La Chambre de la pêche et de l’aquaculture de la wilaya d’Oran a récemment ouvert la possibilité de postuler pour le diplôme de patron côtier aux titulaires de la Capacité de pêche, a indiqué le directeur de cette chambre, Abdelbasset Hamri.
Les intéressés par l’obtention du diplôme de patron côtier parmi les titulaires de la Capacité de pêche peuvent s’inscrire auprès de la Chambre de la pêche et de l’aquaculture locale, a-t-il précisé, ajoutant que la première session de formation commencera dans les jours à venir.Le même responsable a indiqué que la formation dure 9 mois, avec une partie théorique dispensée à l’Institut technologique de la pêche et de l’aquaculture d’Oran (ITPA), et une partie pratique réalisée à bord des navires de pêche.Il a également souligné qu’un premier groupe de 25 stagiaires commencera la formation, dans les prochains jours, précisant qu’il est possible d’ouvrir des sessions de formation sur site à Oran, Arzew, Aïn El-Turck, et même dans les wilayas ayant signé des accords avec la Chambre de la pêche et de l’aquaculture d’Oran, à l’instar de la wilaya de Mostaganem.
L’EHS pédiatrique de Canastel lance une campagne de collecte de sang
Dans un autre contexte, l’unité de transfusion sanguine de l’Etablissement hospitalier spécialisé en pédiatrie Professeur Boukheroufa Abdelkader – Canastel a organisé une campagne de collecte de sang au sein de la mosquée Othmane Ibn Affane à Oued Tlélat, Oran. Cette initiative a vu le jour grâce à une collaboration étroite avec l’association Abouab El Jinan et les responsables de la mosquée. Grâce à l’engagement de toutes les parties impliquées, cette campagne a connu un succès. Environ 60 poches de sang collectées. De telles initiatives soulignent l’importance des campagnes de don de sang dans notre société. Elles sauvent des vies, renforcent les liens communautaires et sensibilisent à un geste noble et nécessaire. Ces campagnes de don de sang sont très importantes pour répondre aux besoins des patients nécessitant des transfusions sanguines, notamment en cette période où la demande est plus forte en raison des accidents de la route et des interventions chirurgicales plus fréquentes. A Oran comme dans les autres wilayas du pays, les dons du sang font cruellement défaut, et les structures hospitalières éprouvent des difficultés à constituer des stocks de produits sanguins pour satisfaire les besoins. Malgré les campagnes de sensibilisation, les donneurs se font de plus en plus rares. La majorité de donneurs le font parce qu’ils ont un membre de la famille ou un ami qui a besoin d’une poche de sang. Les donneurs réguliers ne représentent qu’un faible pourcentage du nombre global des donneurs recensés par le CTS. Cela s’ajoute au problème des évacuations des malades des autres wilayas, les accidentés de la route et les personnes victimes d’agression à l’arme blanche. Des cas qui souvent ont besoin de sang.
Kaddour Lehouari
