Les enfants palestiniens qui sont quotidiennement victimes de l’agression sauvage sioniste sont aujourd’hui privés de rejoindre leurs établissements pour la première fois l’année scolaire (2024-2025).
Au même titre que les 625 000 enfants qui se sont déjà vu refuser l’année dernière une scolaire normale. La vie des palestiniens est devenue un cauchemar ,bombardements,arrestations dans la bande de Ghaza Et en Cisjordanie , destruction des infrastructure sanitaires et scolaires par l’armée de l’entité sioniste Pour pousser le peuple palestinien pour quitter sa Terre sont devenus le lot de ce peuple animé d’une grande volonté d’édifier un Etat indépendant .Face à cette situation tragique les institutions internationales et régionales comme l’Union européenne (UE) dénoncent « la violation massive » des droits humains à Ghaza et souligne l’impératif d' »une solution politique »urgente. Aujourd’hui au moins 45 000 enfants de six ans de la bande de Ghaza sont privés de leur droit d’entrer à l’école pour la première fois en raison de la poursuite de l’agression sioniste sauvage contre l’enclave palestinienne, indique le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). »Les 45 000 élèves de première année rejoignent les 625 000 enfants qui se sont déjà vu refuser une année scolaire entière et qui, alors que le conflit se poursuit, courent le risque élevé de passer une deuxième année sans éducation », souligne l’UNICEF dans un communiqué publié lundi. Selon l’agence onusienne, « depuis octobre 2023, toutes les écoles de la bande de Ghaza sont fermées. Parmi les élèves qui n’ont pas pu apprendre l’année dernière, figurent 39 000 élèves qui ont raté leur dernière année d’école et n’ont pas pu passer leurs examens d’affectation ». « C’est la première fois depuis des décennies qu’une classe de fin d’études dans la bande de Ghaza est confrontée à une telle situation », a fait remarquer Adèle Khodr, directrice régionale de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.En Cisjordanie occupée, y compris El Qods-Est, la violence croissante et les restrictions de mouvement imposées par l’entité sioniste depuis octobre 2023 « ont créé de nouveaux obstacles à l’apprentissage pour les 782 000 élèves de ce pays », selon l’UNICEF. Les données du ministère de l’Education palestinien et du Cluster Education suggèrent que, depuis octobre 2023, entre « 8 et 20 % des écoles de Cisjordanie ont été fermées ». Dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée, y compris à El Qods-Est, les attaques contre les écoles et l’éducation ont augmenté ces dernières semaines. Dans la bande de Ghaza, au moins 84 % des écoles doivent être entièrement reconstruites ou réhabilitées avant que les cours puissent reprendre. En Cisjordanie occupée, y compris à El Qods-Est, il a été recensé 69 attaques contre des écoles et 2 354 incidents touchant des écoles, des élèves et des enseignants dans ou autour des écoles, selon le ministère palestinien de l’Education. « Nous devons de toute urgence être en mesure d’acheminer à grande échelle des fournitures scolaires et récréatives à Ghaza, de disposer d’espaces sûrs pour gérer des centres d’apprentissage. Par-dessus tout, nous avons besoin d’un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza et d’une désescalade en Cisjordanie », a conclu Adèle Khodr.