Ouverture de « Afac Film Week » 2018: À la découverte  du  savoir-faire de l’Algerie  et de  la magie du film arabe

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« The Arab Fund for Arts and Culture- AFAC », entend faire faire de cette manifestation, un véritable pont entre les pays arabes, et un véritable espace de rencontres pour les producteurs et les réalisateurs arabes.

L’évènement « AFAC’s film week » organisé   par Planète Cinuvers et AFAC – The Arab Fund for Arts and Culture en partenariat avec l’Office national de la culture et de l’information (ONCI) et l’association Project’heurts, a débuté samedi et se poursuivra jusqu’au 10 du mois en cours à la salle Atlas à Bab El Oued. Une sélection de 10 films a été choisie pour être diffusées et débattue notamment afin de créer un véritable espace de rencontres entre les professionnels et faire ressortir tous ce qui concerne le cinéma arabe. Dans sa 8ème édition, cette manifestation cinématographique a sillonné quelques pays arabe avant de jeter son dévolu, cette fois-ci, sur l’Algérie pour faire découvrir tous le savoir-faire mais aussi la magie du film arabe. Dans sa première séance d’ouverture, trois films ont été projetés. C’est la Palestine qui a été à l’honneur de cette huitième édition. Le bal a ainsi été ouvert par le film de résistance « 3000 nuits » de la réalisatrice palestinienne Maî Masri. Une histoire qui a plongé l’assistance dans le quotidien d’une femme emprisonnée par l’occupant israélien. Un long-métrage sorti en salle le 4 janvier 2017. Il met en avant « Layal », une jeune institutrice palestinienne condamnée pour avoir agi avec des terroristes. Une fois incarcérée, elle a du passer 3000 nuits en prison, soit 8 ans en cellule, d’où le titre du film « les 3000 nuits ». Un film inspiré d’une histoire vraie qui a eu lieu en 1980 à Naplouse en Palestine. Une histoire très touchante sur la trajectoire et le dur parcours des femmes palestiniennes qui évoluent dans des conditions dramatiques dont la violence en particulier. Une véritable histoire de résistance et de solidarité féminine. Beaucoup d’histoires et beaucoup de faits réels qui ont été tournés dans une vraie prison en Jordanie. Le film a été diffusé dans plusieurs pays dont la Palestine, La Jordanie, quelques pays arabes, la Suède ainsi que la France et en Algérie aussi. Egalement projeté lors de cette première journée, le court métrage de fiction « L’échappée » coréalisé par l’Algérien Hamid Saidji le Français Jonathan Mason a été présenté au public pour la première fois depuis sa sortie en 2016.En 22 mn, ce film revient sur la vie de Hocine chauffeur de taxi algérois, photographe amateur qui fait des portraits gracieusement pour s’exercer tout en nourrissant le rêve de traverser la méditerranée et vivre en Italie. Caméra embarquée dans le taxi, le film suit au quotidien Hocine, campé par le photographe Said Ait Ali Said, qui écoute de la musique italienne et des cours de langue dans sa voiture pour préparer son départ et sa future carrière de photographe. Le cinéma tunisien sera également présent à cette manifestation par des oeuvres comme « Et Roméo épousa Juliette » de Imed Merzouk et « Le Challat de Tunis » de Attia Habib au même titre que le cinéma palestinien représenté par « A Drowing Man » de Mahdi Flefel. Les films « Amal’s Garden » de l’Irakienne Nadia Chiheb, ainsi que « Headbang Lullaby » du Marocain Hicham Lasri sont également annoncés à l’affiche tout comme le documentaire « Atlal » de Djamel Kerkar « The Arab Fund for Arts and Culture- AFAC », a voulu faire de cette manifestation, un véritable pont entre les pays arabes, et un véritable espace de rencontres pour les producteurs et les réalisateurs arabes en vu d’aboutir aussi sur un travail de collaboration, une production commune qui regroupe artistes, comédiens et producteurs arabes.

B.M