La 18e édition du Festival national du théâtre professionnel s’est ouverte, lundi soir à Alger, en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, qui a présidé la cérémonie inaugurale de cet événement dédié au dramaturge et metteur en scène, Abdellah Hamlaoui, l’une des figures de proue du théâtre amateur algérien. Accueillie au Théâtre national algérien (TNA) Mahiéddine-Bachtarzi, la cérémonie d’ouverture de cette 18e édition placée sous le slogan « le théâtre réduit les distances », a vu également la présence du président de l’Autorité nationale indépendante de régulation de l’Audiovisuel (ANIRA), Amar Bendjedda et la directrice de la culture de la wilaya d’Alger, Yamina Bendaoud. Dans son allocution d’ouverture, Mme Bendouda a rappelé la genèse de l’action théâtrale en Algérie et « son évolution, portée notamment par de grandes figures du 4e Art, à l’instar des regrettés Mohamed Touri, Ould Abderrahmane Kaki, Abdelkader Alloula, Azzeddine Medjoubi, M’Hamed Benguettaf. La projection d’un court document filmé résumant les 60 années d’un parcours artistique singulier de Abdell ah Hamlaoui, a permis à la ministre, accompagnée par le directeur du TNA, Mohamed Yahiaoui, de rendre un hommage particulier au dramaturge Abdellah Hamlaoui. Après ce bel hommage, les membres du jury de la compétition officielle, présidé par le dramaturge et metteur en scène Noureddine Amroune et ses cinq membres, dont le célèbre comédien Athmane Bendaoud et le dramaturge et metteur en scène Haroun El Kilani, ont été présentés au public. Le show théâtral a vu la présentation d' »El Waratha »(les héritiers), conçue par Tounès Ait Ali et son staff qu’elle a trié sur le volet, avec notamment l’élève-assistant à la mise en scène et comédien, Mohamed Rebbani, le chorégraphe Youcef Meftahi, le scénographe, Zine El Abidine Khettab qui a également collaboré avec Youcef Retim et Mokhtar Hocine dans l’atelier sons et musique. Conçue sur des extraits de textes qui ont marqué l’évolution et l’histoire du Théâtre national algérien, la pièce « El Waratha » est animée par une quarantaine de jeunes comédiens en devenir, encadrés dans des Masters Class par les artistes professionnels également distribués dans ce spectacle, Linda Sellam, Amel Menighed, Abbasia Madouni, Faïza Amel et Djallal Draoui. L’ensemble de ces extraits de scénarios ayant été soumis aux bons soins du critique d’art et académicien, Mohamed Lam ine Bahri, celui-ci en a judicieusement tiré le support final qui devait alors servir de scénario, mis en scène en six tableaux, dédiés aux préoccupations majeures de la jeunesse algérienne. Représentant une partie des apprenants, Zina Cherkit, Rabie Cherrared, Imadeddine Merazka, Sidali Rahim, Hichem Zoubiri, Said Benferhat, Tamer Kessira, Massi Lemaci, Aymen Chikhi, Yasmine Boualem, Mariane Massila, Salsabil Boutchicha et Rania Mebarek, ont donné vie à une trame qui a évoqué, entre autres, la femme, Ghaza et l’Afrique. Intervenant dans le spectacle, le Théâtre régional de Constantine a, de son côté, restitué quelques extraits de l’œuvre colossale de Abdellah Hamlaoui, à travers l’interprétation époustouflante de, Allaoua Zermani, Adel Hamlaoui, Ali Aissaoui, Hakim Dekkar, Karim Boudechiche, Zoubir Izzem et Djamel Mezouari. Dix-huit spectacles en compétition, huit autres en off, des représentations de théâtre de rue, en plus des masters class et plusieurs conférences thématiques, animeront cette 18e édition qui se poursuit jusqu’au 1er janvier 2026.






