Paix au Mali: Kamissa Camara, souligne les efforts de l’Algérie dans le parachèvement de  l’accord de paix dans son pays

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 La ministre malienne des Affaires étrangère et  de la Coopération internationale, Kamissa Camara, a mis en avant, dimanche,  les efforts de l’Algérie en vue de parachever la mise en œuvre de l’accord  de paix et de réconciliation au Mali, issu de processus d’Alger.

« Nous avons discuté des relations bilatérales et de tous les efforts que  l’Algérie a fournis et continue de fournir pour aider le Mali à parachever  la mise en oeuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu de  processus d’Alger », a-t-elle déclaré au terme de ses entretiens avec le  vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Pour la chef de la diplomatie malienne, les deux pays partagent des  relations « historiques, familiales et fraternelles », ajoutant que « nous  devons évaluer le présent et également parler de l’avenir ensemble », en  évoquant tous les aspects de la coopération entre les deux pays.  Pour sa part, M. Lamamra a indiqué qu’entre l’Algérie et le Mali sont liés  par « un grand destin partagé, un voisinage qui s’est étendu sur des siècles  et une solidarité très active (..) qui n’a jamais fait défaut à nos deux  peuples ». Il a souligné, dans ce sillage, la qualité « très particulière » dans la  relation entre les dirigeants des deux pays, précisant que les présidents  Abdelaziz Bouteflika et Ibrahim Boubacar Keïta « sont très proches et  partagent un engagement pour le panafricanisme et une vision de la relation  entre les peuples africains et le destin de nos deux nations ». M. Lamamra a évoqué les différents mécanismes existants entre les deux  pays, à savoir la grande commission mixte co-présidée par les deux Premiers  ministres, un comité frontalier co-présidé par les deux ministres de  l’Intérieur et un comité stratégique bilatéral qui constitue « la tour de  contrôle » de ces relations, avec « une vison aussi large que possible pour  des perspectives non seulement de coopération, mais aussi de contribution à  une véritable intégration sous-régionale ».   M. Lamamra a indiqué, par ailleurs, que les chefs d’Etat et de  gouvernement en Afrique attachent l’importance pour que la jeunesse « soit  véritablement un acteur clé et privilégié du développement durable»,  soutenant que « c’est pour la jeunesse que nous travaillons ».

Ali .B