L’entité sioniste a « commis une attaque de plus » contre le personnel de l’Organisation des Nations unies en déclarant son Secrétaire général, Antonio Guterres, Persona non grata, a indiqué mercredi le Porte-parole du SG de lÆONU, Stéphane Dujarric.
M. Dujarric qui s’exprimait devant la presse, a fait part de sa satisfaction quant au soutien témoigné par des membres du Conseil de sécurité au Secrétaire général de l’ONU, désormais interdit d’entrer dans les territoires palestiniens sur décision de l’occupant sioniste, notant qu’il s’agissait d’une « décision politique (…) représentant une continuité des attaques (sionistes) menées contre le personnel de l’ONU ». Il a signalé, à ce propos, qu’un certain nombre de pays avait pris des décisions similaires à l’encontre d’employés des Nations unies, mais jamais contre le SG lui-même. M. Dujarric a assuré n’avoir jamais vu de communiqué similaire à celui diffusé par l’entité sioniste concernant Antonio Guterres en 24 ans de carrière. Un responsable de l’entité sioniste avait annoncé plus tôt que le Secrétaire général de l’ONU n’avait plus le droit d’accéder aux territoires palestiniens occupés pour « n’avoir pas dénoncé de façon claire » l’attaque menée par l’Iran contre l’entité sioniste.
Le CCG tient l’entité sioniste pleinement responsable des violations et des attaques en cours à Ghaza
Les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont condamné l’agression sioniste génocidaire en cours depuis le 7 octobre 2023 dans la bande de Ghaza, et tenu l’entité sioniste pleinement responsable des violations et des attaques dans l’enclave palestinienne. C’est ce qui ressort d’une déclaration faite par la Représentante permanente de l’Etat du Qatar auprès du bureau des Nations unies à Genève, Hind Abdul Rahman Al-Muftah, au nom des pays du CCG, en sa qualité de présidente du Groupe du Golfe, lors du débat général dans le cadre de la 57e session du Conseil des droits de l’homme à Genève. Les Etats du Conseil tiennent « pleinement responsable » l’entité sioniste, devant la communauté internationale, « des violations et attaques en cours qui constituent des crimes de guerre conformément au droit international humanitaire », exprimant « leur rejet de tout prétexte pour justifier ces actions agressives ». Le Conseil a appelé la communauté internationale à prendre des mesures « sérieuses » pour répondre aux pratiques illégales de l’entité sioniste et à « sa politique de punition collective contre les habitants sans défense de Ghaza et l’ensemble du peuple palestinien », exigeant « un cessez-le-feu immédiat et permanent, la fin du siège imposé à la bande de Ghaza et un accès urgent et inconditionnel à l’aide humanitaire ». Les pays du CCG ont renouvelé leur appel au Conseil de sécurité pour qu’il adopte une résolution contraignante au titre du Chapitre VII qui garantit le respect par les forces d’occupation d’un cessez-le-feu immédiat, l’entrée de l’aide humanitaire et le retour à la normale dans la bande de Ghaza. Ils ont souligné que « toute solution future doit garantir la fin de l’occupation et la création d’un Etat palestinien indépendant sur les frontières de 1967 » avec El Qods-Est comme capitale, « tout en garantissant le droit au retour des réfugiés, conformément à l’Initiative de paix arabe et la légalité internationale ».
L’OCI met en garde contre les retombées sur la région
L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a condamné avec force l’agression sioniste continue contre la bande de Ghaza et l’escalade en cours au Liban, mettant en garde contre les retombées sur la région. Dans un communiqué publié mercredi, l’OCI a attribué cette escalade « périlleuse » à l’entité sioniste et souligné « la menace qu’elle représente pour la sécurité et la stabilité globales de la région ». En outre, l’OCI a appelé à « un soutien accru au Liban et à la fourniture immédiate d’une aide humanitaire pour aider le gouvernement libanais à faire face à la crise des déplacements résultant des actions agressives (sionistes) ». L’OCI a dénoncé aussi « avec véhémence » les crimes de guerre perpétrés par l’occupation dans la bande de Ghaza. Cette condamnation fait suite aux massacres récents dans le camp de Nuseirat et dans la ville de Khan Younes, qui ont fait de nombreux martyrs et blessés parmi les civils innocents. Ces actes sont considérés par l’Organisation comme « une continuation du génocide systématique contre les Palestiniens, qui nécessite la mise en cause des responsabilités et des poursuites judiciaires en vertu du droit pénal international ». L’OCI a réitéré son appel au Conseil de sécurité de l’ONU pour qu' »il remplisse ses obligations en matière de maintien de la paix et de la sécurité mondiales ». Cela comprend, explique-t-on, « l’application de ses résolutions, l’instauration d’un cessez-le-feu immédiat et global, et la cessation des violations continues du droit international par l’occupation .
L’armée sioniste a décimé 902 familles palestiniennes en un an à Ghaza
L’armée d’occupation sioniste a décimé 902 familles palestiniennes dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, a indiqué le bureau de presse du gouvernement dans le territoire palestinien. »Dans le cadre du génocide perpétré par l’armée d’occupation sioniste, 902 familles palestiniennes ont été décimées et rayées du registre civil », a précisé le bureau de presse dans un communiqué rendu public mercredi. Tous les membres de ces familles sont tombés en martyrs depuis le début de la guerre génocidaire contre la bande de Ghaza, le 7 octobre 2023 », ajoute le communiqué. La guerre de l’entité Sioniste déclarée dans la bande de Ghaza, a fait depuis le 7 octobre 2023, 41 689 martyrs, a indiqué mercredi le ministère de la santé de l’enclave palestinienne assiégée. Au 362e jour du conflit, le ministère palestinien de la santé fait état, dans son bilan quotidien des victimes, de »41 689 martyrs et 96 625 blessés ».
16 martyrs dans une frappe sioniste contre un camp de réfugiés en Cisjordanie
L’Autorité palestinienne a annoncé jeudi soir que 16 personnes sont tombées en martyrs à la suite d’une attaque sioniste sur le camp de réfugiés de Tulkarem, au nord de la Cisjordanie occupée, où l’armée sioniste a mené un raid aérien. « Seize martyrs à la suite du bombardement du camp de Tulkarem par l’occupation sioniste », écrit le ministère palestinien de la Santé sur son compte Telegram.