meurtrière de l’offensive militaire (sioniste) », dans la ville de Ghaza, faisant de nombreux martyrs et blessés. »Cette situation a des conséquences désastreuses sur les civils qui souffrent et sont affamés », a-t-il dénoncé, réitérant l’appel à la protection des Palestiniens et du personnel humanitaire, ainsi qu’au plein respect du droit international.Le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué, pour sa part, que les déplacements forcés depuis la ville de Ghaza épuisent les ressources des familles et perturbent leurs derniers moyens de subsistance. Sans accès sûr et durable, le risque d’aggravation de la faim augmente, en particulier pour les enfants. »Nos partenaires signalent qu’un tiers des centres de traitement de la malnutrition dans la ville de Ghaza ont déjà fermé en raison d’ordres de déplacement forcé. Au total, 425 Palestiniens sont morts en martyrs à cause de la malnutrition et de la famine à Ghaza, selon les autorités sanitaires palestiniennes.

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