Un vibrant hommage a été rendu ces derniers jours au président de la République Abdelaziz Bouteflika, pour son engagement personnel et ses efforts sur la voie du dialogue, de la paix, de la stabilité et de la réconciliation.
Tout en rappelant les épopées glorieuses de la diplomatie algérienne, les différents acteurs ont souligné que l’action diplomatique de l’Algérie a connu un saut qualitatif depuis l’élection du Président Abdelaziz Bouteflika en 1999 et qui, par sa sagesse et son expérience, a établi les principes et les bases sur lesquels la diplomatie algérienne a été fondée. Ils ont également mis en avant le principe de l’Algérie qui consiste à soutenir les peuples encore sous la colonisation, notamment dans le continent africain afin d’obtenir leur indépendance.
L’Algérie qui a vécu une décennie noire faite de sang et de destruction, a pu surmonter cette douloureuse épreuve grâce à la résistance farouche de son peuple et à son abnégation, qui lui ont coûté un terrible et lourd tribut de sang consenti pour la survie de la patrie, mais aussi grâce au patriotisme et aux sacrifices des unités de l’Armée nationale populaire, des forces de sécurité et de l’ensemble des patriotes qui ont su patiemment et avec détermination organiser la résistance de la nation face à cette agression criminelle inhumaine. Récemment, le Premier ministre Ahmed Ouyahia, n’a pas manqué de réaffirmer l’attachement du gouvernement à l’application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale tant elle a permis un retour de la paix et de la sécurité à travers le pays.
Il a soutenu qu’il n’y a aujourd’hui « aucun doute quant à la réussite de cette démarche, même si au début, certaines appréhensions ont été exprimées au sein de la société avant qu’elles ne soient dissipées suite au retour de la paix et de la sécurité à travers le pays ». Ouyahia a fait remarquer que l’expérience algérienne en matière de réconciliation nationale suscite l’intérêt de plusieurs pays et organisations internationales qui veulent s’en inspirer.
A cette occasion, le Premier ministre a lancé un appel aux égarés pour retourner au sein de leur peuple et leurs familles, ajoutant qu’en cas où ils refuseraient la main tendue, « l’Etat les éliminera par la force ou ils seront jugés et condamnés sévèrement par la force de la loi ». Pour sa part, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noreddine Bedoui avait appelé les Algériens à la nécessité de préserver les valeurs de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, étant le plus grand acquis réalisé par l’Algérie après l’indépendance. M. Bedoui a estimé nécessaire de préserver ces valeurs car l’Algérie, a-t-il dit, évolue dans un environnement régional instable.
Après avoir rendu hommage aux éléments de l’ANP pour les efforts consentis afin de préserver la sécurité et la stabilité du pays, le ministre a indiqué que le retour de la sécurité et de la stabilité à la faveur de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, a permis à l’Algérie de connaitre une dynamique de développement et d’accomplir de grandes réalisations dans plusieurs domaines au profit du citoyen à travers toutes les régions du pays. Dans le même contexte, le ministre a appelé les nouvelles générations à la nécessité de poursuivre la dynamique de développement fondée sur les valeurs de paix et de réconciliation nationale.
Le président de la République avait affirmé que les choix du peuple consignés dans la loi portant la concorde civile et la charte pour la paix et la réconciliation nationale seront intégralement respectés et préservés « sans concession aucune ».
Le chef de l’Etat avait appelé le peuple algérien à « préserver la réconciliation nationale de toute altération, de toute exploitation politicienne et de toute surenchère, au service de notre unité nationale et de la stabilité de l’Algérie », ajoutant que « c’est grâce à cette unité et à cette stabilité nationale que nous poursuivrons ensemble, avec l’aide de Dieu, la modernisation de nos institutions démocratiques, la construction d’une économie plus forte, libérée de la dépendance des seuls hydrocarbures, ainsi que toutes les réformes et engagements autour desquels vous m’avez renouvelé votre confiance l’année dernière ».
Évoquant les acquis enregistrés à la faveur de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, le président de la République avait relevé que « tout ce qui a pu être accompli à l’ombre de la concorde civile, de la paix et de la réconciliation nationale, constitue une somme d’acquis sur lesquels nous pouvons continuer à bâtir davantage et à avancer plus loin encore ».