Oran: Près de 70 participants à la 2e édition du salon des oiseaux d’ornement

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Soixante-dix exposants participent à la 2e édition du salon des oiseaux d’ornement organisé par l’association «Chafie Allah»  d’élevage des oiseaux et de protection de l’environnement d’Oran, vendredi et samedi, à la maison de l’environnement locale,  sous le slogan nous produisons dans la cage et nous ne les retirons pas de leur milieu naturel».

«Des amateurs de différentes régions du pays participent au salon pour partager leur amour pour l’élevage des oiseaux. Beaucoup d’entre eux s’intéressent aux différentes variétés dont certaines vivent en cage, d’autres par contre sont sauvages et leur apprivoisement reste timide chez les éleveurs algériens, comme +le yo-yo sénégalais+, +le gris gabonais+ et +la perruche australienne+. Leurs propriétaires sont fiers de ces oiseaux d’ornement qui sont particuliers et des plus rares en Algérie», a indiqué le président de l’association, «Chafie Allah» Benmâamar. L’exposition est organisée en coordination avec la Conservation des forêts de la wilaya, la Direction, la Maison locale de l’environnement et le Parc national de Tlemcen. L’éventail des oiseaux d’ornement exposés est très riche et comprend, notamment diverses espèces de volatiles comme le canari, le chardonneret, le perroquet et le pigeon, entre autres espèces, en plus des oiseaux sauvages comme le samaritain et le chanteur africain, a détaillé la même source. Les membres de l’association organisatrice de l’événement ont souligné la nécessaire reproduction des oiseaux d’ornement dans des cages et d’éviter de les extraire de leur milieu naturel. Kestani Djawad, membre de l’association, a indiqué que la reproduction des oiseaux d’ornement en cage est devenue incontournable pour protéger certaines espèces menacées en Algérie, comme le chardonneret dit «Maqnine» ou «Boumzine». De son côté, le chef de bureau des espèces protégées de la Conservation des forêts de la wilaya d’Oran, Mohamed Chami, a estimé que le slogan du salon «Nous produisons en cages et nous ne prélevons pas de la nature», convient aux espèces locales telles que le chardonneret, le pinson des chardons, le samaritain et l’oiseau pommier. Il a estimé que les éleveurs d’oiseaux d’ornement peuvent contribuer à la reproduction de certaines espèces menacées, en relâchant une partie dans la nature. À ce propos, M. Chami a indiqué que les services forestiers d’Oran ont constaté le retour du chardonneret, après sa disparition, dans les zones forestières. Il a expliqué ce retour par les opérations de lâcher de chardonnerets saisis par divers corps de sécurité, ces dernières années. Le salon comprend également une exposition de photographies d’oiseaux sauvages prises dans la nature oranaise par des photographes amateurs et professionnels, montrant la richesse biologique de la région. Les organisateurs ont noté que cette édition accueillera des spécialistes de l’ornithologie du Parc national de Tlemcen qui supervisera la présentation des conférences sur ce domaine.

Lehouari K.